Le tribunal correctionnel de Paris a jugé qu’une filiale à 100 % de la banque était coupable de pratique commerciale trompeuse pour ses prêts gagés sur la monnaie helvétique. Quelque 2 235 emprunteurs floués vont toucher plus de 100 millions d’euros.
La plateforme de livraison a réuni cette semaine des représentants de ses coursiers. Mais elle reste loin des garanties légales accordées à des salariés, ses livreurs étant censés être indépendants. Une interprétation que la justice conteste de plus en plus.
Dans L’Origine du capitalisme, paru début février, l’historienne canadienne Ellen Meiksins Wood souligne combien le capitalisme n’est pas un phénomène « naturel », mais bien un phénomène historique. Une leçon essentielle pour notre temps.
Ancien directeur de la Fnac, Matthieu Malige vient d’être condamné à Milan pour banqueroute à la suite de la faillite de sa filiale italienne en 2014. Il est devenu depuis le directeur financier du groupe Carrefour.
Lundi noir sur les marchés boursiers. Après avoir nagé dans l’insouciance pendant un mois, ceux-ci se sont mis en mode panique. La progression spectaculaire du Covid-19 en Italie et en Corée du Sud a fait prendre conscience que toute l’économie mondiale est en risque.
L’épidémie de coronavirus qui frappe la Chine depuis fin décembre a un impact important, quoique sous-estimé, sur l’économie. Les perspectives ne sont pas bonnes, malgré les tentatives des autorités centrales d’inciter à la reprise du travail.
L’économiste australien, un des pères de la théorie monétaire moderne, décrit ses pistes de sortie du néolibéralisme, de la politique fiscale aux investissements publics, de la garantie de l’emploi à la sortie de la dépendance aux marchés financiers…
Attaqué par le fonds activiste Amber Capital, le groupe Lagardère a l’intention de nommer Nicolas Sarkozy à son conseil. Celui-ci pourrait même en devenir le président. Sa mission : préserver la commandite d’un groupe en pleine déliquescence.
En juillet 2018, Christine Lagarde, alors directrice générale du FMI, a accordé un prêt de 56 milliards de dollars à l’Argentine, le plus important jamais consenti par l’institution. Aujourd’hui, le pays sud-américain est au bord de l’effondrement.
Pour le monde financier, l’épidémie de coronavirus qui sévit en Chine depuis un mois existe à peine. Une vraie crise de l’économie réelle chemine pourtant au travers des réseaux d’une économie mondialisée, totalement interconnectée.
Les deux syndicats ont dénoncé l’accord qui devait garantir des droits minimaux à tous les salariés du secteur – où la SNCF n’embauche désormais plus au « statut ». De leur côté, l’Unsa et la CFDT défendent les avancées qu’ils estiment avoir obtenues.
Le taux de chômage a nettement baissé en 2019, à 8,1 % en fin d’année. Du jamais vu depuis onze ans. Mais cette bonne nouvelle cache un certain nombre de problèmes non résolus pour l’économie française.
À son arrivée à la Banque centrale européenne, Christine Lagarde s’est fixé une nouvelle mission : être un des acteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais confier un tel rôle à l’institution monétaire ne revient-il pas à perpétuer le système financier existant pour que rien ne change ?
Le PDG de la banque, Jean-Pierre Denis, et le directeur général (démissionnaire) Ronan Le Moal se sont partagé de 2010 à 2018 près de 8,2 millions d’euros de rémunérations variables, ce que la loi de 1947 portant statut de la coopération interdit.
Depuis l’assemblée générale qui s’est tenue au Palais de justice le mardi 11 janvier, la grève des avocats qui dure depuis six semaines, semble avoir pris un nouveau tournant. Les robes noires s’organisent pour faire profiter de leur mouvement contre la réforme des retraites les justiciables les plus faibles.
Son numéro deux, Ronan Le Moal, a présenté ce jeudi sa démission. Le PDG, Jean-Pierre Denis, qui veut faire scission du Crédit mutuel, se retrouve seul, dans une banque en pleines turbulences.