Les Belges votent trois fois ce 26 mai, pour les européennes, les législatives et les régionales. Portés par l’affaiblissement des vieux partis et une mobilisation inédite pour le climat, les écologistes sont au coude à coude avec les nationalistes flamands et les socialistes francophones. Ils espèrent prendre la région de Bruxelles et accéder par la grande porte au gouvernement fédéral.
Le Parti du Brexit, emmené par l’eurodéputé d’extrême droite Nigel Farage, semble porté par une solide dynamique à l’approche des européennes, qui se déroulent dès jeudi au Royaume-Uni. Mais la frustration d’une partie de l’électorat britannique face à l’enlisement du Brexit n’est pas la seule raison de cet apparent succès. Depuis 2016, Nigel Farage bénéficie du soutien financier d’un personnage très controversé, Arron Banks.
Les élections du 26 mai ouvrent une longue séquence de négociations à Bruxelles pour renouveler les postes de dirigeant à la tête des institutions de l’UE, jusqu’à fin octobre. Mode d’emploi.
La méthode du président américain consiste à semer le chaos pour tenter d’en récolter les fruits. Jusqu’ici, de la Corée du Nord à l’Arabie saoudite en passant par le Venezuela et la Chine, cela aura produit plus d’échecs que de succès.
« La confusion et l’ignorance de Trump rencontrent l’agenda néoconservateur de son entourage », juge l’historien américain Hussein Banai, spécialiste des relations chaotiques entre les États-Unis et l’Iran. Un cocktail explosif.
Le commissaire européen Pierre Moscovici, dont le mandat s’achève, répond aux questions de Mediapart sur ses résultats en matière de lutte contre la fraude, l’évasion et l’optimisation fiscale. Selon lui, les limites de ce bilan sont liées à la règle de l’unanimité au Conseil européen.
Alors qu’une réforme de la politique agricole commune sera négociée fin 2019, les candidats français présentent des programmes assez similaires sur le sujet : maintenir un budget conséquent, protéger les agriculteurs de la concurrence déloyale, et avancer plus ou moins vers le bio.
Le chef du parti d’extrême droite autrichien FPÖ Heinz-Christian Strache, également numéro deux du gouvernement, a démissionné samedi, au lendemain de la diffusion d’une vidéo le montrant en train de proposer des contrats publics à une ressortissante russe en échange d’un soutien politique. Conséquence : la coalition au pouvoir s’est effondrée et le chancelier Sebastian Kurz a annoncé la tenue de législatives anticipées.
Ils ont le sens de la mise en scène et ne lésinent pas sur leurs déplacements européens. Les chefs de file des droites dures du continent ont multiplié les rencontres ces derniers mois. Mais leurs ébauches d’alliances se heurtent à des désaccords de fond.
Les élections européennes se tiennent le 26 mai dans un contexte de montée des forces brunes sur l’ensemble du continent, même s’il y a peu de chances qu’elles parviennent à former un groupe uni à Strasbourg. Radiographie des vingt-huit États membres.
Matteo Salvini organise samedi 18 mai l’un des temps forts de sa campagne pour les européennes, à Milan, en présence de Marine Le Pen. Le patron de la Ligue est en campagne permanente depuis des semaines, mais ne s’encombre d’aucun programme officiel.
Le sous-secrétaire d’État italien aux transports, Armando Siri, mis en cause dans une affaire de corruption, a été limogé le 8 mai. L’« affaire Siri » met en lumière les liens occultes entre la Ligue et la mafia sicilienne historique.
Alors que Theresa May annonce son départ en juin, et que le Parti travailliste rompt les négociations sur le Brexit, entretien avec Laura Parker, candidate du Labour et coordinatrice nationale de Momentum, qui revient sur la stratégie du parti de Jeremy Corbyn dans cette campagne.
Entre externalisation du traitement des demandes d’asile en dehors du territoire européen et ouverture de l’accueil à tous ceux qui sont contraints à « l’exil forcé », les propositions des partis en campagne pour les européennes en matière migratoire varient du tout au tout. Un seul constat fait consensus : celui que la réglementation de Dublin n’est plus adaptée à la situation actuelle.
À la suite de nos révélations issues des Football Leaks, le club britannique a été renvoyé devant le tribunal interne de la fédération européenne, pour avoir massivement violé les règles du fair play financier. Les Sky Blues risquent l’exclusion de la Ligue des champions.