Désireux d’enterrer l’affaire au plus vite, les avocats d’Alexis Kohler, mis en examen pour prise illégale d’intérêts, demandent ce mardi la prescription pour une grande partie du dossier devant la cour d’appel de Paris. Ils ont un allié de poids, le parquet général.
Les défenseurs de Marine Le Pen et d’autres prévenus ont multiplié les arguments de procédure pour repousser les débats à plus tard, lors de l’ouverture du procès des assistants parlementaires européens du RN, lundi 30 septembre.
La troisième semaine de procès démarre pour le « Français d’Al-Qaïda ». Entre mutisme, formules creuses et émotion à l’écoute des témoignages des victimes, l’accusé a assuré n’avoir « aucune responsabilité » dans l’attentat qui a ensanglanté la rédaction de l’hebdomadaire satirique.
Avant l’ouverture du procès des assistants parlementaires européens du FN, où il ne comparaîtra pas pour raisons de santé, le fondateur du parti a été filmé samedi à son domicile en compagnie de musiciens affiliés au groupuscule Blood & Honour. Sa fille Marine annonce à Mediapart une plainte pour abus de faiblesse.
Les dernières confrontations devant les juges ont révélé l’isolement de l’élu face à la version des autres protagonistes de l’affaire du chantage à la sextape. Mais ses avocats multiplient les demandes procédurales, éloignant la perspective d’un jugement avant les prochaines municipales.
Un rassemblement a eu lieu à Paris, dimanche, à l’initiative d’un collectif d’extrême droite pour rendre hommage à Philippine… et pointer du doigt l’immigration. Les statistiques et les experts invitent pourtant à interroger le meurtre de la jeune femme au prisme de la lutte contre les féminicides, loin des débats nauséabonds sur les populations étrangères.
Une demi-douzaine d’anciens eurodéputés et assistants, dont un ancien conseiller de Marine Le Pen, ont témoigné pendant l’instruction contre leur parti, dénonçant un système de détournement des fonds européens ou de faux contrats. Des règlements de comptes, estime l’ancienne patronne du FN.
Le dossier des assistants employés au Parlement européen pour l’extrême droite est plus lourd de menaces que celui, très proche, du MoDem, jugé en février. Marine Le Pen est en effet poursuivie à double titre, comme eurodéputée et comme présidente du parti à l’époque. Elle risque l’inéligibilité.
La plus proche collaboratrice du maire LR de Roanne, Yves Nicolin, a mis fin à ses jours en juin. En toute confidentialité, Nathalie Goutorbe avait fait fuiter des informations sur des situations de conflit d’intérêts. Dans une lettre posthume consultée par Mediapart, elle disait ne plus avoir de « force » pour affronter une enquête judiciaire. Avant d’ajouter : « Je sais que le bon triomphera. »
Les critiques du député de la Somme sur La France insoumise et Mélenchon, qu’il juge obsédés par le vote des quartiers populaires urbains, ne passent pas. Les premiers concernés par le racisme, proches de la gauche malgré tout, y voient une double faute : politique et stratégique.
Véritable institution culturelle de la ville, l’Escapade voit son équipe se déchirer autour du sort de son directeur, que la mairie RN accuse de harcèlement moral. En toile de fond, la crainte d’une reprise en main de ce lieu de résistance à l’extrême droite.
Poussé par une vague de nouveaux témoignages, le ministère des armées a annoncé un programme de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans ses rangs. Pourra-t-il changer une institution qui a souvent préféré taire, voire couvrir ces violences ?
À Nancy, deux employées d’une association de réinsertion se sont vu demander, au nom de la loi, de retirer leur voile sous peine de licenciement. Leurs collègues dénoncent « une lecture sexiste, paternaliste et islamophobe de la laïcité ». Le ministre de l’intérieur soutient l’association.
Sa mère, le mentor qui l’a radicalisé, ses victimes, l’exhortent à s’expliquer. Mais celui qui est suspecté d’être la cheville ouvrière de l’attentat mené contre « Charlie Hebdo » se présente certes tous les jours en costume-cravate, mais continue de parler pour ne rien dire.
Poursuivi pour des infractions sexuelles commises en état d’ivresse sur trois femmes, le cinéaste a tout oublié. Mais jure devant la justice qu’il n’est qu’un simple « fêtard » et un « lourdingue » avec un sérieux « problème d’alcool ».
Échaudé par les promesses sans lendemain, le monde du logement attend beaucoup de la nouvelle ministre qui connaît très bien le secteur. Lors de son premier déplacement au Congrès HLM, celle-ci a prévenu qu’elle n’avait pas de « baguette magique ».