Après la décision du PS d’ouvrir la voie à une alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour les législatives, l’hypothèse prend forme d’une union de toute la gauche et des écologistes en juin. Même si le jeu de poker menteur n’est jamais loin.
Une partie des catholiques s’émeut de la position ambiguë de la Conférence des évêques qui refuse de prendre position pour le second tour de l’élection présidentielle.
Le parcours de Patrick Barriot, possible ministre de la santé si Marine Le Pen devait être élue, mérite attention : il a épousé la cause serbe pendant le conflit yougoslave, il a aussi entretenu une longue correspondance avec le terroriste américain Theodore Kaczynski.
Dans la plupart des affaires financières qui la visent, elle ou son parti, Marine Le Pen se dédouane en assurant qu’elle n’était pas au courant, et renvoie la responsabilité à d’autres. Quand elle ne refuse pas carrément de se rendre aux convocations des juges.
Sans illusions sur un deuxième quinquennat Macron, Michel Zecler, Doria Chouviat, Assa Traoré, Jérôme Rodrigues, Antoine Boudinet et Amal Bentounsi n’iront pas tous voter pour lui. Mais ils s’opposent résolument à Marine Le Pen.
Présidentielle, débrief du débat, Philippe Martinez... Cette semaine, dans « À l’air libre », des enquêtes, des reportages, des interviews… et, surtout, un ton que vous n’entendrez pas ailleurs.
Les résultats du premier tour de la présidentielle étaient à peine tombés que les appels à la mobilisation se sont multipliés partout en France. À Paris, notamment, cette opposition s’est caractérisée par un blocage massif des universités.
À Rouen, fief historique du Parti socialiste, Emmanuel Macron a recueilli 30 % des suffrages exprimés au premier tour de la présidentielle. Avec un électorat largement composé de personnes issues de la gauche, qu’Édouard Philippe est venu mobiliser jeudi soir, pour sa dernière réunion publique.
Dans ce quartier populaire de Montpellier, les habitants perçoivent le second tour de l’élection présidentielle comme un fardeau, estimant avoir le choix entre la « peste et le choléra ». Certains, dans une logique de « vote sanction », vont jusqu’à penser faire barrage à Emmanuel Macron plutôt qu’à Marine Le Pen.
Chaque jour, l’actualité de la campagne présidentielle 2022 passe sous les regards et les crayons affûtés de notre équipe de dessinateurs et dessinatrices. Aujourd’hui : Sié.
Marine Le Pen a rejoué son débat raté face à Macron lors de son dernier meeting dans le Pas-de-Calais. Dans la salle survoltée, la colère dominait parmi ses sympathisants qui craignent une élection « truquée ».
L’ex-directeur du Refuge, une fondation venant en aide aux LGBTI+, mis en cause par d’anciens jeunes intervient toujours dans des lycées malgré une interdiction de contacts avec des mineurs. Alerté à plusieurs reprises, le cabinet de Jean-Michel Blanquer laisse faire.
Une procuration plutôt qu’un aller-retour en avion pour aller voter. Monsieur Jean Castex, si vous ne le faites pas pour vous, faites-le au moins pour les autres.
Présent mardi soir à un dîner de « soutien » au président sortant organisé à la Grande Mosquée de Paris, le consultant a été mis en retrait jusqu’à la fin de la campagne, d’après nos informations. L’ex-eurodéputé EELV parle d’une décision prise « d’un commun accord » avec la chaîne du groupe Bolloré, en raison des règles sur l’égalité des temps de parole. Elles n’avaient pourtant aucune raison de s’appliquer à sa personne.
L’élection de Marine Le Pen ouvrirait une ère de paralysie et de conflits à Bruxelles. Si le précédent assourdissant du Brexit est encore frais dans les mémoires, l’inquiétude semble moins vive qu’en 2017, en raison de la guerre en Ukraine.