Un début de panique bancaire sous le soleil de Madère. Un petit signe de plus que les "thérapies" appliquées à la crise financière mondiale ont échoué. Comme prévu. Analyse.
Pour son dernier budget portant sur une année pleine, le gouvernement avait prévu d'imposer une baisse des dépenses publiques. Mais rien ne s'est passé comme prévu et il a du faire plier sa majorité sur plusieurs mesures.
Le délégué général du groupe de protection sociale Malakoff Médéric, Guillaume Sarkozy, va être évincé de son poste. Le frère du chef de l'État devrait partir avec un chèque compris entre 1 et 2 millions d'euros.
En trois jours, trois hedge funds américains ont annoncé leur liquidation. Tous avaient investi lourdement dans les dettes à haut risque des entreprises. « Combien de hedge funds vont-ils faire faillite », se demandent des gérants, inquiets d’un effet domino.
À ceux qui espéraient une inflexion économique, même symbolique, en réponse à la colère qui est sortie des urnes, le gouvernement n’a pas tardé à répondre : pas question ! Dès ce lundi matin, il a annoncé que le veto à tout coup de pouce au Smic, en vigueur depuis 2008, se poursuivrait en 2016. Au risque d'alimenter encore un peu plus la désespérance sociale sur laquelle prospère le Front national.
Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public jeudi en début de soirée par la présidence française. Sur plusieurs points importants, une longue nuit de discussions a commencé. La version d'aujourd'hui, de plus en plus précise, est une mauvaise nouvelle pour le climat.
Alors que la COP21 tire à sa fin, l'impact des multinationales a été une fois de plus glissé sous le tapis. En France, le palmarès des dix multinationales les plus polluantes du point de vue climatique comporte trois cimentiers. Lafarge est le numéro 1 mondial du ciment, un matériau à l’origine de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Quelle que soit l'issue de la COP21, l'année 2015 sera celle de l'explosion des énergies renouvelables, en premier lieu des éoliennes. Plusieurs études d'analystes financiers montrent que cette évolution est inéluctable, même si les combustibles fossiles font de la résistance.
Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public ce mercredi après-midi par la présidence française. Sur tous les points importants, la discussion est toujours en cours. Il ne reste que 24 heures, la présidence française espérant conclure vendredi. La société civile fait de plus en plus savoir son inquiétude.
Mario Draghi a-t-il encore la main ? se demandent les milieux financiers, déçus par les mesures annoncées le 3 décembre par la BCE. Plus que des dissensions internes, la position de la Banque centrale européenne reflète la crainte des mouvements incontrôlables d’une finance totalement interconnectée. Les banquiers centraux ont engendré un monstre qu’ils redoutent de ne plus pouvoir maîtriser.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran balaye les arguments des banquiers pour s'opposer à tout contrôle de leur activité, arguments mille fois entendus.
Vendredi, les députés ont adopté un amendement obligeant les entreprises à dévoiler publiquement où sont situées leurs filiales et comment ils s'en servent. Un outil imparable pour repérer ceux qui jonglent entre les frontières pour alléger leur note fiscale. Mais l'exécutif ne veut pas que la France avance plus vite que l'Europe.
En 2014, le fonds d’investissement de la famille Rockefeller, héritière de la Standard Oil, l’entreprise fondatrice de l’industrie pétrolière américaine, stupéfie le monde économique en annonçant sa décision de désinvestir des énergies fossiles.
Le marché pétrolier croule sous les excès d'offre. Les prix ont plongé de plus de 60 % en un an. Mais l’OPEP a décidé de ne pas réduire sa production, sous la pression de Riyad, au risque de faire plonger encore plus les cours et de déséquilibrer les économies pétrolières.
La cour d'appel de Paris vient de rejuger, ce jeudi 3 décembre, l'affaire Adidas-Crédit lyonnais. Ce jeudi, de 20h30 à minuit, Mediapart vous a proposé, le documentaire Tapie et la République – Autopsie d’un scandale d’Etat, dont les auteurs sont notre collègue de Mediapart, Laurent Mauduit, et le réalisateur Thomas Johnson.
Sans WikiLeaks, l’accord sur les services en cours de négociation, pendant du traité transatlantique, serait resté totalement secret. WikiLeaks, en partenariat avec Mediapart et 12 autres médias et organisations internationaux, publie de nouveaux documents relatifs à l’énergie et aux transports routiers. La révélation de ces documents, en pleine COP21, est un exemple édifiant du double discours.