Vécue comme une provocation en Europe et dans le monde arabe, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël s’articule à un plan de paix que Washington tente d’imposer aux Palestiniens avec l’aide de l’Arabie saoudite et d’Israël.
Au lendemain du sommet sur le climat voulu par Emmanuel Macron et deux ans après l’Accord de Paris, Mediapart ouvre le débat sur les effets économiques et sociaux des politiques de lutte contre les dérèglements climatiques. Avant cela : des entretiens sur la Corse, Notre-Dame-des Landes, le « carton suisse » et Jérusalem. Une soirée en direct et en accès libre.
Hors de Catalogne, les gauches espagnoles comprennent mal ce qui se joue à Barcelone. Mediapart a rencontré des figures des mouvements sociaux, de syndicats et de partis, souvent déboussolées. Le cycle politique ouvert par le mouvement des Indignés, en 2011, se referme, écrasé par la logique identitaire de la crise catalane.
Le sommet sur le climat, organisé le 12 décembre par Emmanuel Macron, a célébré le génie du marché et de la créativité managériale. « La finance est essentielle ; la finance n’est pas l’ennemi », fut comme le slogan de ce Davos du climat.
Soutenu par Donald Trump malgré des accusations d’agressions sexuelles, le républicain fondamentaliste Roy Moore, candidat au Sénat dans l’Alabama, un bastion républicain, a été battu. Le président des États-Unis enregistre une défaite personnelle. Les démocrates se prennent à rêver.
Dans un pays toujours sous le charme de Narendra Modi, l’héritier de la dynastie fondée par Nehru prend la présidence du parti du Congrès, samedi 16 décembre. Certains le présentent comme «le Jeremy Corbyn de l’Inde»...
Emmanuel Macron vient de réitérer les promesses d’aide à la Tunisie faites par ses prédécesseurs. Mais un autre pays européen, l’Allemagne, gagne en influence depuis la révolution de 2011 via ses fondations et une diplomatie de plus en plus active.
Après avoir dominé les élections régionales, le camp gouvernemental a remporté une écrasante majorité de mairies ce dimanche. Plus que jamais divisés, les adversaires du pouvoir ne profitent ni de la crise économique ni du manque de popularité du président. Ils devront surmonter leurs divisions avant l’élection présidentielle de 2018.
Désormais sous tutelle de Madrid, la Catalogne a été forcée de rendre, lundi 11 décembre, 44 œuvres religieuses de l’époque gothique à la région voisine de l’Aragon. À dix jours d'élections régionales tendues, les indépendantistes dénoncent une «spoliation».
Déjà mise en examen dans trois affaires de corruption, l’ex-présidente est désormais visée par un mandat d’arrêt pour « trahison à la patrie ». Ce 10 décembre, elle prend ses fonctions de sénatrice. Mais son immunité parlementaire risque d’être levée.
Volodymyr Yermolenko, philosophe et journaliste ukrainien, éclaire les fardeaux et les idéaux de son pays, qui peine non seulement à trouver sa place mais à conserver son intégrité, dans le concert des nations comme dans la modernité…
L’universitaire israélien Zeev Sternhell, inlassable critique de la colonisation des territoires palestiniens, analyse la politique de Benjamin Netanyahou, reçu dimanche par Emmanuel Macron, quelques jours après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le président américain Donald Trump.
Le chef de la diplomatie britannique joue son avenir politique samedi : il se rend à Téhéran pour tenter de faire oublier son dernier impair, lui qui avait fragilisé la situation d’une Irano-britannique accusée d’espionnage. À Londres, Johnson fait vivre un calvaire à Theresa May, qui n’ose se débarrasser de ce conservateur très populaire auprès des partisans du Brexit. Portrait d’un provocateur à l’idéologie incertaine.
Après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. À Jérusalem-Est, les réactions des habitants sont partagées entre volonté d’en découdre et indifférence face à une décision qui, disent-ils, ne change rien à leur réalité.
« Il n’y a plus de politique africaine de la France », a dit à Ouagadougou le président français. Et pourtant, ce voyage en Afrique a quelque chose d’un trafic d’apparence. Franc CFA, passé colonial, immigration, natalité : Emmanuel Macron a utilisé tous les procédés qui permettent de créer un monde nouveau, mais reconduisent la vieille raison coloniale sous les traits de la bonne gestion.
Après la mise en cause, en 2014, de sa filiale “financements privés” pour ses investissements offshore, l’Agence française du développement s’est dotée de règles pour éviter les paradis fiscaux. Sauf que sa définition des pays concernés est si restrictive que les îles Caïmans ou Malte n’y figurent pas. Les investissements passant par ces États continuent.