Plus que la Corée du Nord, c’est Téhéran qui est désigné comme l’ennemi n° 1 par les États-Unis. Fini, la politique tout en souplesse d’Obama. Place à une nouvelle stratégie qui repose sur une volonté de contrer la République islamique en Syrie et de l’asphyxier économiquement.
Dans le cadre de l’enquête sur l’ingérence russe dans la campagne de Donald Trump, un ex-conseiller du président, Paul Manafort, est accusé d’avoir versé 2 millions d’euros à des hommes politiques européens pour qu’ils défendent le gouvernement pro-russe au pouvoir en Ukraine en 2012-2013.
La Cour suprême du Chili a déclaré illégal en fin d’année dernière le permis de construire du Mall Plaza Barón, qui devait s’ériger sur le front de port de Valparaíso. Cette victoire citoyenne est l’aboutissement d’une décennie de bataille sociale et juridique, avec l’aide de la gauche alternative qui dirige cette ville depuis 2016.
À Gênes, ultradroite et néofascistes tentent de faire une percée sur fond d’abstention grandissante. Mais les collectifs citoyens se ressaisissent. Une semaine avant les élections législatives italiennes, reportage dans une ville considérée par beaucoup comme un laboratoire politique.
Depuis le 18 février, au moins 525 civils ont été tués et quelque 2 000 autres blessés par les bombardements des forces gouvernementales syriennes dans la Ghouta orientale. Désuni, le Conseil de sécurité de l’Onu est parvenu samedi 24 janvier à voter une trêve «pour au moins trente jours consécutifs en Syrie»
Huit mois après le bon score du parti travailliste aux législatives – 40 % des voix –, la popularité du chef de l’opposition britannique, Jeremy Corbyn, s’est un peu émoussée. Mais le leader de 68 ans cherche surtout à réformer le mode de fonctionnement de son parti, en s’appuyant sur la nébuleuse Momentum, au grand dam de l’aile droite du Labour.
Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE, réunis ce vendredi à Bruxelles, vont discuter des prochaines élections européennes et, en particulier, des modalités de nomination du futur président de la Commission. Pour Macron, il sera très difficile de réaliser en mai 2019 un big bang politique à Bruxelles, comme il l’a fait à l’échelle française en 2017.
Alors que la police a déjà recommandé son inculpation pour corruption, le premier ministre israélien est mis en cause dans une nouvelle affaire par l’ancien directeur général du ministère de la communication, qui est aussi l’un de ses proches.
Ces derniers jours, les bombardements intensifs des forces gouvernementales dans la Ghouta orientale ont fait au moins 250 morts. Depuis cinq ans et demi, cette plaine bocagère aux portes de Damas résiste à Bachar al-Assad et ses habitants craignent les massacres si l’armée syrienne reprend la région.
Depuis six mois, le patronat malgache est confronté à la montée en puissance d’une forme de grand banditisme très particulière : le kidnapping contre rançon. Les chefs d’entreprise d’origine indienne sont prioritairement visés. Des complicités au sein des forces de sécurité sont évoquées.
L’ex-président de la Commission, parti chez Goldman Sachs à l’été 2016, a rencontré en tête-à-tête un commissaire de l’équipe Juncker, à sa demande, dans un hôtel luxueux à Bruxelles. Mais José Manuel Barroso avait assuré que Goldman ne l’avait pas embauché pour des activités de lobbying… Sa défense vacille.
Depuis plusieurs années, Benjamin Netanyahou et le Likoud n’hésitent plus à franchir ce qui était autrefois une ligne rouge évidente : la proximité avec des dirigeants et des partis politiques européens et américains flirtant avec la xénophobie et le rejet des juifs.
Selon un rapport de l’ONG israélienne B’Tselem, Israël a construit en Cisjordanie 15 installations de recyclage et de traitement de ses déchets industriels et médicaux dont l’activité met en péril la santé des habitants et nuit gravement à leurs ressources naturelles. Au mépris, là encore, du droit international.
C’est l’une des bizarreries de l’ère Trump : souvent critiqué pour son usage massif de la surveillance ou ses coups tordus contre la gauche américaine, le FBI est désormais considéré par nombre de ses opposants comme un rempart face à l’arbitraire du président américain.
Jacob Rees-Mogg en possible premier ministre de Sa Majesté pour remplacer Theresa May ? Aperçu d’un dévot devenu héros pour des suppôts survoltés, par la grâce d'un fascinant facho-libéralisme patricien.
Dans la capitale belge, un surgissement civique sème les graines d’une solidarité renforcée avec les migrants pourchassés. En réaction à une descente de police dans une association culturelle. Petit coup d’œil sur un grand dessein qui prenait forme samedi 17 février.