Alors que la tension ne cesse d’augmenter entre Madrid et Barcelone à une semaine de la tenue d'un hypothétique référendum sur l’indépendance de la Catalogne, Mediapart a interrogé Enric Hernàndez, le directeur du quotidien El Periódico de Catalunya.
Dans les capitales européennes, le ministre des finances d'Angela Merkel est autant respecté que redouté. Sa cohérence idéologique, sa longévité et son habileté en ont fait l’un des personnages les plus puissants d’Europe.
Au cours de la crise grecque, Schäuble a incarné l’intransigeance allemande, ne variant pas d’un pouce sur ses positions. Une seule chose semble compter à ses yeux : le respect des règles, quelles qu’en soient les conséquences.
À la veille des législatives allemandes, enquête sur le ministre des finances d’Angela Merkel depuis 2009. Il est l’incarnation politique de l’ordolibéralisme, cette forme allemande du néolibéralisme.
Après avoir créé l’espoir à gauche, le candidat Martin Schulz a enchaîné les faux pas électoraux et a été incapable de maîtriser sa campagne, d’ores et déjà grand perdant du scrutin de dimanche face à Angela Merkel. Arithmétiquement, une grande coalition CDU/SPD reste l’option la plus solide, mais de nombreux sympathisants sociaux-démocrates considèrent cette nouvelle « GroKo » (grosse coalition) comme un suicide.
Alors que le gouvernement espagnol multiplie les mesures pour empêcher la tenue du référendum sur l'indépendance du 1er octobre, les autorités catalanes persistent dans leur volonté d’organiser le scrutin comme prévu. Dans les rues de Barcelone, des milliers de manifestants demeurent mobilisés.
La police espagnole a déclenché mercredi une vaste opération destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la Catalogne, prévu par les autorités locales le 1er octobre mais interdit par la justice constitutionnelle espagnole. Quatorze responsables catalans ont été arrêtés.
Intervenant tour à tour à la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu, les présidents américain et français ont apporté des réponses opposées à la crise nord-coréenne et à l’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien. Mais le discours de Donald Trump était émaillé de nombreuses contradictions.
Dans le Brésil du président par intérim Michel Temer, les lobbies agricoles et miniers ont le vent en poupe. Les chercheurs d’or clandestins en profitent. Dans ce contexte, l’enquête sur le massacre supposé d’une dizaine d'Indiens de la vallée du Javari s’avère difficile.
Le président de la République islamique n’a pas tenu ses engagements de campagne. Car il ne doit pas mécontenter les conservateurs, dont il a besoin pour mener d’autres combats : la succession du Guide suprême et la diminution du pouvoir des Gardiens de la révolution.
Dans son discours destiné à la communauté internationale, ce mardi 19 septembre, l’ancienne icône de la démocratie birmane, telle une politicienne ordinaire, a invoqué une transition démocratique en chantier pour expliquer son inaction face à la tragédie subie par les Rohingyas, dont elle conteste encore la dimension. Et elle invite les exilés à revenir, sans leur offrir la moindre garantie.
L’organisation commence la publication des « Spy Files Russia », une série de documents détaillant les activités des entreprises russes travaillant dans le domaine de la surveillance.
Il y avait de quoi créer une dynamique autour du précariat, alors qu’environ 13 millions d’Allemands vivent sous le seuil de pauvreté. Avant les élections au Bundestag, le parti de gauche Die Linke ne parvient pourtant pas à mobiliser au-delà de son électorat traditionnel.
La France soutiendra-t-elle la création d’une commission internationale d’enquête sur les crimes de guerre au Yémen ? Ou s’alignera-t-elle sur la volonté de l’Arabie saoudite d’enterrer tout examen de ses actions, afin de garantir les ventes d’armes tricolores ?
À Varsovie, un pouvoir en pleine dérive (2/2). Le parti Droit et Justice (PiS) s’est fait élire en octobre 2015 sur un programme de refonte intégrale de l’État polonais. Deux ans et quelques avertissements de la Commission européenne plus tard, il veut encore réformer la presse ou l’université…
A Varsovie, un pouvoir en pleine dérive (1/2). Le PiS (Droit et Justice) s’est fait élire en octobre 2015 sur un programme de refonte intégrale de l’État polonais. Il a surtout provoqué quantité de manifestations et reçu plusieurs avertissements de la Commission européenne. Plongée en deux volets au cœur d’un pouvoir enfermé dans un nationalisme nauséabond.