L’OFCE a évalué les effets des politiques fiscales du gouvernement entre 2018 et 2020 et confirme que les plus aisés restent les grands gagnants et les plus pauvres, les grands perdants. Le budget 2020 amplifie le mouvement.
Dans un courrier révélé par Mediapart, la secrétaire d’État chargée de l’égalité a demandé au premier ministre de mieux prendre en compte, dans le futur régime de retraites, la pénibilité que vivent les « femmes de chambre, auxiliaires de vie à domicile, puéricultrices, etc. ».
Bien qu’il ait jusque-là négligé les risques environnementaux, le monde financier assure aujourd’hui qu’il est capable d’apporter les solutions pour répondre aux défis climatiques. Jusqu’à quel point cette finance verte va-t-elle imposer ses modèles, ses schémas et conduire à une marchandisation de la nature, notre bien commun ?
En paroles, les financiers sont convaincus de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Mais les actes peinent à suivre : les marchés se refusent toujours à évaluer les risques. Pour les banques centrales, la sous-estimation de ces dangers pourrait entraîner une crise systémique majeure.
En 2019, la croissance a ralenti à 1,2 % contre 1,7 % en 2018. Le PIB s'est même contracté sur le dernier trimestre. Un coup dur pour la politique de l'offre menée par l'exécutif.
Camille Peugny, enseignant-chercheur à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, explore le lien entre inégalités et nouveau régime de retraites.
Plein de certitudes, le gouvernement a pensé gagner facilement la bataille de l’opinion avec ses arguments. En réalité, la défaite sur le terrain des idées a été complète. Et pose le problème de l’avenir politique de la réforme.
Partout en France, la mobilisation pour cette neuvième journée nationale de manifestation contre la réforme des retraites est en baisse. Selon le ministère de l’intérieur, seulement 108 000 personnes ont défilé. Une question revient, lancinante : faut-il monter d’un cran dans la radicalité ?
Avant la conférence de financement, les députés ont commencé leurs auditions sur la réforme des retraites, au sein d’une commission spéciale. Dopées par l'avis critique du conseil d'Etat, les oppositions tentent de freiner, voire bloquer le projet de loi, et pointent tous ses écueils. La majorité, elle aussi, réclame des précisions au gouvernement.
Poursuivi pour corruption, Airbus a trouvé un accord pour éteindre les poursuites engagées contre lui par les autorités judiciaires françaises, anglaises et américaines. Le groupe aéronautique a provisionné 3,6 milliards d'euros pour payer l'amende.
Dévoilée le 24 janvier, l’étude d’impact du projet de loi de réforme des retraites ne présente pas la vérité des faits. Elle « oublie » notamment les effets de l’âge pivot, la mesure qui est pourtant au cœur de la réforme.
Le nouveau système des retraites prévoit un ajustement permanent des paramètres en fonction de la situation financière. En cas de crise, ce mécanisme d’austérité permanente pourrait être particulièrement violent.
Depuis deux ans, l’exécutif entretient une stratégie du flou sur une réforme qui va toucher plus de 45 millions de personnes. Comment le nouveau régime se mettra-t-il en place ? Il est demandé aux Français d’accepter la réforme sans connaître précisément ses mécanismes les plus cruciaux.
En dépit des dénégations du gouvernement, le projet de réforme des retraites a bien pour objet de favoriser la capitalisation. Officiellement, c’est pour la bonne cause : assurer le financement de l’économie française. Dans les faits, il s’agit de transférer tous les risques sur les épargnants. Ce qui ne peut que créer un choc de défiance.
Pavlina Tcherneva, une des économistes les plus réputées de la théorie moderne de la monnaie, à l’origine du « Green New Deal » d’AOC, l’élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, est venue présenter le 17 janvier ses idées en France devant plusieurs économistes et le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.
L’Élysée a annoncé dimanche la commande de deux paquebots par le deuxième transporteur maritime mondial. Une commande à 2 milliards d’euros pour les chantiers de l’Atlantique. Mais dans les faits, tous les risques sont pris par la puissance publique.