Après la mort d’un bébé à Lyon cet été, Mediapart révèle que les ministères sociaux sont liés par contrat avec people&baby pour ses propres agents, dont certains dénoncent depuis des mois les pratiques du groupe. Lundi, le collectif national « Pas de bébés à la consigne ! » a décidé une nouvelle mobilisation du secteur pour le 6 octobre.
Le fait du prince déchu. Telle est apparue l’audience du 5 septembre, au tribunal correctionnel de Montargis, qui vit deux professeurs poursuivis pour avoir aspergé de crème chantilly, en juin dernier, Jean-Michel Blanquer alors en campagne électorale.
Le rapport d’inspection définitif sur l’IHU de Marseille, rendu public lundi, confirme la possible qualification pénale de diverses dérives médicales et scientifiques de l’institut. Les ministres de la recherche et de la santé ont saisi le parquet de Marseille qui a ouvert une information judiciaire.
C’est la reprise pour notre émission « À l’air libre ». Au sommaire : les coulisses de notre enquête sur le chantage politique à la sextape à la mairie de Saint-Étienne.
Depuis quatre ans, Adrien Guihal, qui a revendiqué pour le compte de l’État islamique l’attentat de Nice, est aux mains des Kurdes. Pourtant, il n’a jamais été interrogé par la justice française, malgré les demandes répétées des avocats des victimes.
Au lendemain de la tuerie, le profil supposé atypique de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait fait naître l’idée d’un acte commis par un déséquilibré plutôt que par un terroriste. L’information judiciaire a permis d’écarter cette thèse.
Le procès de l’attentat de Nice risque de susciter beaucoup de frustration chez les victimes. La faiblesse des charges qui pèsent sur des accusés loin de constituer une cellule terroriste contraste avec l’horreur absolue du crime qui va être jugé.
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, ne veut pas entendre parler d’une taxe sur les superprofits des multinationales. Au gouvernement comme dans la majorité, beaucoup entrevoient le risque politique d’un tel entêtement. Mais personne n’ose le dire trop fort.
L’affaire de la dépublication, par le journal « Le Monde », d’une tribune sur l’Algérie désagréable aux oreilles d’Emmanuel Macron n’est pas un cas unique où l’Élysée confond journalisme et communication. Plusieurs chercheurs, responsables politiques et journalistes s’inquiètent de ce mélange des genres.
Mis en cause pour avoir laissé filer l’imam du Nord, érigé du jour au lendemain en « ennemi de la République », le ministre de l’intérieur compile des noms de religieux à « exclure ». D’après nos informations, plusieurs imams sont d’ores et déjà sur la sellette, dont l’ex-numéro un de l’UOIF, allié historique du ministère de l’intérieur.
Les refus d’instruction en famille sont nombreux depuis l’adoption de la loi Séparatisme en 2021. Et pour cause : elle a transformé un régime déclaratif en système d’autorisations préalables. Recours, désobéissances civiles : des familles racontent leur bataille.
Associé au pouvoir génocidaire durant les massacres de 1994, l’ancien gendarme de l’Élysée Paul Barril était-il le faux-nez de la France sur place ou un mercenaire mû par son seul intérêt ? La récente découverte d’une escale de l’équipe Barril sur une base militaire française en plein génocide relance l’enquête.
Face aux pénuries de main-d’œuvre qui exaspèrent patrons et gouvernement, Pôle emploi prépare un plan de rentrée baptisé « Tensions 2022 ». L’objectif est de repérer tous les profils « employables » pour satisfaire, au plus vite, les besoins en recrutement.
En ce jour de rentrée, le baromètre de l’Unicef et de la Fédération des acteurs de la solidarité révèle que presque deux fois plus d’enfants, par rapport au début de l’année, sont sans logement. En cause : la baisse des places d’hébergement disponibles.
Le parquet de Brest vient, selon nos informations, d’ouvrir une enquête préliminaire visant des soupçons de rejets toxiques en mer sur le chantier des éoliennes en baie de Saint-Brieuc. Mediapart avait révélé en juillet des vidéos réalisées par un lanceur d’alerte et suggérant des pollutions volontaires.
Aucune sanction n’a été demandée mercredi contre Édouard Levrault, traîné devant le Conseil supérieur de la magistrature par Matignon pour avoir critiqué publiquement les justices monégasque et française.