Alors que la fin des négociations du plan social approche, les représentants du personnel estiment que les salariés ont souffert d’un défaut d’information important. C’est ce qu’ils ont défendu lundi devant le tribunal judiciaire de Strasbourg.
L’action d’Attac consistant à peindre en noir la Samaritaine a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique, des Républicains au Parti socialiste. Mais en héroïsant Bernard Arnault, ces politiques acceptent son pouvoir et sortent l’économie du champ politique.
C’est une nouvelle illustration des effets du barème en vigueur depuis 2017 devant les conseils de prud’hommes. Le patron d’une salariée, licenciée de manière abusive, proposait de lui verser 100 euros d’indemnité. Elle a finalement obtenu un mois de salaire, le maximum prévu.
Le Conseil de Paris qui se tient cette semaine avalisera la perte de plusieurs jours de congé pour les 50 000 agents de la municipalité. Cinq mois de mobilisation, durant lesquels les éboueurs et les égoutiers ont été en première ligne, ont permis de limiter les dégâts.
Onze personnes ont été jugées le 2 juillet au tribunal de Bobigny pour différentes affaires d’escroquerie aux aides Covid. Les prévenus sont renvoyés pour avoir abusé du fonds de solidarité et du chômage partiel pour un préjudice total d’un million d’euros.
Cela a été les grands sujets oubliés de la bataille entre Suez et Veolia. Il n’a jamais été question de politique de l’eau, de préservation des ressources, de service public. Par sa position dominante, Veolia pourtant va se retrouver en situation d’imposer sa loi aux collectivités.
Un accord sur la réforme du système fiscal international a été adopté le 1er juillet par 130 pays sous l’égide de l’OCDE. Il prévoit la création d’un impôt minimum mondial d’au moins 15 % pour toutes les multinationales.
À quelques semaines d’intervalle, deux salariés engagés dans les instances sociales de l’usine de Cléon, en Seine-Maritime, ont obtenu gain de cause auprès de la cour d’appel de Versailles. « On ne peut plus parler de cas isolés », constate la CGT.
Des transactions hors norme autour du titre Natixis sont intervenues, avant que l’établissement ne fasse l’objet d’une OPA, lancée par sa maison mère BPCE. « Le calendrier a été accéléré en raison de cette suspicion de fuite », a admis le patron de la banque, Laurent Mignon, lors d’un comité de groupe extraordinaire.
Une enquête pour recel de crimes contre l’humanité a été ouverte fin juin à Paris à la suite d’une plainte déposée deux mois auparavant contre Uniqlo et trois autres géants du textile par trois ONG (le collectif Éthique sur l’étiquette, l’association Sherpa et l’Institut ouïghour d’Europe) et une rescapée ouïghoure.
L’économiste Michaël Zemmour bat en brèche les poncifs sur le régime des retraites et l’urgence supposée à mettre en place une réforme, comme le souhaite une partie de l’exécutif et y réfléchit Emmanuel Macron.
Sur le papier, Nestlé, Danone et Coca multiplient les actions pour estomper leur image de prédateurs de ressources en eau. En réalité, ces trois immenses producteurs mondiaux d’eau en bouteille placent leurs partenaires en situation de conflit d’intérêts, font taire des élus locaux et exagèrent leur impact.
Le tribunal correctionnel de Paris, qui a infligé à Natixis l’amende maximale de 7,5 millions d’euros pour diffusion d’information fausse ou trompeuse, rappelle que l’Autorité des marchés financiers avait fait le choix, elle, de ne pas suivre les conclusions de ses propres enquêteurs et de ne pas sanctionner la banque.
L’opération n’a aucun sens économique ou industriel. Pourtant, le démantèlement de Suez, géant de l’eau et des déchets, par son rival Veolia est en cours. L’exécutif a largement prêté main-forte à des intérêts privés dans cette prédation. Retour sur une histoire de haine, de pouvoir et d’argent.
Le secteur de la restauration manque cruellement de personnel, en ce début de saison estivale. Les profils qualifiés ont abandonné. Les patrons, désemparés, sentent le vent tourner. Reportage dans l’Hérault.
En octobre, le Parlement européen avait acté quelques avancées pour la future politique agricole commune. Ce vendredi 25 juin, soit huit mois de négociations plus tard, il a perdu sur presque tous les tableaux, face aux 27 États membres, soucieux de favoriser les intérêts de l’industrie agroalimentaire.