Comment d’anciens cadres socialistes peuvent-ils participer à un gouvernement conservateur conduit par un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, aux côtés de ministres de la même sensibilité ? La question invite à revenir aux sources du macronisme, un mouvement qui, loin de résulter d’un accident politique, a été engendré par le Parti socialiste et sa lente mais irrémédiable dégénérescence.
Dans le premier épisode de sa série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle que la présidence de LVMH a directement demandé à pouvoir « infiltrer » le journal indépendant Fakir afin de l’espionner en temps réel. L’opération a été pilotée par Bernard Squarcini, qui ne souhaite pas faire de commentaire. Le groupe LVMH non plus.
Mediapart commence, ce dimanche, la publication d’une série d’enquêtes multimédia d’un genre nouveau. Basées sur des interceptions judiciaires ayant visé l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, nos révélations mettent au jour l’existence d’un État dans l’État, où se mêlent intérêts privés et basse police.
La préfecture de Gironde a adopté la charte régissant les relations entre agriculteurs et riverains. Le texte permet de réduire les distances légales de pulvérisation de produits phytosanitaires à proximité des habitations. Il ne satisfait personne.
Des documents confidentiels de Santé publique France montrent que la situation échappe au système de veille sanitaire dès le 1er mars. Retour sur une série d’occasions manquées.
Les autorités ont eu les yeux rivés sur les hôpitaux mais, faute d’épidémiologie de terrain, nous n’avions pas idée de la partie immergée de l’iceberg. Comme pour les tests ou les masques, les données ont gravement manqué.
Pour Mediapart, le président du conseil scientifique fait son bilan, alors que l’état d’urgence sanitaire a pris fin samedi. Le professeur met en garde contre un relâchement face à l’épidémie, jusqu’au sommet de l’État.
La question des rapports entre experts et politiques ne se réglera pas à l’aune du Covid-19. Mais on peut déjà tirer des enseignements, pour moins de centralisme, plus de transparence et de démocratie.
Le premier ministre Jean Castex s’est rendu dimanche en Guyane, où l’épidémie de Covid-19 fait rage. Mais la France déçoit dans cette région frontalière avec le nord du Brésil. La politique de Jair Bolsonaro n’arrange rien.
Huit personnes sont mortes lors des inondations de 2015 à Mandelieu (Alpes-Maritimes). Révélations sur une enquête judiciaire dans laquelle les familles des victimes redoutent un classement sans suite.
Cinq associations humanitaires ont installé un camp d’une centaine de mineurs étrangers non accompagnés en plein centre de Paris. Un changement de stratégie qui passe par leur visibilisation, pour améliorer leur prise en charge par les pouvoirs publics.
Le Conseil d’État ordonne au gouvernement de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air et prononce une astreinte de 10 millions d’euros par semestre de retard. Un montant inédit destiné à contraindre l’État à respecter cette décision.
La pandémie de Covid-19 a ouvert un nouveau front dans la bataille pour la défense des libertés fondamentales. Officiellement, l’état d’urgence sanitaire s’achève ce vendredi. En réalité, dès samedi, il s’inscrit largement dans notre droit commun. En 2017, déjà, la loi SILT avait mis fin à l’état d’urgence terroriste tout en pérennisant ses principales mesures.
En gagnant Perpignan, Louis Aliot cumule deux « premières » : il fait tomber dans l’escarcelle du RN la première ville de plus de 100 000 habitants depuis 1995 et il fait basculer l’emblématique quartier Saint-Jacques dans son camp pour la toute première fois. Anatomie d’un vote communautaire.
Reportée avec l’état d’urgence sanitaire, la trêve hivernale prend fin vendredi 10 juillet ; les populations les plus précaires risquent désormais une remise à la rue. À Aubervilliers, le collectif Schaeffer, composé de sans-papiers, se prépare à une expulsion prochaine sans proposition de relogement, alors qu’il a fait valoir son droit à l’hébergement.
Neuf mois après l’incendie survenu chez Lubrizol et Normandie Logistique, le dispositif d’indemnisations anticipé, mis en place par l’entreprise américaine, révèle d’importantes limites tandis que la transparence promise n’est pas non plus au rendez-vous. L’enquête de notre partenaire normand Le Poulpe.