Cible favorite du premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui a mené contre lui une violente campagne antisémite, le milliardaire américain George Soros a cette semaine les honneurs de l’hebdomadaire de la droite de la droite Valeurs actuelles, qui le présente comme « le milliardaire qui complote contre la France ». Il pourrait bien être l’ennemi commun capable de fédérer les extrêmes droites européennes.
Le député a passé quatre jours en Russie avec la volonté de parler à la société civile sans s’attaquer au pouvoir ni en paraître proche. Un jeu d’équilibriste où le funambule a parfois vacillé.
Quarante coalitions issues de 200 listes vont s’affronter samedi 12 mai lors du premier scrutin depuis la reprise de Mossoul à l’État islamique. Le grand ayatollah Sistani, le plus respecté du monde chiite, a sermonné les candidats, dénoncé leur corruption et pris ses distances avec Téhéran. Il a aussi défendu l’idée d’un Irak… séculier.
Après le sommet historique entre les deux Corées, en avril dernier, une autre rencontre aussi spectaculaire s’annonce, entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, le 12 juin à Singapour. Mike Pompeo, ancien patron de la CIA devenu chef de la diplomatie américaine, était à Pyongyang le 9 mai, symbole du rôle crucial des agences d’espionnage dans le processus en cours.
La première étape du déménagement progressif de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem, reconnue comme capitale d’Israël par Washington, sera célébrée officiellement lundi 14 mai. Les Palestiniens dénoncent une provocation et attendent, pour certains, une « journée de rage ».
En sortant de l’accord nucléaire iranien, le président Donald Trump a voulu satisfaire sa base. Mais son administration n’a aucun « plan B ». Conduite par Mike Pompeo et John Bolton, elle est condamnée à utiliser la même rhétorique belliciste et les mensonges qui justifièrent les guerres catastrophiques du début des années 2000.
Le quotidien cambodgien Phnom Penh Post, seul survivant de la série de fermetures de médias indépendants l'an dernier, est dans la tourmente depuis son rachat, le 5 mai, par un homme d’affaires malaisien lié au premier ministre Hun Sen. Licenciements et démissions se multiplient, tandis que de nombreux observateurs redoutent la fin de la liberté de la presse dans le pays.
Comme l’a montré l’attaque aérienne massive lancée mercredi 9 mai par Israël contre les positions iraniennes en Syrie – l’attaque israélienne la plus importante contre la Syrie depuis 1974 –, le gouvernement Netanyahou est décidé à s’opposer par tous les moyens à la présence de bases avancées de la République islamique à ses frontières. Et l’appui spectaculaire qu’il reçoit de Trump risque fort de ne pas l’inciter à la retenue.
Pour diriger la CIA, Donald Trump a choisi Gina Haspel, 33 ans de maison, impliquée dans les programmes de torture de l'après-11-Septembre. Devant les sénateurs, elle a juré que cette époque était révolue. Sans condamner les agissements d'une institution dont elle a gravi tous les échelons.
Les forces iraniennes ont tiré des roquettes contre des positions de l'armée israélienne sur les hauteurs du Golan, près de la frontière syrienne, a annoncé tôt le jeudi 10 mai Israël, qui a répliqué en lançant contre la Syrie l'une de ses offensives les plus importantes depuis le début du conflit syrien en 2011.
David Goodall, scientifique australien né à Londres en 1914, s'est suicidé en Suisse jeudi 10 mai 2018. Il a entrepris, des antipodes, ce voyage funèbre, dont il n’a cessé de faire une croisade en faveur de la mort assistée qui lui était interdite.
Le message est sans appel. Le gouvernement américain donne trois mois aux groupes européens pour couper tous les ponts avec Téhéran. Le dollar et les lois d’extraterritorialité permettant aux autorités américaines de poursuivre les groupes étrangers rendent l’embargo incontournable. Quoi qu’en disent les Européens.
Humiliés par Donald Trump, les dirigeants européens veulent sauver les intérêts de leurs entreprises en Iran, mais aussi leur partenaire iranien, le président Hassan Rohani. « Ce n’est pas la fin de l’histoire », tempère l’Élysée.
Après plusieurs agressions d’une rare violence perpétrées contre des adolescentes, dont les auteurs étaient notoirement hindous, le gouvernement Modi a décidé de rendre les viols sur mineure de moins de 12 ans passibles de la peine capitale. Mais en même temps, il envisage d’imposer aux victimes mineures de saisir la justice avant d’atteindre leurs 25 ans.
Le président des États-Unis a mis sa menace à exécution, en annonçant le 8 mai le retrait de son pays de l’« accord pourri » conclu avec l’Iran. Les conséquences s’annoncent immenses. Le président iranien s’est gardé de toute surenchère.
L'État islamique a fait disparaître des milliers de personnes en Irak. La quasi-totalité d’entre elles sont mortes, jetées dans des charniers. Mais d’anciens prisonniers de Daech sont encore perdus dans les limbes du système judiciaire. C'est un enfer administratif pour les familles, doublé d’une aubaine pour des politiques en campagne, à l'approche des législatives samedi 12 mai.