Patronat et syndicats sont vent debout contre la réforme des procédures de liquidation judiciaire voulue par l’Élysée. Révélés par Mediapart, les honoraires exorbitants empochés par certains mandataires de justice plaident pour un changement de cap radical.
Le groupe français veut céder sa filiale à la société allemande Mutares, en laissant dans les caisses 245 millions d’euros. Problème : l’acquéreur a déjà participé à des ventes similaires puis siphonné les réserves des entreprises concernées, avant qu’elles ne fassent l’objet d’une liquidation judiciaire.
Alors que la France n’est pas encore au bout de la crise du Covid-19, un constat s’impose : si la société entière souffre, les riches, eux, se portent bien. Dès lors, la question de leur contribution se pose comme une évidence.
La filiale de Blablacar va externaliser un service de quinze personnes. Un symbole pour ce secteur libéralisé en 2015, qui n’a jamais trouvé son modèle économique. Des cinq compagnies lancées au départ, il n’en reste que deux.
Just Eat va recruter en CDI 4 500 livreurs en France. Une pierre dans le jardin de ses grands concurrents, Uber et Deliveroo, qui défendent pied à pied leur modèle reposant sur des travailleurs censés être indépendants.
Le président démocrate va porter au Congrès un plan d’urgence de 1 900 milliards de dollars (1 550 milliards d’euros), incluant le versement d’un chèque de 1 400 dollars à une grande partie de la population. C’est le premier pas d’un programme beaucoup plus ambitieux. Mais, déjà, quelques dents grincent.
Depuis près de dix ans, en Loire-Atlantique, les troupeaux de trois élevages laitiers subissent des troubles persistants. Une mission ministérielle préconise un arrêt total du parc éolien voisin pendant dix jours pour réaliser une nouvelle expertise.
Bercy vient de confier à Accenture et McKinsey l’élaboration d’un plan d’économies d’au moins un milliard d’euros d’ici 2022, d'après nos informations. Ces deux cabinets profitent déjà des carences de l’État dans la gestion de la crise sanitaire.
En lançant une OPA hostile contre Suez, le PDG de Veolia avait pour objectif de reprendre la main sur un calendrier qui lui échappait. Mais il est en train de provoquer des réactions en chaîne, déstabilisant ses soutiens et aboutissant à ce que l’Élysée voulait éviter : le dossier Suez-Veolia est désormais une affaire politique.
La pandémie ne recule pas mais certaines entreprises semblent être lassées de laisser leurs employés travailler chez eux. Voilà le gouvernement obligé de rappeler que le télétravail est la règle. Mais quels moyens a encore le politique pour que le patronat lui obéisse ?
Quand le géant du pneu annonce la suppression de 2 300 postes en trois ans, son berceau du Puy-de-Dôme retient son souffle. Toujours influente dans la ville, Michelin y a divisé par trois en 40 ans le nombre de ses salariés.
Les 6 000 salariés de l’entrepôt de Bessemer votent pour la création d’un syndicat, un vote qui pourrait faire basculer les rapports de force au sein du géant du numérique, aux États-Unis et ailleurs.
Le secteur de la montagne est très fortement touché par la crise. L’État a déployé des aides, mais certains, comme les moniteurs de ski, ont su mieux tirer leur épingle du jeu que d’autres…
Financé par un oligarque russe, Alexander Mamut, un « hôpital à la française » compte attirer 40 médecins français d’ici à 2025, moyennant salaires élevés, avantages en nature et imposition alléchante.
Une semaine après l’explosion du cours d’une entreprise de jeux vidéo, qui a mis des fonds à genoux, le monde financier cherche encore l’interprétation à donner à cet événement. La revanche des petits contre les élites ? Une mise à sac de Wall Street comparable à celle du Capitole ? Ou les signes avant-coureurs de marchés financiers à bout de souffle ?
De nombreux titulaires de l’allocation de solidarité spécifique se voient annoncer sur pole-emploi.fr qu’ils sont arrivés en fin de droit, alors que c’est faux. « Il n’y a aucun impact sur l’allocation qui leur est versée », assure l’institution.