Un an après l’annonce du premier confinement, le pass sanitaire est avancé comme la promesse d’un monde d’après. Le gouvernement reste flou sur ce qui nous attend à l’entrée des restaurants ou lieux culturels à leur réouverture, entre passeport vaccinal, preuve de test négatif et inscription numérique pour faciliter le traçage.
Un lycéen strasbourgeois faisait les soldes en centre-ville, le samedi 12 janvier 2019, jour de manifestation des « gilets jaunes », quand il a été touché et grièvement blessé à la mâchoire. Le montant de l’indemnisation qui lui sera versée doit encore être fixé.
Déjà mis en examen pour fraude fiscale et trafic d’influence, le député des Hauts-de-Seine est désormais suspecté d’avoir détourné 167 000 euros de frais de mandat pour des dépenses sans lien avec son activité parlementaire, selon des informations de Mediapart.
Les sénateurs s’apprêtent à examiner la controversée proposition de loi visant à instaurer un « continuum de sécurité ». En commission des lois, quelques modifications ont été apportées pour répondre aux critiques de la Cnil, sans toutefois modifier l’orientation générale sécuritaire du texte.
Emmanuel Macron vient d’annoncer la suspension du vaccin anglo-suédois, en attendant que l’Agence européenne du médicament se prononce sur le lien entre la vaccination et des cas de thrombose. Celle-ci enquête sur trente cas recensés, au 10 mars, parmi cinq millions de personnes vaccinées.
La haute juridiction administrative avait été saisie par un collectif reprochant à la société d’avoir confié l’hébergement des données des patients à Amazon Web Services, une société soumise au droit américain et aux programmes de surveillance permis par celui-ci.
Dans « À l’air libre » lundi, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, et notre reportage dans la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy. Également au sommaire : dix ans de crimes de guerre en Syrie, et l’ombre de la société militaire privée russe Wagner, avec François Bonnet.
Le journaliste de Franceinfo tente d’intéresser les jeunes à la politique en interviewant à sa façon le personnel politique sur la plateforme de streaming. Après François Hollande, c’est le premier ministre qui s’est prêté au jeu dimanche 14 mars.
Après 13 ans d’enquête, la première partie de l’affaire Guérini arrive lundi devant la justice, pour quatre semaines d’audience. Pour s’y retrouver dans ses multiples ramifications, notre partenaire Marsactu résume le dossier.
De presque maire de Marseille à prévenu dans une affaire de prise illégale d’intérêts, lundi 15 mars, le destin de Jean-Noël Guérini a basculé en douze ans d’enquête judiciaire. La chute du baron socialiste a emporté avec elle une bonne part de la gauche départementale.
Hérauts d’une bataille culturelle contre le « progressisme », ils distillent – sur le ton de l’humour – un discours néofasciste qui a conquis un public large et jeune.
À Douai, pour la deuxième opération « coup de poing » prévue sur un week-end, les professionnels de santé libéraux, à la manœuvre, n’ont été informés que vendredi des doses livrées par une administration sous très forte pression. Pour que les rendez-vous soient attribués aux plus fragiles, ils ont décidé de reprendre la main sur l’application Doctolib.
Après la mise au jour du système de répartition très politique des fonds publics au conseil régional, l’opposition socialiste a annoncé saisir le Parquet national financier. En réponse, Laurent Wauquiez a porté plainte pour diffamation et dénoncé des « manœuvres politiques ».
Le compositeur a été mis en examen, jeudi 11 mars, pour viol et agression sexuelle sur quatre femmes. En février, Mediapart avait rencontré et recueilli les témoignages de sept jeunes femmes.
Une violente polémique agite l’établissement depuis que l’Unef a relayé des affiches accusant de manière nominative deux professeurs d’« islamophobie ». Des enseignants et étudiants dénoncent pourtant l’« instrumentalisation de cette affaire » et un « traitement médiatique biaisé ». Depuis décembre, d’après nos informations, de nombreuses instances avaient été alertées sans entraîner de réaction de la direction.