Lors d’un scrutin où moins d’un agent sur deux de la fonction publique a voté, le syndicat de Philippe Martinez conserve sa première place sectorielle, mais recule. La CFDT revendique désormais d’être en tête, secteurs privé et public confondus.
En renonçant à faire participer les entreprises au financement des mesures de soutien au pouvoir d’achat, le gouvernement et le président de la République confirment leur priorité : subventionner les entreprises et casser le service public.
Les députés britanniques devaient voter mardi 11 décembre sur l’accord de sortie de l’UE négocié durant 17 mois. Devant une majorité loin d’être acquise pour Theresa May, qui semble, une fois de plus, très fragilisée, la première ministre a décidé de reporter le vote. Dans l’opposition, Jeremy Corbyn continue d’appeler à des élections générales pour sortir de la crise.
Le retour de l’ISF est la limite que le gouvernement ne semble pas déterminé à franchir. Pour une raison simple : c’est le cœur du macronisme. Mais c’est aussi la clé de la sortie de crise.
Les incertitudes autour du Brexit nourrissent les inquiétudes côté français, au port de Calais, point de passage très fréquenté. On craint ici une paralysie de l’infrastructure avec l’intensification des contrôles.
Pas de taxation pour les Gafa, pas de budget européen avant les calendes grecques, pas de renforcement de l’union bancaire et des mécanismes pour contrer une éventuelle crise financière avant 2020. Tous les projets de réforme européenne défendus par Emmanuel Macron ont été balayés lors de la réunion des ministres européens des finances le 3 décembre.
Philippe Aghion, économiste mentor du président de la République, propose le rétablissement de l’ISF et un creusement du déficit public pour assurer le consentement des Français aux « réformes structurelles ». Mais la manœuvre pourrait déjà arriver trop tard.
Des milliers de propriétaires de PME ont été ruinés par leur banque au Royaume-Uni à la fin des années 2000. Au centre de ces retentissants scandales se trouvent deux banques, sauvées de la faillite par l’État en 2008, et qui, encore aujourd’hui, refusent de reconnaître leur responsabilité.
Les députés britanniques se prononceront le 11 décembre sur l’accord sur le retrait de l'UE. La ratification du texte par le Parlement semble très incertaine. Dans ce contexte, la voix des partisans d’un second référendum, longtemps étouffée, rencontre un écho grandissant.
Trente-deux ex-employés du centre d’appels de Saint-Denis, fermé début 2018, reprochent à la chaîne d’avoir sacrifié son site, qui comptait le plus de salariés âgés et issus de minorités visibles, particulièrement fragiles sur le marché de l’emploi. Un profil qui, selon leurs avocats, donne à l’employeur plus de responsabilités.
Pour une fois, ce n’est pas lors de la réunion de l’OPEP mais lors du sommet du G20 à Buenos Aires que risquent de se discuter les arbitrages futurs sur le pétrole. Alors que le prix du brut est passé en dessous de 50 dollars, Donald Trump est décidé à profiter de son ascendant pris sur Riyad à la faveur de l’assassinat de Khashoggi pour imposer ses vues.
Derrière les « impossibilités » rationnelles et autres « paradoxes » avancés par le gouvernement pour justifier son peu d’écoute des revendications des « gilets jaunes » se cache une vision idéologique de la réalité de l’économie française.
Les hausses des taxes sur les carburants ont déclenché la colère des gilets jaunes, révélant que l’évolution du pouvoir d’achat est au cœur de la contestation sociale. Une colère qui a peu de raisons de s’apaiser : une série de mesures va venir amputer les revenus des Français, notamment les plus modestes.
La plus haute juridiction française vient de trancher ce mercredi 28 novembre : au regard du droit, les livreurs de repas travaillant par l’intermédiaire de la plateforme Take Eat Easy, qui a fait faillite en 2016, ne peuvent pas être considérés comme des travailleurs indépendants. Les conséquences de cet arrêt pourraient être immenses.
Le feu vert des 27, ce dimanche 25 novembre, à Bruxelles, sur les termes du divorce avec le Royaume-Uni ouvre la voie au processus de ratification parlementaire de ce texte très technique, à Westminster comme au Parlement européen de Strasbourg.
Carlos Ghosn était au sommet. Quatre jours après son arrestation à Tokyo, il n’est plus rien. Aidée par les responsables de Nissan, très empressés à reprendre le pouvoir, la justice japonaise met peu à peu en lumière les graves dérives de l’ancien dirigeant de Renault-Nissan. Alors que les signaux d’alerte étaient nombreux, le conseil d’administration n’a rien fait pour arrêter le dirigeant.