En août, Jérôme D. a mortellement percuté avec sa voiture Djamel, le nouveau compagnon de la mère de ses enfants. La victime avait déjà déposé trois plaintes pour des injures racistes contre l’homme qui l’a finalement tuée, proche d’un groupuscule d’extrême droite.
Après les réquisitions, les plaidoiries des avocats de la défense ont débuté devant la cour criminelle du Vaucluse, chargée de juger les hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot. C’est l’avocate de Dominique Pelicot qui a pris la parole en premier.
Le procès des assistants européens du RN s’est achevé mercredi avec la plaidoirie de Rodolphe Bosselut, au nom de l’ex-présidente du parti. Le tribunal correctionnel de Paris a mis son jugement en délibéré au 31 mars.
Au dernier jour du procès de l’affaire des assistants parlementaires, le RN a répété qu’« il n’y a pas d’enrichissement personnel ». Le parquet estime de son côté que les détournements de fonds présumés ont profité aux Le Pen et à leurs proches. Mediapart exhume les rémunérations élevées de plusieurs de leurs fidèles.
Les réquisitions sont terminées au procès de 51 hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot, droguée par son mari. Des peines de quatre à vingt ans de réclusion ont été réclamées par les avocats généraux, plus sévères envers les accusés qui ne reconnaissent pas les faits ou n’assument rien.
Cinq membres de Défends Marseille, l’organisation de jeunesse du sénateur d’extrême droite Stéphane Ravier, ont comparu devant la justice pour une banderole déployée en marge d’un concert de SOS Méditerranée. Son message ? « Qu’ils retournent en Afrique. »
L’enfant qui avait propagé un mensonge qui a conduit à l’assassinat du professeur Samuel Paty a témoigné devant la cour d’assises. Elle veut assumer l’entière responsabilité du drame pour dédouaner son père, qui encourt trente années de réclusion criminelle.
Onze ans après le malaise fatal d’un étudiant de 21 ans qu’il avait tasé pendant 17 secondes, Noham C. a été condamné à deux ans de prison avec sursis mardi 26 novembre, à Orléans. Son avocat a indiqué faire appel.
La justice a écarté la prescription soulevée par le secrétaire général de l’Élysée, soupçonné de prise illégale d’intérêts dans l’enquête sur ses liens familiaux avec l’armateur MSC.
En quittant les services de renseignement intérieur, l’ex-patron de la DCRI a emporté avec lui près de 400 documents classifiés, une possible compromission du secret de la défense nationale. Un nom revient avec insistance dans cette masse documentaire : Igor Peccatte. Enquête sur une ombre de la République.
Le parcours de militant islamiste d’Abdelhakim Sefrioui et son rôle joué dans l’assassinat de Samuel Paty ont été évoqués par deux enquêteurs. L’un et l’autre ne font aucun doute. Mais la question de son implication terroriste, au sens légal du terme, reste entière après l’audience.
Vingt ans de réclusion criminelle ont été requis à l’encontre de Dominique Pelicot, accusé d’avoir violé et livré sa femme à des hommes alors qu’elle était soumise chimiquement et qualifié de « clef de voûte de ce dossier ». Les réquisitions vont se poursuivre au moins jusqu’à mardi soir.
La proposition de loi de La France insoumise visant à faire revenir le délit d’apologie du terrorisme dans la loi sur la liberté de la presse a fait l’objet de déformations caricaturales. Il y aurait pourtant des raisons, au-delà de celles invoquées par les Insoumis, de prendre ce chemin.
Dans les affaires de violences conjugales, lorsque l’autorité parentale est confiée à la mère, le père peut, sur ordonnance du juge, bénéficier d’un droit de visite médiatisé destiné à préserver le lien parent-enfant. Sans tenir compte des plaies encore vives pour les mères.
À l’émotion légitime que suscite l’entrée prochaine au Panthéon du grand résistant fusillé par la Gestapo en 1944 peut aussi se mêler de la colère, car Macron, qui a pris cette décision, et de nombreux membres du gouvernement symbolisent le naufrage des élites françaises, magnifiquement décrit par l’auteur de « L’Étrange Défaite ».
Deux ex-patrons de la Caisse des dépôts, Augustin de Romanet et l’ancien secrétaire d’État Jean-Pierre Jouyet, sont jugés à partir de ce lundi pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics », au côté d’Alain Bauer. Le célèbre criminologue est soupçonné d’avoir profité de contrats de complaisance.