Les deux fils et la fille de Dominique et Gisèle Pelicot ont été entendus par le tribunal alors que les débats approchent de leur fin. Tous trois ont raconté la découverte de l’horreur en 2020, et le cauchemar qui se poursuit encore aujourd’hui.
Après les experts, le tribunal correctionnel de Marseille a entendu, vendredi puis lundi, les familles des huit victimes des effondrements survenus en 2018. Toutes et tous racontent le souhait de leurs proches de déménager et les alertes lancées avant le drame.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur de possibles malversations au sein de cette structure, qui regroupe les membres du plus prestigieux des grands corps de fonctionnaires d’État, a appris Mediapart. Les soupçons de détournements portent sur un total de 1 million d’euros.
Officiellement, le 23 octobre, trois exilés ont trouvé la mort dans la Manche. Mais treize personnes restent portées disparues, ce qui pourrait en faire le pire naufrage de l’année, dans le secteur. Leurs proches restent en attente d’un corps, et de réponses de la part des autorités françaises.
Il y a quatre ans, plusieurs collégiens ont désigné leur professeur à Abdoullakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, contre de l’argent. Déjà condamnés pour ces faits par un juge des enfants, deux d’entre eux ont raconté lundi 18 novembre cet épisode devant le tribunal de Paris.
À l’appel du syndicat agricole majoritaire, FNSEA-JA, plus de 80 rassemblements se sont tenus lundi sur l’ensemble du territoire pour protester contre l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Récit à Amiens, où une trentaine de tracteurs ont convergé vers la préfecture.
Le très contesté chantier de rénovation urbaine de l’Alma à Roubaix, qui prévoit la démolition de près de 500 logements, a repris début novembre. Face aux autorités qui assument le passage en force, l’opposition citoyenne menée par Florian Vertriest poursuit le combat.
Fin 2020, cet agent du renseignement intérieur hors service avait gravement blessé un voisin d’une balle dans la jambe. La cour d’appel de Versailles vient de confirmer que le policier, révoqué depuis, serait jugé pour des « violences ayant entraîné une infirmité permanente ».
Difficultés à composer avec Parcoursup, culpabilité, santé mentale en berne… Près de 16 % des étudiants seraient aussi « aidants » auprès d’un proche malade ou handicapé. Un statut flou, peu pris en compte malgré le lancement en grande pompe d’une stratégie nationale sur le sujet il y a quatre ans.
Plusieurs femmes, dont l’une a déposé plainte en 2022, accusent l’ancien cadre dirigeant d’une entité de l’entreprise Orange. Le procès se tiendra en octobre 2025. Plus largement, la gestion de cette affaire par le groupe français est mise en cause.
L’ex-premier ministre s’est rendu au Bahreïn en juillet dans le cadre d’une vaste opération diplomatique et judiciaire en faveur du royaume. Il a été rémunéré 30 000 euros pour ce déplacement de trois jours, d’après des documents consultés par Mediapart.
Bernard Squarcini est poursuivi pour avoir à deux reprises fait placer sur écoutes le policier Franck Alioui, partie civile dans l’affaire, sous des prétextes fallacieux. Les liens du préfet avec l’équipe du Wagram remontent à la surface.
Après les réquisitions du parquet dans l’affaire des assistants, demandant notamment une peine d’inéligibilité immédiate à son encontre, Marine Le Pen dénonce une « atteinte très violente à la démocratie » et une « peine de mort politique ». Cette rhétorique populiste se heurte à la réalité des faits.
Le psychiatre Laurent Layet a expertisé près de la moitié des accusés du procès Mazan, dont Dominique Pelicot. Dans un entretien à Mediapart, il évoque les « facteurs de risque » qui peuvent faire passer de victime à auteur de violence, alors qu’un quart des mis en cause disent avoir subi des abus dans leur enfance.
Les interrogatoires des accusés sont presque terminés au procès des viols de Mazan jugeant 51 hommes pour des viols, sous soumission chimique, de Gisèle Pelicot. Entre sexisme, déni et victimisation, leurs propos sont souvent exaspérants. Mais tellement révélateurs.
Se rangeant aux arguments du ministère des armées, la juridiction a estimé qu’elle n’était pas compétente pour juger de l’attitude des autorités politiques et militaires françaises en 1994. Le tout au nom d’une très vieille jurisprudence datée du XIXe siècle.