Dans ce deuxième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle comment l’ancien chef des services secrets intérieurs a utilisé la police et les renseignements au profit de LVMH. Armes, passeports, notes confidentielles de l’Élysée, enquête fiscale, procédure judiciaire... C’est toute la machine d’État qui est mobilisée à des fins privées.
Le gouvernement a signé un accord majoritaire sur les rémunérations à l’hôpital, pour plus de 8 milliards d’euros. Mais ceux qui ne signent pas rejettent vivement l’accord, qui introduit une plus grande flexibilité encore des conditions de travail.
Estimant avoir fait l’objet d’un traitement « injuste et arbitraire », Álvaro Alabart Fernández-Cavada conteste son licenciement. En plein confinement, le diplomate avait jeté à la rue un couple d’employés de maison ukrainiens après être allé chercher leurs remplaçants philippins en Espagne.
Au nom du respect des civils victimes de conflits armés, l’armée française se targue de verser des indemnisations financières à ses « dommages collatéraux ». Sauf au Mali, où la France – en guerre depuis 2013 – a choisi de laisser les autorités maliennes réparer les dégâts commis par ses soldats. Mais le système n’a jamais fonctionné.
Le député François Ruffin réagit au micro de Mediapart à l’opération d’infiltration de son journal Fakir par Bernard Squarcini au profit de la multinationale LVMH. « Je trouve là qu’on a des services de police qui sont très nettement plus au service de LVMH qu’au service des Français », dit-il.
Comment d’anciens cadres socialistes peuvent-ils participer à un gouvernement conservateur conduit par un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, aux côtés de ministres de la même sensibilité ? La question invite à revenir aux sources du macronisme, un mouvement qui, loin de résulter d’un accident politique, a été engendré par le Parti socialiste et sa lente mais irrémédiable dégénérescence.
Dans le premier épisode de sa série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle que la présidence de LVMH a directement demandé à pouvoir « infiltrer » le journal indépendant Fakir afin de l’espionner en temps réel. L’opération a été pilotée par Bernard Squarcini, qui ne souhaite pas faire de commentaire. Le groupe LVMH non plus.
Mediapart commence, ce dimanche, la publication d’une série d’enquêtes multimédia d’un genre nouveau. Basées sur des interceptions judiciaires ayant visé l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, nos révélations mettent au jour l’existence d’un État dans l’État, où se mêlent intérêts privés et basse police.
La préfecture de Gironde a adopté la charte régissant les relations entre agriculteurs et riverains. Le texte permet de réduire les distances légales de pulvérisation de produits phytosanitaires à proximité des habitations. Il ne satisfait personne.
Des documents confidentiels de Santé publique France montrent que la situation échappe au système de veille sanitaire dès le 1er mars. Retour sur une série d’occasions manquées.
Les autorités ont eu les yeux rivés sur les hôpitaux mais, faute d’épidémiologie de terrain, nous n’avions pas idée de la partie immergée de l’iceberg. Comme pour les tests ou les masques, les données ont gravement manqué.
Pour Mediapart, le président du conseil scientifique fait son bilan, alors que l’état d’urgence sanitaire a pris fin samedi. Le professeur met en garde contre un relâchement face à l’épidémie, jusqu’au sommet de l’État.
La question des rapports entre experts et politiques ne se réglera pas à l’aune du Covid-19. Mais on peut déjà tirer des enseignements, pour moins de centralisme, plus de transparence et de démocratie.
Le premier ministre Jean Castex s’est rendu dimanche en Guyane, où l’épidémie de Covid-19 fait rage. Mais la France déçoit dans cette région frontalière avec le nord du Brésil. La politique de Jair Bolsonaro n’arrange rien.
Huit personnes sont mortes lors des inondations de 2015 à Mandelieu (Alpes-Maritimes). Révélations sur une enquête judiciaire dans laquelle les familles des victimes redoutent un classement sans suite.
Cinq associations humanitaires ont installé un camp d’une centaine de mineurs étrangers non accompagnés en plein centre de Paris. Un changement de stratégie qui passe par leur visibilisation, pour améliorer leur prise en charge par les pouvoirs publics.