Médias et politiques parlent beaucoup des enfants. Mais les violences qu’ils subissent, pourtant massives, restent encore largement invisibles. Protéger les enfants est une urgence politique. « À l’air libre » reçoit les militants Lyes Louffok et Claire Bourdille, et Mathilde Mathieu, chargée à Mediapart des questions liées à l’enfance.
Le médiatique religieux est venu témoigner au procès de l’assassinat du professeur d’histoire-géographie pour évoquer le harcèlement dont il a été victime de la part d’Abdelhakim Sefrioui. Une campagne de haine similaire, selon lui, à celle subie par Samuel Paty.
Entendu par le tribunal, le PDG de LVMH a contesté « toute responsabilité » dans les opérations de surveillance examinées par le tribunal et l’infiltration du journal « Fakir ». Il a accusé François Ruffin d’instrumentaliser le procès contre lui.
Dans une lettre de cinq pages adressée au magistrat instructeur mi-novembre, les proches de Cédric Chouviat demandent que les quatre policiers ayant participé à l’interpellation qui lui a été fatale, le 3 janvier 2020, soient jugés pour meurtre.
Une maison des associations parisienne a refusé que le sociologue Youssef Souidi vienne s’exprimer dans ses locaux, évoquant deux posts X critiques sur Israël. Elle a aussi exclu de ses murs l’Union rationaliste, qui l’invitait, à laquelle elle reproche d’avoir appelé à faire barrage au Rassemblement national.
C’est le concept chouchou de l’extrême droite. Et pourtant, la ministre de l’éducation, à la suite de son ministre délégué, n’a pas hésité à relancer la polémique autour de la « théorie du genre », hypothéquant le futur programme d’éducation à la vie sexuelle et affective, dont Mediapart publie la version désormais contestée. Jeudi, elle a rétropédalé dans la confusion.
Le tribunal de Paris s’est penché, mercredi 27 novembre, sur les petits et grands services consentis par une escouade de fonctionnaires au profit de l’ancien patron du renseignement intérieur parti chez LVMH. Ce dernier a confié des regrets à la barre.
Des mesures phares de la proposition de loi concoctée par l’ancien premier ministre, soutenue par le RN, ont sauté mardi en commission des lois, notamment les comparutions immédiates dès 16 ans. Mais la bataille menée par le NFP doit se poursuivre lundi prochain dans l’hémicycle.
En août, Jérôme D. a mortellement percuté avec sa voiture Djamel, le nouveau compagnon de la mère de ses enfants. La victime avait déjà déposé trois plaintes pour des injures racistes contre l’homme qui l’a finalement tuée, proche d’un groupuscule d’extrême droite.
Après les réquisitions, les plaidoiries des avocats de la défense ont débuté devant la cour criminelle du Vaucluse, chargée de juger les hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot. C’est l’avocate de Dominique Pelicot qui a pris la parole en premier.
Le procès des assistants européens du RN s’est achevé mercredi avec la plaidoirie de Rodolphe Bosselut, au nom de l’ex-présidente du parti. Le tribunal correctionnel de Paris a mis son jugement en délibéré au 31 mars.
Au dernier jour du procès de l’affaire des assistants parlementaires, le RN a répété qu’« il n’y a pas d’enrichissement personnel ». Le parquet estime de son côté que les détournements de fonds présumés ont profité aux Le Pen et à leurs proches. Mediapart exhume les rémunérations élevées de plusieurs de leurs fidèles.
Les réquisitions sont terminées au procès de 51 hommes accusés de viols aggravés sur Gisèle Pelicot, droguée par son mari. Des peines de quatre à vingt ans de réclusion ont été réclamées par les avocats généraux, plus sévères envers les accusés qui ne reconnaissent pas les faits ou n’assument rien.
Cinq membres de Défends Marseille, l’organisation de jeunesse du sénateur d’extrême droite Stéphane Ravier, ont comparu devant la justice pour une banderole déployée en marge d’un concert de SOS Méditerranée. Son message ? « Qu’ils retournent en Afrique. »
L’enfant qui avait propagé un mensonge qui a conduit à l’assassinat du professeur Samuel Paty a témoigné devant la cour d’assises. Elle veut assumer l’entière responsabilité du drame pour dédouaner son père, qui encourt trente années de réclusion criminelle.
Onze ans après le malaise fatal d’un étudiant de 21 ans qu’il avait tasé pendant 17 secondes, Noham C. a été condamné à deux ans de prison avec sursis mardi 26 novembre, à Orléans. Son avocat a indiqué faire appel.