Par son étendue sur les cinq continents et le nombre total de personnes qui sont allées manifester, la journée pour le climat a battu un record de mobilisation. Tour d’horizon mondial, de Sydney à Kaboul, de New York à Paris.
En signant un accord avec quatre partis minoritaires de l’opposition, le pouvoir chaviste a repris l’initiative politique. Un coup dur pour Juan Guaidó, le rival du président Nicolás Maduro.
Le gouvernement fédéral a présenté vendredi une avalanche de mesures, devant permettre au pays de devenir vraiment moins polluant et de tenir les engagements climatiques pris à Paris en 2015. Mais le côté gargantuesque et hétéroclite de ce « paquet » de mesures, dont le volume financier est évalué à 100 milliards d’euros d’ici à 2030, fait déjà douter les experts.
L’ancien dictateur tunisien Ben Ali, qui régna 23 ans avant d’être chassé par le peuple en 2011, est mort jeudi 19 septembre. Sa mort survient en plein entre-deux-tours d’une présidentielle hors norme, qui a dû être anticipée à la suite du décès du président Beji Caïd Essebsi fin juillet.
Selon le mandat d’arrêt délivré contre lui par Interpol en 2012, l’ancien directeur de cabinet de Kadhafi, Bachir Saleh, a retiré près de 30 millions d’euros en espèces de la banque centrale libyenne entre les mois de février et août 2011, juste avant la guerre. Saleh est soupçonné d’avoir été l’un des hommes clés de l’affaire des financements libyens de Sarkozy.
Le député londonien sera l’une des vedettes de la conférence annuelle du parti travailliste, qui s’ouvre samedi 21 septembre à Brighton dans un contexte politique très tendu. Ce tenant de l’aile gauche du parti travailliste, qui cite Marx et rêve de devenir ministre de l’économie, défend sur l’Europe une position plus pragmatique que Corbyn.
À l’approche des auditions, des eurodéputés passent au peigne fin les profils des candidats à la commission européenne. Même si la gravité des faits reprochés varie, quatre d’entre eux se préparent à un examen de passage mouvementé. Outre Sylvie Goulard, des ministres, anciens ou en exercice, de Belgique, Hongrie et Roumanie, sont concernés.
Notre enquête « FrenchArms » révèle que des blindés français vendus à l’Égypte équipent les unités chargées de lutter contre l’insurrection djihadiste dans le Sinaï, où l’armée égyptienne est accusée de graves violations des droits humains.
Le « maréchal » Khalifa Haftar, qui a lancé en avril son offensive contre le régime de Tripoli reconnu par la communauté internationale, a bénéficié pour conquérir l’est du pays de l’aide discrète de précieux alliés, dont la France. Et du soutien des Rafale vendus par Paris à l’Égypte.
De passage en France, l’ancienne présidente du Brésil, destituée en 2016, repart au combat en voulant construire une campagne internationale pour la libération de Lula, son prédécesseur emprisonné. Et se refuse à tout regard critique sur les treize années de pouvoir du Parti des travailleurs.
Le conflit en Papouasie occidentale a fait au moins 100 000 morts depuis 1962. Malgré les exactions commises par l’armée indonésienne contre les civils, la France lui a vendu des hélicoptères Airbus, dont certains ont été déployés dans cette région, occupée et annexée depuis 50 ans.
Les documents Football Leaks révèlent une nouvelle manœuvre d’évitement fiscal du clan Messi, repérée par le fisc espagnol. Le père et agent du prodige argentin a touché 6,7 millions d’euros du FC Barcelone sur le compte luxembourgeois d’une société-écran basée à Londres.
Le président brésilien cherche à placer des fidèles à des postes clefs de l’État pour protéger son fils Flávio, qui est au cœur d’un scandale financier. Quitte à passer outre l’opinion de son ministre de la justice Sérgio Moro, l’ex-juge déjà ébranlé par les révélations récentes du site The Intercept.
Au Cameroun, le « Bataillon d’intervention rapide », une unité d’élite de 5 000 soldats, est soupçonné des pires exactions dans des « chambres de torture secrètes ». Ces forces spéciales sont équipées et formées par la France.
Avant de devenir un héros de l’hacktivisme, Edward Snowden était un patriote, engagé volontaire dans la guerre contre le terrorisme de George W. Bush. Dans son autobiographie, il explique comment il a pris conscience des dérives de son gouvernement et pourquoi il a sacrifié son avenir pour les dénoncer.