L’exode de sièges d’entreprises catalanes est présenté comme la preuve de la “folie” du projet indépendantiste. Il s’agit plutôt de la partie visible des pressions économiques de Madrid.
La firme envisage de se séparer d'environ 10 % de sa masse salariale en France, afin de «sauvegarder sa compétitivité», alors même que l'entreprise engrange de très bons résultats et table sur une forte croissance.
La proposition d’un « contrôle journalier » des chômeurs de Pierre Gattaz n’est pas le fruit d’un esprit farfelu, c’est la partie visible d’une logique plus profonde qui réduit le chômeur à n’être qu’un simple instrument de la politique du coût du travail.
L’ancien directeur commercial d’EADS Jean-Paul Gut, qui a mis en place le système au cœur des enquêtes de corruption des justices française et britannique, a touché environ 80 millions d’euros d’indemnités à son départ du groupe aéronautique en 2007.
La CGT a manifesté ce jeudi, seule avec l'union Solidaires. Face à un gouvernement inflexible sur sa volonté de réformer, le syndicat souhaite s'afficher comme une force d'opposition incontournable. Mais qu'y a-t-il à gagner, au sein d'un paysage syndical si divisé ?
Le gouvernement refuse de fournir une évaluation détaillée du gain pour les 100 plus grandes fortunes de la suppression de l’ISF. Explication inavouée : les chiffres scandaliseraient l'opinion.
La banque centrale européenne est « indépendante de tous sauf du monde financier », écrit l’ONG Corporate Europe Observatory dans un rapport publié début octobre. Les grandes banques ont totalement investi l’institution monétaire, pour mieux influencer ses décisions.
Après plusieurs mois de fortes tensions et le lancement d’une procédure devant une cour d’arbitrage, le groupe Bolloré et l’État du Gabon ont fini par s’entendre à propos de la gestion du port d’Owendo, à Libreville.
Les éditions Les Liens qui libèrent publient ce mois-ci la version française du livre de Yanis Varoufakis, Conversations entre adultes. Dans les coulisses secrètes de l'Europe. Retour sur le combat mené il y a deux ans par celui qui était alors ministre des finances de la Grèce.
Le président a reçu les syndicats et le patronat pour leur présenter la nouvelle étape de la transformation du modèle social français. Après avoir « libéré » le droit du travail, il veut maintenant « inventer de nouvelles protections ».
Avant la crise de 2007-2008, le monde politico-financier a ignoré les mises en garde de la BRI. Dans un livre en forme de réquisitoire, Revolution Required, deux anciens hauts responsables de la « banque des banques centrales » avertissent que la prochaine implosion du « modèle de croissance financé par la dette » sera encore plus catastrophique.
Après les routiers, la fédération CGT des ports et docks a signé un deuxième accord « dérogatoire » avec le patronat pour que les ordonnances Macron ne s’appliquent pas en totalité aux salariés du secteur.
Préoccupé par le creusement des inégalités au sein même des pays avancés, le FMI préconise de rétablir une progressivité plus grande de l’impôt sur les revenus les plus élevés. « Il n’existe pas de preuves empiriques solides montrant que cette progressivité a été préjudiciable à la croissance », dit-il. La France prend le chemin inverse.
Un congrès des DRH de grands groupes français se tenait jeudi à Paris, dans le bois de Boulogne. La ministre du travail Muriel Pénicaud y était attendue. Environ deux cents manifestants ont tenté de le perturber. Certains dans le calme, d'autres par la force. Résultat: trois voitures incendiées, 41 personnes interpellées. Et la ministre n'a finalement pas fait le déplacement.