Le juge espagnol Baltasar Garzón a rencontré l’ex-président brésilien Lula da Silva dans sa prison. Le magistrat, qui appartient à l’organisation de juristes internationaux réclamant la liberté de l’ancien chef d’État, a rendu compte de cette visite dans un article publié par infoLibre, partenaire de Mediapart en Espagne.
La vaste opération anticorruption a permis à Jair Bolsonaro de se débarrasser de son principal rival à la présidentielle, Lula, et d’être élu il y a un an. Mais aujourd’hui, la priorité n’est plus à la lutte anticorruption et le dirigeant de gauche, emprisonné depuis 2018, pourrait même recouvrer la liberté.
Le Brésil de Lula a été l’objet des rêves d’une gauche européenne. Celui de Bolsonaro s’apparente à un cauchemar mené par d’anciens « Chicago Boys ». Saisir à la fois les échecs endogènes des gauches latinos et la soif de revanche d’une petite élite ultra-libérale peut clarifier un regard brouillé et clivé sur le géant lusophone.
Le philosophe brésilien revient sur la victoire à la présidentielle de Jair Bolsonaro le 28 octobre 2018, ce qu’elle a entraîné depuis et ce qu’elle prépare pour demain. Faut-il boycotter le Brésil, devenu le laboratoire mondial du néolibéralisme autoritaire ?
Dans une allocution martiale, le président américain a révélé dimanche que le chef de l’organisation djihadiste État islamique avait trouvé la mort au cours d’une opération de l’armée américaine dans le nord-ouest de la Syrie.
Mobilisations massives dans l’éducation l’an dernier et en ce moment à Chicago, conflit historique de cinq semaines chez General Motors : après des années d’atonie sociale, les travailleurs américains commencent à réutiliser l’arrêt de travail et les blocages pour faire entendre leurs revendications.
Le vaste mouvement de contestation qui touche le Liban entre dans son onzième jour. S’il est marqué par une critique inédite des partis de la scène politique chiite, Hezbollah et Amal, il doit aussi faire face depuis quelques jours à des tentatives d’intimidation.
La non-violence comme principe est souvent critiquée par les militants plus radicaux. La donne politique mondiale et l’urgence écologique ravivent ce débat stratégique très ancien. Et s’il était mal posé ? C’est en tout cas une thèse qui se développe dans les mobilisations récentes.
La journaliste marocaine Hajar Raissouni, jetée en prison pour avortement illégal et débauche, a été graciée par le roi du Maroc. Mais tout reste à faire dans ce pays où les libertés (individuelles, de la presse, d’opinion) sont bafouées. Mediapart en débat avec les journalistes marocains Aida Alami et Hicham Mansouri.
Avec l’électoraliste Pierre Martin, Mediapart revisite les nombreux paradoxes qui ont émaillé les élections fédérales du 21 octobre. Si le gouvernement minoritaire des libéraux verra bien le jour, la durée de la mandature est incertaine.
Le chef d’une large coalition de centre-gauche, Alberto Fernández, est donné nettement vainqueur à la présidentielle de ce dimanche 27 octobre, face au président de droite Mauricio Macri, fortement critiqué pour sa gestion de la crise économique.
Alors que l’extrême droite s’approprie les mots d’ordre scandés il y a 30 ans au moment de la chute du mur de Berlin, la gauche au pouvoir est, à l’approche du scrutin régional du 27 octobre, sous le feu des critiques pour sa condamnation jugée trop faiblarde de l’ancienne dictature communiste.
Dans un rapport remis jeudi 24 octobre, que Mediapart dévoile, la rapporteuse spéciale de l’Organisation des nations unies (ONU) Agnès Callamard s’inquiète de la tolérance des États abolitionnistes, dont la France, « vis-à-vis de l’imposition de la peine de mort à leurs ressortissants à l’étranger, au mépris de leurs obligations légales et de leurs positions morales ».
Le président turc Erdogan, qui a acheté 460 millions d’euros d’armes à la France depuis 2009, ne pourra plus en importer s’il poursuit son offensive contre les Kurdes. Une menace de Paris dont il n’a tenu aucun compte. Mais l’Arabie saoudite qui en a acheté plus de 11 milliards peut continuer, sans encourir les reproches de la France, à multiplier les crimes de guerre au Yémen…
Le transfert des restes du dictateur, quarante-quatre ans après son décès, dans un cimetière municipal de la banlieue de Madrid devait avoir lieu jeudi dans la matinée. À la manœuvre, le chef du gouvernement socialiste Pedro Sánchez. Celui-ci est accusé sur sa gauche d’instrumentaliser une mesure démocratique nécessaire, en pleine campagne électorale.
BP, Chevron, ExxonMobil, Shell, Total et des groupes de pression alliés ont dépensé plus de 250 millions d’euros pour des campagnes de lobbying « destinées à retarder, affaiblir et saboter l’action en faveur du climat » entre 2010 et 2018. La France est également concernée.