Dans les affaires de violences sexuelles, les personnalités mises en cause choisissent souvent d’esquiver les questions des journalistes, préférant monter leur propre opération de communication. Tout en dénonçant un « tribunal médiatique ». La presse, pourtant, ne se substitue pas à la justice.
Alors qu’Olivier Véran vient d’annoncer la généralisation de la troisième dose et l’obligation de celle-ci pour maintenir la validité du passe sanitaire, une partie des Français n’est toujours pas vaccinée. En banlieue parisienne, c’est plutôt par désintérêt pour la démarche que par défiance face aux vaccins.
Quatre accusés ont refusé de comparaître devant la cour d’assises, jeudi, après la décision d’anonymiser les policiers belges. L’un de ces enquêteurs n'a pas voulu répondre aux questions qui touchaient les failles de l’enquête belge.
En novembre 2021, nous avons consacré une émission consacrée aux révélations sur la complicité de la France dans les crimes de la dictature égyptienne. Ce sont ces informations qui valent à notre consœur de Disclose Ariane Lavrilleux, également collaboratrice de Mediapart, d’être placée en garde à vue depuis mardi. Elle était notre invitée.
Le député Meyer Habib (UDI) dirige les travaux d’une commission d’enquête sur l’affaire Sarah Halimi, dont il n’admet pas la conclusion judiciaire. Imposant son opinion lors des auditions, le député a aussi posté sur Facebook des éléments confidentiels. D’après nos informations, le président de l’Assemblée nationale l’a rappelé à l’ordre.
Tout en menant une bataille culturelle visant à banaliser leurs idées et ridiculiser celles de la gauche, les influenceurs de la fachosphère ont mis en place un écosystème numérique très rentable.
Influenceurs et youtubeurs d’extrême droite se jouent des règles de modération des plateformes, qui sont souvent réticentes à censurer leurs contenus. La justice, elle, manque cruellement de moyens.
Travailler et enquêter sur l’extrême droite en France, c’est s’exposer à des menaces, du cyberharcèlement, des insultes et du dénigrement. Et dans un milieu très masculiniste, être une journaliste femme est un facteur aggravant. Dénoncer ce déferlement de haine par la voie de l’interpellation ou le canal judiciaire n’a rien d’évident.
L’ancien président du conseil général des Bouches-du-Rhône peut conserver son mandat sénatorial, malgré sa peine d’inéligibilité à effet immédiat en première instance. Les « sages » refusent de le démettre sans jugement définitif à son égard.
Le député européen et porte-parole de Marine Le Pen est mis en cause pour provocation à la haine raciale. En parallèle, l’élu est visé par une autre enquête sur des soupçons de prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics.
Soupçonné de harcèlement sur son épouse, le député de la Gironde, Benoît Simian, sera jugé le 24 mars par le tribunal correctionnel de Bordeaux, selon des informations de Mediapart. L’Assemblée nationale avait refusé la levée de son immunité parlementaire pendant l’enquête judiciaire.
Une opération de police spectaculaire le 19 novembre, puis une émission de CNews avec Jordan Bardella ce mercredi... La place Gabriel-Péri, au cœur du quartier de la Guillotière, à Lyon, serait synonyme de délinquance. Notre partenaire Mediacités s’y est immergé plusieurs semaines. Reportage sur cette place aux enjeux complexes.
Ce mercredi 24 novembre, au moins vingt-sept personnes sont mortes noyées dans le naufrage de leur embarcation au large des côtes calaisiennes alors qu’elles tentaient de rejoindre l’Angleterre. Aucune traversée illégale de la Manche n’avait été aussi meurtrière auparavant.
Au moins vingt-sept personnes ont trouvé la mort dans le naufrage de leur embarcation dans la Manche mercredi 24 novembre, alors qu’elles tentaient de rejoindre la Grande-Bretagne. Les autorités françaises ont aussitôt répondu par des promesses de mesures répressives, alors que celles-ci sont précisément, pour partie tout du moins, à l’origine de la décision des exilés de quitter la France au péril de leur vie.
Alors que les arrestations se multiplient ces derniers jours dans les milieux d’ultradroite, la DGSI a, selon nos informations, redéployé des moyens humains pour faire face à cette menace. À ce jour, neuf enquêtes judiciaires sont en cours sous une qualification « terrorisme » et 53 militants mis en examen.
Réactualisé à l’aune du quinquennat écoulé, « L’Avenir en commun » est débarrassé des points qui avaient le plus fait polémique en 2017, comme l’hypothèse d’une sortie de l’Union européenne. Pour le reste, la continuité domine : VIe République, planification écologique et partage des richesses.