De nombreux jeunes Américains participeront ce vendredi 24 mai à la deuxième grande grève mondiale pour le climat. Politisés à toute vitesse sous Trump, ils exigent des solutions radicales, et inclusives, contre la catastrophe climatique. Rencontre avec deux activistes en première ligne, Jamie Margolin, 17 ans, et Alexandria Villesañor, 14 ans.
Même si l’hypothèse d’une rupture avec l’intégration européenne a été mise en sourdine pendant la campagne électorale, le débat continue parmi les intellectuels de la gauche critique.
Le maire de Parme, Federico Pizzarotti, s’est lancé dans la campagne des européennes à la tête d’un petit parti, Italie en commun. Cet ancien élu du Mouvement Cinq Étoiles, qui a claqué la porte du parti en octobre 2016, chasse désormais sur les terres électorales de l’écologie.
Emmanuel Macron a reçu mercredi le maréchal Khalifa Haftar, qui vient de replonger la Libye dans une troisième guerre civile et de torpiller des années d’un processus de paix déjà extrêmement difficile. La France persiste dans l’ambiguïté au nom de la lutte contre le terrorisme et de « la sécurité des Français ». Entretien avec la chercheuse Virginie Collombier.
Les gauches critiques se retrouvent aujourd’hui dans un environnement plus hostile que lors des dernières européennes. Davantage dispersées, elles voient certaines forces sociales-démocrates ou écologistes reprendre des couleurs.
L’Union européenne pousse au développement d’infrastructures gazières en sélectionnant des « projets d’intérêt commun » tous les deux ans. L’industrie des transporteurs de gaz joue un rôle décisif dans la sélection de ces « mégaprojets ». Au risque de contredire les engagements climatiques de l’UE.
De 18 heures à minuit, Mediapart vous propose une soirée multimédia en accès libre. Au menu cette semaine :> Nos entretiens politiques pour les européennes> Un portfolio dessiné sur la mobilisation des « gilets jaunes »> Le documentaire Nicaragua, Part 1, à partir de photos de la révolution nicaraguayenne
Depuis janvier, Mediapart a publié des dizaines de reportages, enquêtes, analyses, entretiens, pour comprendre les enjeux des élections européennes, qui se déroulent du 23 au 26 mai sur le continent. Nous vous en proposons ici une sélection, à l'approche du scrutin.
La première ministre britannique a eu une idée : si les élus de la Chambre des communes approuvent le projet de loi sur le Brexit début juin, ils pourront ensuite se prononcer en faveur de la tenue d’un second référendum. Mais à Westminster et dans le reste du pays, plus personne ne prête attention à ce que dit la cheffe du gouvernement.
Les programmes des principaux partis candidats aux élections européennes sont très inégaux sur les questions numériques. Certains y ont consacré de véritables livrets, d’autres n’abordent pas la question. Mais quasiment tous se retrouvent sur un point : s’attaquer aux géants du Web.
Le conservateur Sebastian Kurz espère sortir renforcé de la crise politique provoquée à Vienne par la révélation de l’enregistrement mettant en cause l’extrême droite. Mais l’opposition accuse le chancelier de se dédouaner de ses responsabilités, lui qui dirige le pays en coalition depuis 18 mois avec le FPÖ. Kurz fera face à une motion de censure lundi, au lendemain des européennes.
Alors que les premières estimations laissent entrevoir une victoire de la majorité parlementaire sortante de Narendra Modi, reportage au cœur de la « ceinture hindoue ». En 2014, les 230 millions d’habitants du plus grand État de l’Inde, élisant à eux seuls 15 % des députés, avaient voté en masse pour le BJP au pouvoir. Depuis, son agenda nationaliste d’hindouïsation de la vie publique n’a pas fait disparaître les crises économiques et communautaires.
Depuis son intégration en 2007, la Roumanie est l’un des pays les plus enthousiastes envers l’Union. Une relation de confiance que le Parti social-démocrate au pouvoir pourrait remettre en cause : empêtré dans des affaires de corruption, le parti contre-attaque en réclamant plus de « respect » de la part de Bruxelles et de ses partenaires européens.
Les Belges votent trois fois ce 26 mai, pour les européennes, les législatives et les régionales. Portés par l’affaiblissement des vieux partis et une mobilisation inédite pour le climat, les écologistes sont au coude à coude avec les nationalistes flamands et les socialistes francophones. Ils espèrent prendre la région de Bruxelles et accéder par la grande porte au gouvernement fédéral.
Le Parti du Brexit, emmené par l’eurodéputé d’extrême droite Nigel Farage, semble porté par une solide dynamique à l’approche des européennes, qui se déroulent dès jeudi au Royaume-Uni. Mais la frustration d’une partie de l’électorat britannique face à l’enlisement du Brexit n’est pas la seule raison de cet apparent succès. Depuis 2016, Nigel Farage bénéficie du soutien financier d’un personnage très controversé, Arron Banks.
Les élections du 26 mai ouvrent une longue séquence de négociations à Bruxelles pour renouveler les postes de dirigeant à la tête des institutions de l’UE, jusqu’à fin octobre. Mode d’emploi.