Le premier ministre Justin Trudeau et son entourage, accusés d’avoir fait pression sur une ancienne ministre de la justice pour qu’elle intervienne dans une procédure judiciaire impliquant une société d’ingénierie, ont tenté de reprendre la main cette semaine. L'affaire fragilise le premier ministre à quelques mois des élections fédérales.
Le traité FNI de 1987 sur les forces nucléaires intermédiaires a été la clé de voûte de la sécurité européenne. Donald Trump a décidé de s’en retirer. En réponse, Vladimir Poutine fait de même. L’inquiétude monte : toute l’architecture du désarmement nucléaire est menacée, une nouvelle course aux armements s’engage. Et l’Europe pourrait redevenir un champ de bataille.
Alors qu’une nouvelle journée de manifestations baptisée « le jour de la chute finale » s’annonce, le clan Bouteflika perd des soutiens. État des lieux des clans au pouvoir et des défections.
En 2018, la mobilisation historique des femmes pour la légalisation de l’IVG en Argentine s’était soldée par un échec au Sénat. Les féministes espèrent faire du droit à l’avortement un thème phare de la campagne pour les élections présidentielle et législatives cette année.
Ce serait peu de dire que le Maroc s’intéresse à ce qui se passe actuellement en Algérie. Pouvoir, journalistes, militants et simples citoyens ont depuis quelques semaines les yeux rivés sur l’autre côté de la frontière, fermée depuis bientôt un quart de siècle. Avec cependant des regards différenciés.
Que se passe-t-il en Algérie ? Comment expliquer le soulèvement qui secoue le pays depuis le 22 février ? Comment réagit le pouvoir algérien ? Nos journalistes Rachida El Azzouzi et René Backmann répondent à vos questions. En accès libre.
Mediapart a sollicité quatre universitaires pour dresser la cartographie de mouvements féministes en pleine ébullition, de l’Amérique centrale à l’Amérique du Sud, en passant par l’Espagne, où la mobilisation pour le « 8-M » fut massive l’an dernier. Deuxième épisode de notre série.
Face à la candidature factice d’un président incapable de gouverner, absent et muet, ainsi qu’à la colère d’un peuple qui refuse cette mascarade, l’Élysée et le Quai d’Orsay avaient le choix entre garder le silence, c’est-à-dire apporter un soutien inavoué au régime, ou prendre position, ce qui les exposait à l’accusation d’ingérence. Leur choix a donc été de s’exprimer sans rien dire.
Le gendre de Donald Trump revient d’une tournée au Moyen-Orient où il a rencontré le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Il entendait vendre son « plan de paix » israélo-palestinien, mais aussi, selon toute probabilité, des centrales nucléaires.
En Autriche, le ministère de l’intérieur, aux mains du FPÖ, le parti d’extrême droite, veut créer une agence fédérale responsable de la prise en charge des demandeurs d’asile et mettre ainsi fin aux contrats des ONG auxquelles, jusqu’à présent, était confiée cette mission. Une annonce qui s’inscrit dans un contexte de tensions entre les associations et le gouvernement.
Une enquête préliminaire, ouverte à la suite d’une plainte de l’association Sherpa, vise à vérifier si le clan Guelleh, au pouvoir à Djibouti, a acquis frauduleusement des biens immobiliers à Paris. Emmanuel Macron se rend bientôt à Djibouti.
Révélé par des « lanceurs d’alerte » iraniens, un fichier confidentiel de la justice iranienne dévoile l’intégralité des arrestations dans la province de Téhéran pendant trente ans. Il témoigne de l’ampleur de la répression, notamment contre les opposants politiques au régime.
Avec Un printemps à Téhéran, le journaliste Armin Arefi publie un livre-reportage qui se penche sur les multiples bourgeonnements de la société iranienne, malheureusement contrecarrés par un régime qui maintient sa poigne de fer sur le pays.
Réunis à Hanoï la semaine dernière, Kim Jong-un et Donald Trump ont échoué à trouver un accord de dénucléarisation. Leur sommet n’en reste pas moins riche d’enseignements. Car en dépit des ratés, la politique nord-coréenne de Trump est jugée positivement à Séoul.
Un an et demi après son discours de la Sorbonne, Emmanuel Macron a publié une tribune censée lancer la campagne française des européennes. Un texte sans annonce fracassante, grâce auquel le président, affaibli en France comme à Bruxelles, espère renouer avec l’élan européen du début de son quinquennat.
Le Parti populaire européen (PPE) ira-t-il jusqu’au bout ? Lundi 4 mars, douze formations membres du grand parti de la droite européenne ont demandé l’exclusion ou la suspension du Fidesz, le parti de Viktor Orbán. Un tir groupé qui semble fragiliser le premier ministre hongrois, mais qui ne préjuge pas du résultat. Les Républicains français n'ont pas appuyé l'initiative.