Malgré l’opposition de la France, les Européens ont donné leur feu vert, lundi 15 avril, à l’ouverture de négociations commerciales avec les États-Unis. S'agit-il d'un retour déguisé du TTIP, qui avait avorté en 2016? Entretien avec l’activiste Lora Verheecke à Bruxelles.
Le parti d’extrême droite autrichien, le FPÖ, engagé dans une coalition gouvernementale avec les conservateurs, est dans la tourmente. En cause : ses liens avec le mouvement identitaire autrichien, l’IBÖ, visé par plusieurs enquêtes notamment pour « soupçon de participation à une organisation terroriste », après les attentats en Nouvelle-Zélande.
Une fuite inédite de documents classés « secret défense » révèle l’usage massif d’armes françaises dans la guerre au Yémen. Et un mensonge d’État à leur propos.
Les armes vendues par la France contribuent à affamer des millions de Yéménites. Selon une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, « affamer les civils comme méthode de guerre peut constituer un crime de guerre ».
Les généraux soudanais affirment qu’ils n’interviendront pas dans la composition du gouvernement civil qu’exige l’opposition. Mais, pour l’instant, aucune date n’est arrêtée pour ce transfert de pouvoir et l’armée refuse que le dictateur déchu soit remis à la justice internationale.
Le grand historien israélien qui a remis en cause les mythes du peuple juif dans un essai célèbre vient de publier un polar, La Mort du Khazar rouge, dans lequel il poursuit son œuvre iconoclaste, au sens originel du terme.
Alors que le régime syrien crie victoire, les trois coauteurs du livre Dans la tête de Bachar al-Assad examinent pour Mediapart la situation en Syrie, qui entre dans sa neuvième année de guerre. Pour Subhi Hadidi, Farouk Mardam-Bey, tous deux syriens, et Ziad Majed, un chercheur libanais, rien ne pourra se faire à l’avenir sans la Russie, ce qui rend impossible tout retour à la situation antérieure à 2011.
Élu depuis 100 jours, le président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro voit déjà sa crédibilité mise à mal par des soupçons de corruption et par ses liens avec des milices armées. Pour détourner l’attention, Bolsonaro suscite depuis trois mois des polémiques incessantes via Twitter. Ses partisans l’ont surnommé « le mythe ». Mais qu’y a-t-il derrière le mythe ?
L’agence française de développement a annulé la publication d’un dossier sur le Mali qui devait paraître dans sa revue Afrique contemporaine. En cause, des articles qui ont déplu, mettant à mal la stratégie de la France ou les autorités du Mali. Mediapart publie l’un d’eux, consacré aux accusations visant l’armée malienne.
Comment freiner l’emprise du secteur privé sur les décisions prises entre les murs des institutions de l’UE ? À l’approche des européennes, débat vidéo avec l’universitaire Cécile Robert et l’activiste Martin Pigeon.
Le pays, qui avait accueilli plus d’un million de réfugiés libyens après les soulèvements de 2011, regarde avec appréhension l’attaque du maréchal Haftar sur Tripoli. La France, elle, est critiquée pour les ambiguïtés de sa politique en Libye.
En proie à une crise des ordures et à de nombreuses manifestations depuis un an, la région de Moscou pense avoir trouvé la parade en envoyant des tonnes de déchets par trains entiers à 1 000 kilomètres au nord de la capitale, où les autorités régionales ont lancé en toute discrétion la construction d’une nouvelle décharge. Les habitants organisent la résistance.
La justice espagnole enquête sur les agissements d’une « brigade patriotique » visant à décrédibiliser, de 2012 à 2016, les opposants politiques à la droite de Mariano Rajoy alors au pouvoir. Pour Pablo Iglesias (Podemos), ces « égouts d’État » fonctionnent encore.
Mercredi, la Cour suprême indienne a annoncé qu’elle examinait la demande d’ouverture d’enquête sur le contrat Rafale conclu entre le gouvernement et Dassault Aviation. À Paris, l’ONG Sherpa a récemment transmis une note au Parquet national financier pour recenser les possibles « irrégularités » qui ont émaillé la signature de ce contrat. Au moment même où la France a effacé plus de 140 millions d’euros de dette fiscale de l’industriel indien Anil Ambani, partenaire de Dassault sur le contrat Rafale.
Pour l’instant, la justice américaine ne reproche au fondateur de WikiLeaks que d’avoir tenté de pirater le mot de passe d’un réseau protégé de l’armée américaine, une infraction punissable de cinq années de prison. Cette incrimination, qui pourra par la suite être complétée par d’autres, est un moyen de nier la qualité de journaliste de Julian Assange et celle d’organe de presse de WikiLeaks.