Au pouvoir depuis trente ans grâce au soutien de la France, le président tchadien sortira probablement vainqueur, une fois encore, du scrutin présidentiel de dimanche. Victoire d’autant plus prévisible que ses véritables opposants ont retiré leur candidature pour ne pas cautionner une mascarade électorale acceptée d’avance par Paris.
L’université franco-tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée, projet-phare de la coopération entre la France et la Tunisie de l’ère Macron, devait être le hub universitaire du continent africain. Deux ans après son lancement, elle est au cœur d’une tourmente qui mobilise jusqu’à l’instance tunisienne de lutte contre la corruption.
Aux États-Unis, les actes racistes envers les Américains ou les immigrés originaires d’Asie du Sud-Est ont explosé pendant la pandémie, jusqu’à doubler à Los Angeles. Un phénomène auparavant peu visible, alimenté entre autres par la rhétorique xénophobe de Donald Trump.
Après que Dassault et Thales ont versé des millions de commissions occultes à un intermédiaire poursuivi pour blanchiment, les industriels ont obtenu que les clauses anticorruption soient retirées des annexes à l’accord sur les Rafale signé en septembre 2016 par Jean-Yves Le Drian.
Un ancien juge britannique rend publique, ce mercredi 7 avril, une enquête consacrée au rôle joué par le régime d’Abou Dhabi dans les coulisses de l’institution mondiale de la police.
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International après avoir été rapporteuse spéciale des Nations unies, dénonce des « lois liberticides » en France et la « responsabilité de la France dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », notamment via la vente d’armes à l’Arabie saoudite.
Lundi, la secrétaire au Trésor étasunienne Janet Yellen a annoncé qu’elle souhaitait mettre fin à la concurrence fiscale grâce à un taux minimum d’imposition mondial. C’est un changement de logique majeur qui mettrait à mal certains paradis fiscaux et beaucoup d’idées très ancrées dans les milieux économiques.
Selon des témoignages recueillis par Mediapart à Beyrouth et à Paris, la rétractation de l’intermédiaire dans l’affaire libyenne est liée à des promesses financières venues d’intermédiaires proches des réseaux sarkozystes, mais aussi à un climat de menaces entretenues autour de lui.
Profitant d’une réponse internationale faible et divisée qui laisse la responsabilité de combattre la junte à un gouvernement civil en exil et aux organisations ethniques armées, les militaires confortent leur mainmise sur un pays livré à lui-même mais uni contre l’armée.
L’ex-patronne du Parquet national financier, Éliane Houlette, a classé l’affaire de la vente des Rafale à l’Inde contre l’avis d’un de ses adjoints chargé du dossier. Les noms des deux derniers présidents apparaissent dans le dossier. Il fallait « préserver les intérêts de la France », a justifié la magistrate.
À l'approche de la visite du ministre Jean-Yves Le Drian en Inde, et dès la publication de «Rafale Papers», les médias et les internautes s’en sont largement fait l’écho. Le parti du Congrès a exigé une enquête indépendante sur la vente des chasseurs. Le parti de Modi au pouvoir dénonce, lui, des accusations sans fondement.
Alors que Riad Salamé fait déjà l’objet d’une enquête en Suisse pour soupçons de blanchiment d’argent aggravé au détriment de la Banque du Liban, les initiatives d’avocats et activistes se multiplient pour pousser d’autres juridictions européennes à se saisir de l’affaire. Plusieurs plaintes ont notamment été déposées au Royaume-Uni, où se trouve une importante part du patrimoine du gouverneur.
Mediapart poursuit son enquête sur la guerre secrète menée par les États-Unis et Israël contre les réfugiés de Palestine. En 2019, après avoir sauvé son institution du désastre financier créé par le retrait de Washington, le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, Pierre Krähenbühl, est violemment mis en cause dans un rapport interne. Il est aujourd'hui blanchi.
Alors que les scandales de corruption affaiblissent la monarchie, l’Espagne commémore la Seconde République, une période complexe, et sa grande figure, Manuel Azaña.
L’Agence française anticorruption (AFA) a découvert qu’en marge du contrat à 7,8 milliards des Rafale vendus en 2016 par la France à l’Inde, Dassault a engagé 1 million d’euros en faveur d’un intermédiaire poursuivi pour blanchiment. Mais l’AFA a enterré le dossier. Premier volet de l’enquête de Mediapart.
Les paysans indiens sont toujours mobilisés malgré la suspension, en janvier, de la réforme à l’origine du mouvement. Les projets de loi du gouvernement ont pour ambition de déréguler le marché agricole. Explications avec l’économiste indienne Bina Agarwal.