À l’issue de plusieurs semaines de combats, le dernier réduit territorial des islamistes de Daech en Syrie a disparu. Ce n’est pas la première fois que l’on annonce la mort de l’organisation, mais il semble, cette fois-ci, que son affaiblissement soit irréversible.
Après Lula, un autre ancien président brésilien est actuellement en prison : Michel Temer, poursuivi pour plusieurs affaires de corruption. Son arrestation signe une victoire de l’opération « Lava Jato » mais pourrait compliquer le mandat de Jair Bolsonaro, qui a besoin du soutien du parti de son prédécesseur pour conduire ses réformes.
Au cinquième vendredi de manifestation en Algérie, la mobilisation est toujours aussi exceptionnelle contre une prolongation du mandat du président Bouteflika et une transition menée par le régime tant décrié. Le pouvoir est de plus en plus affaibli.
Dimanche, plus de 51 millions de Thaïlandais sont appelés à voter aux élections législatives, une première depuis huit ans. Face à la junte militaire au pouvoir, et en dépit des violences passées, des voix de la réconciliation nationale sont parvenues à transformer le scrutin en un référendum sur la mainmise de l’armée.
Un cyclone tropical intense a balayé la semaine dernière l’Afrique australe, causant la mort de plusieurs centaines de personnes et d’immenses dégâts matériels. D’après l’ONU, cela pourrait être « l’un des pires désastres météorologiques jamais enregistrés dans l’hémisphère Sud ».
Citée comme témoin par Bernard Tapie, Christine Lagarde ne viendra pourtant pas à la barre. Parce que son emploi du temps de patronne du FMI ne le lui permet pas ? C’est inexact, et Mediapart en a trouvé la preuve.
Noursoultan Nazarbaïev a démissionné mardi 19 mars du poste de président du Kazakhstan, après vingt-huit ans de règne autoritaire sur son pays. Il était le dernier dirigeant de l’époque soviétique encore en poste.
Étudiants, femmes, médecins, écolos, habitants de quartiers : la société civile est en pleine ébullition en Algérie. Pour la quatrième semaine consécutive, la mobilisation ne faiblit pas. « Nous sommes ceux et celles que nous attendions », semblent dire ces citoyens et citoyennes qui défilent pacifiquement dans les rues. Et s’auto-organisent en inventant de nouveaux modes d’échanges et de diffusion de leurs revendications.
L’assemblée politique du Parti populaire européen (PPE) a voté à une quasi-unanimité mercredi 20 mars la suspension du Fidesz, le parti de Viktor Orbán. La mesure n'est cependant que temporaire et cosmétique. Derrière cette prise de conscience de la droite européenne, se cache en réalité une nouvelle manœuvre du premier ministre hongrois et de ses alliés.
Dans Mediapart Live, nos invités débattent des ressorts de la mobilisation inédite du peuple algérien, et des réponses d’un régime autoritaire débordé par sa société. Retrouvez les deux plateaux de notre émission.
Avec le journaliste Jean-Baptiste Mouttet et la chercheuse Yoletty Bracho, retour sur le vécu des milieux populaires et l’identité des camps politiques qui s’affrontent.
À partir de 18 heures, retrouvez notre émission en clair et en direct. Au menu : deux heures consacrées à la révolte du peuple algérien ; trois entretiens avec des représentantes de listes européennes à gauche (Manon Aubry, Karima Delli et Marie-Hélène Bourlard) ; et retour sur la situation au Venezuela.
Hors champ, le pouvoir maduriste et ses soutiens répriment dans la violence. Les quartiers populaires, qui avaient précédé par des mobilisations l’autoproclamation de Juan Guaidó comme président, sont en première ligne. Les soutiens du président « socialiste » assurent, eux, faire face à des « délinquants ».
Notre journaliste Amélie Poinssot publie Dans la tête de Viktor Orbán (Solin/Actes Sud), une enquête intellectuelle décryptant les dessous de son influence grandissante en Europe. En voici les bonnes feuilles.
Sous l’influence de puissantes ONG occidentales, la politique de conservation de la nature menée dans les forêts du bassin du Congo, deuxième poumon de la planète, fait polémique. Sous le feu des critiques : WWF, très impliqué dans le projet de création d’un parc national.
Mise en ligne des millions de fois, la vidéo tournée en direct par l’auteur de l’attentat islamophobe a mis en lumière l’incapacité de Facebook et YouTube d’assurer une modération efficace. Et donné de nouveaux arguments aux tenants d’une régulation plus vigoureuse.