Négocier ou pas avec les autorités ? Sur cette zone naturelle, où le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire prévoit d’ouvrir aux industriels un « parc écotechnologique » de 110 hectares, associations et activistes écologistes s’opposent sur l’attitude et les méthodes à adopter.
Des médecins et des infirmiers racontent qu’ils ne sont pas prêts à voir un nouvel afflux de malades. Parce que les effectifs manquent, que de nombreux lits sont fermés, et qu’il leur est insupportable de devoir choisir entre leurs patients.
Des pluies diluviennes et des crues brutales ont laissé des villages coupés du monde et des habitants « abasourdis » dans les Alpes-Maritimes, où des centaines de secouristes sont mobilisés. Une vingtaine de personnes étaient toujours portées disparues samedi. Côté italien, au moins deux personnes ont été tuées.
La campagne du deuxième référendum d’autodétermination a été marquée par la radicalisation des positions politiques. Alors que l’accord de Nouméa touche à sa fin, le dialogue entre loyalistes et indépendantistes est rompu. L’avenir de l’archipel est suspendu aux résultats du scrutin, dimanche.
Le ministre de l’intérieur a suivi l’avis du conseil de discipline qui avait demandé à l’unanimité leur départ. Deux d’entre eux contestent la sanction. L’enquête pénale, ouverte sur dénonciation d’un de leurs collègues, se poursuit.
Deuxième volet de notre cycle d’entretiens sur l’histoire franco-algérienne. Nous recevons Raphaëlle Branche, autrice de « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ? », une recherche menée auprès de dizaines de familles pour comprendre les « structures de silence » ayant entouré la guerre d’Algérie.
Parmi les mesures concernant l’éducation dans son discours contre le séparatisme, Macron a annoncé que l’instruction serait désormais obligatoire au sein de l’école dès l’âge de 3 ans et que les contrôles seraient renforcés dans les écoles privées hors contrat. Inutile, jugent les acteurs du secteur.
Le président de la République s’est exprimé, vendredi 2 octobre, sur le « séparatisme islamiste ». Cherchant un équilibre pour éviter « le piège de l’amalgame », il a toutefois cédé aux pressions de ceux qui souhaitaient voir ce sujet porté à l’agenda. En ouvrant un boulevard aux crispations identitaires.
Féminisme avec Alice Coffin, laïcité avec Nicolas Cadène, un dialogue Pierre Zaoui-Corinne Morel Darleux sur le Covid, le référendum à venir en Nouvelle-Calédonie… : tous les soirs, du lundi au jeudi, « À l’air libre » continue de déconfiner l’actualité.
La cour d’appel de Versailles a condamné La Poste pour son recours trop systématique dans un centre de tri à des sous-traitants, mal payés et moins bien traités que les facteurs classiques. D’autres enquêtes judiciaires, bien plus larges, sont en cours.
La rentrée est brutale pour la nouvelle municipalité marseillaise. Cafetiers et restaurateurs ne sont pas les seuls mécontents : des militants des quartiers populaires s’inquiètent du manque d'anticipation et de concertation.
Bien que la loi prohibe « toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts privés de nature à influencer ou à paraître influencer » ses décisions, la juridiction administrative a constitué un « groupe de contact » avec un lobby financier. Son vice-président annonce à Mediapart qu’il suspend ces échanges et saisit son collège de déontologie.
La semaine dernière, 150 migrants ont été repoussés loin de Paris par la police alors qu’ils cherchaient un lieu où dormir près de la porte d’Aubervilliers. Une vidéo montre que les forces de l’ordre ont fait preuve de violence, y compris envers des femmes et des mineurs.
Mis en cause dans le trafic des armes obtenues par Amedy Coulibaly, Claude Hermant, indicateur de la gendarmerie, a jugé devant la cour d’assises spéciale que les attentats auraient pu être évités. Les policiers et les gendarmes entendus eux aussi ont nié toute défaillance.
Reçue ce vendredi par le premier ministre avec d’autres acteurs de la solidarité, l’association défend un vrai revenu garanti pour tous les Français précaires. Aujourd’hui, le RSA est conditionné au respect de multiples démarches.
D’après nos informations, le suivi des sans-abri et des places d’hébergement disponibles est gravement perturbé, partout en France, depuis le 21 septembre et la mise en place d’un nouveau logiciel. Si l’exécutif dit ne pas encore mesurer l’impact engendré dans la prise en charge, les acteurs de terrain parlent d’un « chaos » et d’une « histoire de fous ».