Un rapport remis aux syndicats de l’entreprise démonte les fausses justifications de l’entreprise pour son plan de 1 230 suppressions de postes, annoncé en juin. L’entreprise ne va pas si mal qu’elle l’affirme.
Au terme d'un marathon de quatre jours, les responsables européens ont abouti à un compromis laborieux. S’inscrivant dans la même doctrine qu’auparavant, le plan de relance de 750 milliards d’euros risque d’être insuffisant et n’apporte aucun remède aux dysfonctionnements de l’Union.
Sur l’écologie, la parole de l’exécutif est pauvre, contradictoire et trompeuse. Alors que les signaux d’alerte continuent de se multiplier sur le front climatique, il est temps d’en finir avec les illusions d’une croissance vertueuse dans un mode de production inchangé.
Emmanuel Macron envisageait le 14 Juillet de différer la suppression de la taxe d’habitation pour les 20 % qui la payent encore. Trois jours plus tard, le premier ministre a exclu cette piste. Après l’enterrement des réformes des retraites et de l’assurance-chômage, le gouvernement navigue à vue.
En décidant d’annuler les sanctions européennes contre Apple, le tribunal de l’Union a mis à terre les maigres avancées dans la lutte contre l’évasion des multinationales. La fin du dumping fiscal au sein de l’Union s’annonce pourtant comme une question cruciale en ces temps de crise économique et sociale.
La réforme de l’assurance-chômage est suspendue pour au moins six mois et celle des retraites renvoyée à un horizon encore flou. Vendredi, au cours d’une « conférence du dialogue social », le nouveau premier ministre a donné des gages aux syndicats. Et c’est inédit pour le macronisme.
Si les pratiques de l’ancien chef des services secrets intérieurs Bernard Squarcini ont été tolérées, voire encouragées, chez LVMH, c’est qu’elles s’inscrivent dans une culture. La construction du premier empire mondial du luxe est ponctuée de coups fourrés, de coups tordus. L’envers du décor moins présentable de la deuxième fortune mondiale.
Devant les députés, le chef du gouvernement a défendu un « plan de relance » où le soutien à la demande est occulté par son soutien au capital et à l’offre. Ses obsessions restent la baisse du coût du travail et la réforme du modèle social.
Fondée par d’anciens livreurs travaillant pour les plateformes, Coursiers bordelais fait vivre cinq personnes. Elle s’appuie sur CoopCycle, une fédération de coopératives qui a essaimé partout dans le monde et fournit outils techniques et conseils pratiques.
Estimant avoir fait l’objet d’un traitement « injuste et arbitraire », Álvaro Alabart Fernández-Cavada conteste son licenciement. En plein confinement, le diplomate avait jeté à la rue un couple d’employés de maison ukrainiens après être allé chercher leurs remplaçants philippins en Espagne.
Le groupe français, géant du secteur, mis en cause par des dizaines de témoignages qui décrivent la culture toxique envers les femmes du milieu des jeux vidéo, a annoncé la démission de son numéro 2 et de sa DRH.
Dans sa première intervention télévisée le 3 juillet, Jean Castex, le nouveau premier ministre, s’est défini d’emblée comme « gaulliste social ». Faut-il n’y voir qu’une formule creuse de communication ? Et si oui, pourquoi ?
Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce mercredi à Paris contre le plan de suppressions de 1 233 postes annoncé par Nokia France. Les salariés de Lannion, particulièrement en danger, étaient nombreux.
La nouvelle ministre de la « transformation et des services publics » incarne la volonté d’Emmanuel Macron d’accélérer la gestion managériale des services publics. Ce pourrait être une orientation forte de la fin du quinquennat.
Dans un ouvrage publié récemment en anglais, Matthew Klein et Michael Pettis soulignent combien les tensions commerciales et financières sont avant tout le fruit de la victoire du capital dans la lutte des classes. Pour sortir de l’impasse, il faudra donc sortir de cette défaite.
Depuis fin juin, des dizaines de témoignages décrivent la culture toxique envers les femmes du milieu des jeux vidéo. Le groupe français, géant du secteur, est particulièrement mis en cause. Mediapart a eu accès à des témoignages internes révélateurs.