Jeudi, le ministère de l’intérieur a notifié aux porte-paroles du collectif écologiste des « éléments complémentaires », dont Mediapart a pris connaissance, justifiant « le maintien du projet de dissolution » repoussé depuis plusieurs semaines. La décision pourrait intervenir dès mercredi prochain.
Alors que le gouvernement promet la création de 200 000 places d’accueil du jeune enfant, le business des crèches privées échappe toujours au contrôle de l’État. Le réseau Montessori NeoKids, qui vient d’être placé en redressement judiciaire, en est la parfaite illustration.
Au nom du « risque d’affrontements » et de « dégradations » par des « manifestants radicaux », le préfet veut empêcher la tenue d’une marche et d’un concert contre le tunnel ferroviaire. Le tribunal administratif de Grenoble, saisi par les organisateurs, a validé l'interdiction.
Les investigations portent, d’après nos informations, sur les menaces de mort et le harcèlement en ligne à caractère antisémite subis par le fonds privé Merci, à l’origine du projet d’installation de réfugiés à Callac, dans les Côtes-d’Armor.
Sarah El Haïry a annoncé vouloir, dès l’an prochain, intégrer le SNU au temps scolaire des classes de seconde. Sur la base du volontariat des élèves et des enseignants, pour le moment. Il s’agit de sauver le soldat SNU, coûte que coûte, et aux dépens des programmes, critiquent les organisations syndicales et de jeunesse.
Marine Le Pen a toujours justifié son emprunt russe par le refus politique que lui auraient opposé les banques françaises. Un rapport que s’est procuré Mediapart démontre qu’en réalité, ces refus de prêt s’expliquaient par des raisons économiques : la dette du parti et sa mauvaise gestion financière. L’inspection générale des finances et l’inspection générale de l’administration dézinguent une possible « banque de la démocratie » que le RN appelle de ses vœux.
Le procès en appel d’Alexandre Benalla et de Vincent Crase s’est achevé ce jeudi avec les plaidoiries de la défense. La cour d’appel de Paris rendra sa décision fin septembre.
L’école discrimine-t-elle ? Le sociologue Choukri Ben Ayed se saisit dans un nouvel ouvrage du débat en s’appuyant sur le cas des descendants de l’immigration nord-africaine. Si le propos bouscule, le livre est un vibrant plaidoyer pour un respect plein et entier du droit à l’éducation.
Emmanuel Macron vient d’annoncer la relocalisation dans les semaines qui viennent de la production de vingt-cinq médicaments. Mercredi soir, le collectif IVG révoltée s’est réuni pour demander que la pilule abortive soit considérée, elle aussi, comme prioritaire.
Le journaliste aux travaux controversés et aux tweets xénophobes a été auditionné jeudi par la commission d’enquête sénatoriale. Il a notamment révélé avoir cumulé la subvention du fonds Marianne avec un contrat de « consultant », rémunéré par le ministère de l’intérieur.
En 2022, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement a émis 629 avis défavorables aux demandes d’écoute des services spéciaux, visant en partie la mouvance écologiste. L’autorité indépendante souligne que « les convictions politiques ou syndicales n’ont pas à être contrôlées ».
Depuis près d’un an, un groupe transpartisan d’une centaine de députés, de LFI à LR, travaille sur une régulation de l’installation des médecins libéraux dans les zones à forte densité. Leur amendement a échoué face à une alliance du RN avec le parti présidentiel.
L’évêque d’Angoulême a fermé les yeux pendant des années sur des agressions sexuelles au sein d’une communauté qu’il dirigeait en Bretagne, selon les témoignages et documents rassemblés par Mediapart. Ces éléments montrent aussi que le religieux continue d’exercer des pressions sur les victimes et les lanceuses d’alerte. Hervé Gosselin dément et affirme que « travailler à l’apaisement des victimes » est sa « priorité ».
Alors que Marlène Schiappa était auditionnée mercredi 14 juin dans le cadre de la commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne, des membres du Sénat et du gouvernement sont gênés face à la question d’une possible démission de la ministre.
Une peine de dix-huit mois de prison avec sursis a été réclamée ce mercredi devant la cour d’appel de Paris contre l’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron, rejugé pour une douzaine de délits.
La ministre a été auditionnée, mercredi 14 juin, par la commission d’enquête sénatoriale pendant plus de trois heures. Placée face aux nombreuses contradictions du dossier, elle s’est défendue en se défaussant sur son cabinet et sur l’administration. À l’entendre, le portefeuille qu’elle occupait Place Beauvau n’était dirigé par personne. Et ses collaborateurs fonctionnaient en autogestion.