Pour la première fois de son histoire, le Liban est en défaut de paiement. Touché par la pandémie, le pays doit aussi mener de front les négociations de restructuration de sa dette.
Alors que les Bourses dévissent et que la crise frappe les entreprises, la question peut se poser de savoir si le coronavirus peut indirectement, comme les grandes pandémies du passé, réduire les inégalités. Mais c’est la politique qui aura le dernier mot.
Chômage partiel, arrêts de travail pour les parents devant garder leurs enfants : le gouvernement multiplie les mesures pour amortir le choc de la crise liée au coronavirus. Mais le maintien des salaires n’est pas garanti, et les plus précaires sont oubliés.
Mediapart a écouté les séances de l’Eurogroupe enregistrées secrètement par Yánis Varoufákis en 2015, rendues publiques ce vendredi 13 mars. En quinze heures, dans ce cénacle informel des ministres des finances de la zone euro, s’est joué tout le sort de la Grèce.
Dans son intervention, le président a dressé un réquisitoire contre sa propre politique économique. S’il a promis des « décisions de rupture », il ne s’agit, pour le moment, que de mots.
Pour l’ancien commissaire européen, c’est la stratégie de confrontation de Varoufákis qui explique son échec en 2015, et non les biais idéologiques des ministres face à lui. « L’un faisait du théâtre, les autres étaient dans le théâtre d’ombres », dit-il.
Pendant les six premiers mois de 2015, Yánis Varoufákis a enregistré clandestinement toutes les réunions de l’Eurogroupe où il essayait de négocier pour permettre à l’économie grecque de se relever de cinq années d’austérité. Retour en cinq extraits sur ces moments dramatiques de la crise grecque.
Alors que l’épidémie de coronavirus déclenche un krach boursier mondial, ce n’est pas de politique monétaire ou budgétaire dont l’Europe a besoin, mais de politiques publiques de santé, de retour des États pour combattre la propagation du virus.
Un collectif de statisticiens travaillant dans les grandes institutions publiques remet en question l’un des arguments phares du gouvernement pour défendre le futur « régime universel ».
Effet secondaire de la crise du coronavirus, les achats de panique de papier toilette se sont multipliés en France et dans le monde. Est-ce réellement irrationnel ? Et comment y répondre ?
Les 171 cadres dirigeants de la banque bretonne ont perçu chacun une rémunération moyenne de 379 491 euros en 2018, via une mystérieuse société anonyme qui n’a pas grand-chose à voir avec le statut mutualiste ou coopératif.
L’épidémie de coronavirus fait disjoncter l’économie mondiale. Pétrole, marchés financiers, tout s’effondre. « Nous affrontons le moment le plus critique depuis la crise financière », avertit un stratégiste.
Les effets de l’épidémie de coronavirus seront sévères sur la croissance. Bruno Le Maire y apporte cependant une réponse hors de propos. Et les effets de la politique de ces dernières années se feront fortement ressentir sur les couches les plus fragiles de la population.
La victoire du Sinn Féin en Irlande est le fruit d’un paradoxe. Le succès du modèle économique du pays est aussi la raison de son rejet par une grande partie de l’électorat, à cause du niveau des inégalités et du manque de services publics.
La panique s’est emparée des milieux économiques devant la perspective d’une pandémie de coronavirus. En 1918 et 1919, la « grippe espagnole » a causé près de 18 millions de morts, mais son impact économique est mal connu. Qu’en retenir pour aujourd’hui ?