À l’occasion de la parution de la première grande synthèse en français sur l’école post-keynésienne, entretien avec Virginie Monvoisin, professeure à la Grenoble École de management, qui a coordonné l’ouvrage, et Dany Lang, maître de conférences à l'université Paris-13, qui y a participé.
L’embargo iranien décrété par Donald Trump deviendra effectif le 4 novembre. Mais déjà, l’économie mondiale en voit les effets : le prix du pétrole flambe. Les pays importateurs en accusent le contrecoup. L’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi obscurcit la situation. Désigné comme le commanditaire de ce meurtre, Riyad menace d’utiliser en représailles l’arme du pétrole, brisant ainsi un tabou de 45 ans.
Pendant une semaine, le groupe de travail spécial de l’ONU chargé de réfléchir à un traité juridiquement contraignant pour les entreprises en matière de droits humains et environnementaux s’est réuni à Genève. Attendue au tournant, l’UE a déployé une série d’arguments pour ne pas avancer.
Dans un des huit « ateliers citoyens » organisés par le gouvernement pour débattre de la réforme des retraites, les participants ont été plutôt séduits par le discours du haut-commissaire Jean-Paul Delevoye. Mais ils hésitent à le croire lorsqu'il promet que le régime « universel », par point, sera « stable, cohérent et juste ».
C’était il y a à peine 18 mois. Les économistes se félicitaient alors du parfait alignement des planètes économiques. Taux à zéro, voire négatifs, pétrole bon marché, croissance mondiale : tout paraissait concourir à soutenir la reprise mondiale. Mais, insensiblement, les planètes se sont désaxées depuis un an.
La mainmise des milliardaires sur la presse s’accélère. Après avoir acheté Marianne et une partie des magazines du groupe Lagardère, le tchèque Kretinsky veut croquer Le Monde. Cette boulimie, qui menace le droit à l’information des citoyens, souligne l’urgence du combat, conduit depuis dix ans par Mediapart, pour une presse libre et indépendante.
Ford ne souhaite pas qu’un repreneur sauve son usine de Blanquefort, près de Bordeaux, que le groupe américain compte fermer. Le ministre de l’économie et le maire de Bordeaux s'indignent et annoncent soutenir les ouvriers. À la tête de cette fronde, Philippe Poutou, délégué CGT et candidat NPA à la présidentielle, savoure.
Au-delà de l’opposition qui se dessine entre un Emmanuel Macron « progressiste » et ses adversaires « nationalistes », l’analyse des actions économiques des deux côtés des Alpes montre une troublante ressemblance.
Le gouvernement comptait beaucoup sur la première exonération de la taxe d’habitation pour redorer son blason. Mais la polémique qu’il a récoltée montre qu’il a perdu toute crédibilité sur le pouvoir d’achat.
Qui pourra arrêter les géants américains de l’économie numérique ? Alors qu’ils consolident leur domination par des rachats à tour de bras, une piste pourrait être de les empêcher de mettre la main sur des concurrents encore potentiels.
Le syndicat CFE-CGC qui demande expressément à Air France de ne pas augmenter les salaires, à deux jours de l'ouverture des négociations avec la direction, cela a de quoi interloquer les syndicats réunis en intersyndicale. Cette affaire baroque, dévoilée par Mediapart, est symptomatique du climat social au sein de la compagnie aérienne.
Le secrétaire général de Force ouvrière Pascal Pavageau a annoncé mercredi sa démission. Il était fragilisé depuis la révélation par Le Canard enchaîné de l’existence d’un fichier sur les cadres du syndicat.
En grève depuis le 25 septembre, les 80 employés du palace de la très chic rue de la Paix sont toujours mobilisés. Depuis vendredi, ils ont essuyé un affrontement avec des vigiles, ont été repoussés par la police, et ont été déboutés de leurs demandes par la justice.
Le gouvernement a commencé à mettre sur la table les premières orientations de la réforme des retraites qu’il souhaite voir aboutir en 2025. Quel mécanisme exact pour le nouveau régime ? Quel sort pour les fonctionnaires, et pour les femmes ? Si les grands principes du futur système sont certes connus, de très nombreuses zones d’ombre perdurent. Tour d’horizon.
Du 8 au 10 octobre, s’est tenue à Genève la première réunion du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac. Le texte exige des États la mise en place d’un système de traçabilité indépendant des industriels, accusés par le passé d’alimenter la contrebande. Mais en coulisses, les cigarettiers manœuvrent pour jouer un rôle, allant jusqu’à recruter d’anciens policiers français.
Dans un courriel à des présidents de caisses locales, l’un des dirigeants de la banque les presse d’aller perturber les réunions de Marylise Lebranchu, opposée au projet de scission du Crédit mutuel. Un pas de plus est franchi dans ce climat mi-loufoque, mi-guerrier entretenu par la direction de la banque.