Depuis quatre ans, la plupart des attaques terroristes qui ont frappé la France ont été effectuées au moyen d’une arme blanche. Nécessitant peu de moyens, difficiles à détecter, ces attentats produisent un effet considérable comme l'a montré l'attaque de Nice jeudi matin.
Au lendemain des annonces du président de la République, le Sénat a rejeté le plan présenté par le gouvernement. En début d’après-midi, l’Assemblée nationale l’avait voté au terme d’un débat houleux, où les oppositions de gauche comme de droite ont remis en cause la méthode de l’exécutif.
Selon les informations de Mediapart, l’homme qui a été abattu par la police à Avignon après avoir menacé d’une arme de poing un homme d’origine maghrébine portait une veste siglée du logo « Defend Europe » du groupuscule d’extrême droite, Génération identitaire, dont il s’est revendiqué.
Alors qu’Emmanuel Macron convoque des conseils de défense pour gérer la crise sanitaire, comment s’y prennent les voisins européens ? Cet enjeu démocratique pèse sur le consentement des populations à respecter ces règles inédites. Tour d’horizon dans sept pays.
Trois personnes ont été tuées dans un attentat au couteau à Nice. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Après avoir longtemps assuré que la situation était sous contrôle et que tout était prêt en cas de recrudescence de l’épidémie, l’exécutif a finalement choisi de reconfiner l’ensemble du territoire à compter de vendredi et pour un mois. Une mesure qui signe l’échec de sa stratégie initiale.
Le reconfinement était écrit dans les courbes épidémiques. Mais depuis l’été, le gouvernement a laissé filer le virus, en agissant trop tard, jamais assez fortement. L’hôpital est donc de nouveau débordé par le Covid, alors qu’en Europe, d’autres font mieux.
Commandé par le gouvernement, un rapport confidentiel pointe les dysfonctionnements au sommet de l’État dans la gestion de la crise sanitaire. Mediapart en publie de larges extraits, alors que les leçons n'ont pas été tirées.
La stratégie tout feu tout flamme et très politique du gouvernement depuis l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine inquiète jusque sur les bancs de la majorité présidentielle. Certains interrogent la responsabilité des services de renseignement.
Une nouvelle vague de propos haineux dans l’audiovisuel a suivi l’attentat de Conflans, après une rentrée médiatique déjà largement dominée par la rhétorique de l’extrême droite. Le CSA aurait-il renoncé à jouer son rôle de régulateur ?
Dégradations, menaces, agressions : si l’on reste loin du « pic » constaté en 2015, plusieurs enquêtes ont été ouvertes. Certaines de ces affaires semblent émaner de l’extrême droite.
Seul accusé de « complicité » avec Amedy Coulibaly et les frères Kouachi, Ali Polat, entendu lundi et mardi, est resté en contact avec le tueur de l’Hyper Cacher jusqu’à la nuit du 6 au 7 janvier 2015. Il a prétendu chercher des armes pour des braquages. Il encourt une peine à perpétuité.
Entretien avec le philosophe Jean-Yves Pranchère, sur les différents camps qui s’affrontent autour de la laïcité à la française. La loi de 1905: un principe d’unité ou de séparation ?
Les mises en examen du délégué départemental Jérôme Harbourg et du candidat Serge Bourgeois font suite aux plaintes de cinq « colistiers » affirmant avoir été inscrits à leur insu sur la liste du RN à Iracoubo, une commune du littoral guyanais.
Mediapart retrace les circonstances, les rumeurs et les connexions qui, en deux semaines, ont amené un jeune radicalisé de 18 ans habitant dans l’Eure à assassiner un enseignant dans les Yvelines, à la veille des vacances scolaires.