Comment les collégiens de Tourcoing à Clichy-Sous-Bois ont-ils réagi à l’attentat, loin de leurs classes ? Aux diatribes islamophobes captées à la télé ? Comment vivent-ils d’habitude les cours sur les religions ou la laïcité ? Paroles brutes.
Trois policiers condamnés en première instance pour violences aggravées sur des adolescents ont été relaxés ce vendredi par la cour d'appel de Paris. Les preuves, pourtant, ne manquaient pas dans ce dossier.
Malgré une injonction du tribunal administratif, le centre pénitentiaire de Seysses (Haute-Garonne), au taux d’occupation de 141 %, a tardé à organiser un dépistage massif du Covid. Au niveau national, l’administration cherche l’équilibre entre durcissement sanitaire et « détention normale ».
Depuis l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine ayant conduit à l’assassinat infâme du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, vendredi 16 octobre, la diaspora tchétchène de France se sent montrée du doigt. Elle est pourtant, comme le reste de la France, sous le choc.
Tariq Ramadan a été mis en examen le 22 octobre pour des viols remontant à 2013-2014 dénoncés par Mounia Rabbouj en mars 2018. Il s’agit de la cinquième mise en examen pour viol de l’islamologue suisse, dans cette affaire déclenchée en octobre 2017.
Selon Disclose, le géant laitier a fait évader, par différents mécanismes, plus de 1,3 milliard d’euros du chiffre d’affaires de sa branche française et plusieurs centaines de millions d’euros de ses filiales européennes vers une société-écran luxembourgeoise détenue par la famille Besnier.
L’ancien président n’a pas hésité à désavouer à de nombreuses reprises sur procès-verbal ses deux lieutenants de toujours, Claude Guéant et Brice Hortefeux. « Je n’avais aucun élément pour connaître ce qu’était la réalité de leur vie », a-t-il déclaré, dénonçant des « fautes » et des fréquentations « incompréhensibles ».
La cour d’assises doit interroger, vendredi, Patrick Halluent, un ancien militaire belge, qui a commandé en Slovaquie l’une des armes utilisées par Amedy Coulibaly. Derrière ce « collectionneur », les enquêteurs ont mis au jour un vaste circuit d’armes remilitarisées.
Filières djihadistes et extrême droite antisémite : Mediapart a retracé le parcours et les fréquentations d’Abdelhakim Sefrioui, mis en examen pour « complicité d’assassinat » dans l’enquête sur l’attentat de Conflans, et dont le collectif Cheikh Yassine vient d’être dissous par le gouvernement.
Une étude coordonnée par l’OMS a douché les espoirs suscités par l’hydroxychloroquine ou le remdesivir. Seuls les corticoïdes aident, un peu, les patients les plus atteints. Mediapart passe en revue les déceptions passées et les espoirs à confirmer.
« La situation est grave », a déclaré Jean Castex jeudi, en annonçant l’extension du couvre-feu à 38 départements supplémentaires et à la Polynésie française. Une nouvelle application est disponible, et le conseil scientifique appelle à la considérer comme un « geste barrière ».
Disclose dévoile les nombreuses dissimulations du géant laitier dans le scandale des salmonelles dans les poudres de lait infantile, qui soulignent les défaillances des autocontrôles placés sous la responsabilité des industriels.
Comme après les attentats de 2015, les opérations de police administrative fondées sur des notes de renseignement se succèdent. Après les « visites domiciliaires », la fermeture de la mosquée de Pantin et les projets de dissolution, certaines cibles contestent.
Remise en cause de décisions du Conseil constitutionnel et de la loi de 1881 sur la presse, glissements institutionnels… Sous pression d’une partie de l’opposition, des membres du gouvernement et de la majorité sont prêts à s’attaquer aux libertés publiques et aux droits individuels.
Depuis l’assassinat terroriste de Samuel Paty, les procès en « islamo-gauchisme » et les accusations de « complicité » se multiplient au sein même de la gauche. Dans les rangs du Parti socialiste et chez les Verts, certains responsables estiment que le « déni » a trop duré, et appellent à davantage d’« intransigeance ».
Les motifs précis de la nouvelle mise en examen de Nicolas Sarkozy pour « association de malfaiteurs », dont Mediapart a pu prendre connaissance, révèlent à eux seuls l’ampleur et la gravité des faits reprochés à l’ancien président. Ce dernier a lâché ses plus fidèles soutiens, Claude Guéant et Brice Hortefeux, devant les juges.