Élu lundi 18 décembre pour succéder à Jacob Zuma à la tête de l’African National Congress (ANC), l’ancien protégé de Mandela aura fort à faire pour sortir son parti de la corruption et du clientélisme généralisé dans lequel il a sombré.
L’un est exilé à Bruxelles, l’autre est en prison à Madrid : Carles Puigdemont et Oriol Junqueras, anciens alliés à la tête de la Catalogne, bataillent pour devenir la première force du bloc indépendantiste, au soir du 21 décembre. Coulisses d’une campagne sans précédent.
Le tout nouveau gouvernement autrichien a prêté serment ce lundi 18 décembre. Le jeune chancelier conservateur Sebastian Kurz a donné six ministères sur quatorze à l’extrême droite du FPÖ. Une alliance qui soulève bien peu d’indignation en Europe.
Rassurés par de récentes victoires, certains démocrates américains rêvent de reprendre le Congrès d’ici un an en surfant sur le rejet de Donald Trump. Mais le parti, qui compte aussi peu d’élus que dans les années 1920, commence tout juste à se remettre.
Le fils du roi Fahd d’Arabie saoudite, le sulfureux prince Abdelaziz ben Fahd, pouvait tout demander à Saad Hariri. Une division « VIP » créée au sein du groupe de BTP de la famille Hariri était chargée des besoins du prince, y compris d’« attirer des femmes sans méfiance » dans sa suite. Un temps donné pour mort en novembre, le prince n’est pas réapparu depuis la purge de Riyad.
Dans un livre d’enquête fondé sur des archives sud-africaines, Hennie Van Vuuren remet en cause plusieurs lieux communs sur l’isolement de l’Afrique du Sud sous l’apartheid, mais il dévoile aussi le rôle considérable joué par la France dans le trafic d’armes avec Pretoria, pendant que Giscard, Mitterrand et Chirac fermaient les yeux.
Un lobby patronal espagnol a sollicité des entreprises de l’IBEX 35, l’équivalent du CAC 40 en Espagne, pour couvrir les frais des conférences que l’ex-premier ministre français Manuel Valls a données cette semaine en Espagne, et dans lesquelles il dénonce les risques posés par l’indépendantisme catalan.
Les pays voisins de la Syrie ne reçoivent que la moitié des financements attendus pour faire face aux 5,3 millions de réfugiés qu’ils accueillent. Amin Hawad, responsable au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, met en garde contre cette situation explosive.
Le parti de la droite libérale, emmené par Inés Arrimadas, engrange les soutiens des adversaires de l’indépendance. Il organise samedi à Barcelone son grand meeting de campagne, en présence de l’ex-premier ministre français Manuel Valls. À gauche, cette stratégie identitaire en irrite plus d’un.
La visite était annoncée depuis l’été dernier. Gérard Collomb s’est finalement rendu en Albanie ce jeudi et ce vendredi. Au programme : améliorer la coopération avec les autorités de Tirana pour faciliter le renvoi des déboutés du droit d’asile, mais aussi bloquer les départs de nouveaux demandeurs.
L’intervention d’Emmanuel Macron a permis au premier ministre libanais de sortir du guêpier saoudien. Mais Saad Hariri refuse toujours de payer les arriérés de salaires des 56 000 employés, dont 240 Français, de son groupe de BTP en faillite : une ardoise de 600 millions de dollars. Le milliardaire soutenu par la France reste à la merci d’un gel de ses comptes.
À l’heure où s’ouvre, du 16 au 20 décembre, la conférence quinquennale de l’African National Congress qui doit voir le parti de Mandela choisir un successeur à Jacob Zuma, l’Afrique du Sud est plongée dans la corruption, les inégalités sociales et une économie à la traîne. Vingt-trois ans après les premières élections libres de l’histoire du pays, l’Afrique du Sud n’est pas au rendez-vous que beaucoup espéraient.
Arrêté en novembre, Jorge Picciani, indéboulonnable président de l’assemblée de Rio, a rejoint en prison l’ancien gouverneur, incarcéré en 2016. Tous ceux qui ont gouverné la ville depuis 1998 ou dirigé la chambre des députés locale depuis 1995 sont derrière les barreaux.
Au lendemain du sommet sur le climat voulu par Emmanuel Macron et deux ans après l’Accord de Paris, Mediapart ouvre le débat sur les effets économiques et sociaux des politiques de lutte contre les dérèglements climatiques.
Vécue comme une provocation en Europe et dans le monde arabe, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël s’articule à un plan de paix que Washington tente d’imposer aux Palestiniens avec l’aide de l’Arabie saoudite et d’Israël.
Au lendemain du sommet sur le climat voulu par Emmanuel Macron et deux ans après l’Accord de Paris, Mediapart ouvre le débat sur les effets économiques et sociaux des politiques de lutte contre les dérèglements climatiques. Avant cela : des entretiens sur la Corse, Notre-Dame-des Landes, le « carton suisse » et Jérusalem. Une soirée en direct et en accès libre.