Les responsables d’UBS ont raison. Le groupe suisse est vraiment une banque à part. À la différence de toutes les autres, elle ne se préoccupe jamais de fiscalité. Les responsables du groupe bancaire suisse ont tenté de défendre cette position lors de l'audition du 5 novembre.
Certaines tâches proposées par le marché du travail ont une utilité sociale mesurable et incontestable, quand d’autres semblent n’exister que pour vous occuper, semblent ne satisfaire aucun des besoins de la société. À quoi servent donc ces « bullshit jobs » ?
En faisant de l’incitation fiscale le cœur de sa politique économique, le gouvernement se fracasse sur une réalité plus complexe. Les conséquences de la hausse du carburant seront désastreuses, y compris pour les politiques environnementales.
Dans la grande réforme annoncée de l’hôpital, il y a certes un volet apprécié sur le financement. Mais le gouvernement mise aussi sur la collaboration entre le public et le privé afin notamment de développer un système prédictif de soins grâce à l’intelligence artificielle. Au risque de voir les données de santé des Français être pillées.
Il est des petits riens qui permettent de faire émerger des pratiques peu avouables. Le tribunal s’est ainsi penché, lors de l’audience du 31 octobre, sur les cartes de visite généreusement distribuées par les chargés d’affaires suisses présents en France. Une manière d’attirer des clients français en Suisse ?
Le PIB français a progressé au troisième trimestre de 0,4 %. C'est mieux qu'au premier semestre, mais le gouvernement a néanmoins du souci à se faire pour l'avenir.
La présidente de la 32e chambre du TGI paraît s’être lassée des dénégations, des réfutations des représentants d’UBS, tentant de présenter la banque suisse comme exemplaire. Tout au long de l’audience, elle n’a cessé de placer le vice-président de la gestion de fortune du groupe suisse face à ses contradictions. La ligne de défense d’une banque au-dessus de tout soupçon semble s’étioler.
Lors de son voyage en Corse, le ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire a tenté de rassurer les élus locaux en prenant ses distances avec un rapport de l'IGF très centralisateur et en poussant son agenda habituel : baisse des impôts et dérégulation. Mais les défis de l'économie insulaire et les visions opposées qu'ils suscitent pourraient faire échouer cette démarche.
En deux ans de présidence, Donald Trump a semé le chaos dans toute l’organisation économique mondiale. Ses attaques ont été d’autant plus faciles que les défenseurs de la mondialisation heureuse n’ont jamais voulu voir les ravages et les déséquilibres créés par ce système, comme ils n’ont jamais constaté la faillite du néolibéralisme après la crise de 2008. Aujourd’hui, le monde est plus divisé et instable que jamais. Certains parlent « d’une nouvelle guerre froide » commerciale.
Des députés ont signé un recours contre la loi ELAN devant le Conseil constitutionnel. Entretien avec l’un d’eux, le communiste Stéphane Peu, pour qui l’allègement des normes de construction de logements adaptés aux personnes handicapées accroît la discrimination à l’encontre de cette population.
Depuis le début du procès, les dirigeants ou les anciens dirigeants s’évertuent à donner l’image la plus lisse d’UBS. Une banque modèle, selon eux. Mais c’est plutôt le modèle de la banque qui, au cours des audiences des 25 et 26 octobre, est en procès.
Le préfet de Guyane vient d’autoriser Total à réaliser cinq puits d’exploration pétrolière offshore à quelque deux cents kilomètres des côtes guyanaises. Des associations s’indignent de cette décision, en totale contradiction avec l’Accord de Paris et la loi Hulot pour la sortie des hydrocarbures.
La majorité a adopté un amendement au projet de loi de finances 2019 réduisant la fiscalité sur les bonus des gérants de fonds. Le but : attirer plus que jamais les acteurs de la City. Un objectif dangereux pour l'économie française.
La guerre commerciale lancée par Donald Trump contre Pékin frappe au moment où l’économie chinoise, en pleine transition, est la plus vulnérable. Après avoir tenté d’assainir son système financier, le gouvernement chinois a desserré de nouveau la machine à crédit pour soutenir la croissance. Les États-Unis soupçonnent la Chine de manipuler sa monnaie, en chute libre face au dollar, pour contrer leurs mesures de rétorsion.
« Ni de près, ni de loin, il n’y a eu des opérations illicites chez UBS France. » Les responsables de la filiale du groupe suisse ont plaidé leur parfaite innocence au tribunal le 22 octobre. L’affaire UBS, selon eux, est née de la « malveillance » d’une poignée de salariés.
La France se réjouit d'attirer chaque année un nombre croissant de touristes venus du monde entier. Mais à Lisbonne, Barcelone ou Venise, nos voisins se plaignent de l'afflux de ces mêmes visiteurs. Devrions-nous, à notre tour, nous inquiéter davantage de ce « grand remplacement », que des réfugiés de l’Aquarius ?