Le gros organisme public de formation s’est séparé de plus de 1 400 salariés ces derniers mois. Mais le tribunal administratif vient d’annuler l’homologation de ce plan social par l’administration. Une complexité de plus dans un dossier où les conflits se multiplient depuis 2018.
Auditionnés mercredi par des membres du Congrès, les responsables de Google, Amazon, Facebook et Apple ont passé un mauvais moment. Les autorités, qui avaient renoncé à utiliser les lois antitrust, se disent prêtes à les moderniser pour contrer la puissance des géants du numérique et casser leur monopole.
Le site de Hambach visité jeudi par la ministre Agnès Pannier-Runacher est tout un symbole. En 1997, l’usine fut lancée pour combattre la désindustrialisation de la Moselle. En 2015, elle fut le théâtre d’un référendum sur l’abandon des 35 heures. Affecté par la crise sanitaire, son propriétaire, le groupe allemand Daimler, veut désormais la céder au plus vite.
En interdisant aux banques tout versement de dividendes et rachat d’actions jusqu’au début de 2021, la Banque centrale européenne souligne l’ampleur du choc économique provoqué par la pandémie. Des risques que les banques européennes, préoccupées par leurs profits, ont du mal à inscrire dans leurs comptes.
L’exécutif ne cesse de le répéter, « notre jeunesse doit être la priorité de cette relance ». Avec près de 700 000 nouveaux entrants attendus sur le marché du travail à la rentrée, beaucoup craignent la déflagration. Pour tenter de répondre à ces inquiétudes légitimes, le gouvernement sort la boîte à outils et propose des mesures réchauffées ayant prouvé leur inefficacité dans le passé.
La deuxième édition du « forum » rassemblant la direction de l'entreprise et des représentants des livreurs a permis de faire entendre leurs revendications, mais pas d’entamer un vrai dialogue. La plateforme espère voir son modèle bientôt gravé dans le marbre par le gouvernement.
Jean-Yves Le Drian s’est rendu au Liban ce jeudi. Son but : faire accepter de nouvelles réformes au gouvernement libanais. La crise économique du pays est pourtant d’abord celle d’un modèle néolibéral chimiquement pur. Et on ne traite pas le mal par le mal.
Un rapport remis aux syndicats de l’entreprise démonte les fausses justifications de l’entreprise pour son plan de 1 230 suppressions de postes, annoncé en juin. L’entreprise ne va pas si mal qu’elle l’affirme.
Au terme d'un marathon de quatre jours, les responsables européens ont abouti à un compromis laborieux. S’inscrivant dans la même doctrine qu’auparavant, le plan de relance de 750 milliards d’euros risque d’être insuffisant et n’apporte aucun remède aux dysfonctionnements de l’Union.
Sur l’écologie, la parole de l’exécutif est pauvre, contradictoire et trompeuse. Alors que les signaux d’alerte continuent de se multiplier sur le front climatique, il est temps d’en finir avec les illusions d’une croissance vertueuse dans un mode de production inchangé.
Emmanuel Macron envisageait le 14 Juillet de différer la suppression de la taxe d’habitation pour les 20 % qui la payent encore. Trois jours plus tard, le premier ministre a exclu cette piste. Après l’enterrement des réformes des retraites et de l’assurance-chômage, le gouvernement navigue à vue.
En décidant d’annuler les sanctions européennes contre Apple, le tribunal de l’Union a mis à terre les maigres avancées dans la lutte contre l’évasion des multinationales. La fin du dumping fiscal au sein de l’Union s’annonce pourtant comme une question cruciale en ces temps de crise économique et sociale.
La réforme de l’assurance-chômage est suspendue pour au moins six mois et celle des retraites renvoyée à un horizon encore flou. Vendredi, au cours d’une « conférence du dialogue social », le nouveau premier ministre a donné des gages aux syndicats. Et c’est inédit pour le macronisme.
Si les pratiques de l’ancien chef des services secrets intérieurs Bernard Squarcini ont été tolérées, voire encouragées, chez LVMH, c’est qu’elles s’inscrivent dans une culture. La construction du premier empire mondial du luxe est ponctuée de coups fourrés, de coups tordus. L’envers du décor moins présentable de la deuxième fortune mondiale.
Devant les députés, le chef du gouvernement a défendu un « plan de relance » où le soutien à la demande est occulté par son soutien au capital et à l’offre. Ses obsessions restent la baisse du coût du travail et la réforme du modèle social.
Fondée par d’anciens livreurs travaillant pour les plateformes, Coursiers bordelais fait vivre cinq personnes. Elle s’appuie sur CoopCycle, une fédération de coopératives qui a essaimé partout dans le monde et fournit outils techniques et conseils pratiques.