Le bitcoin fut la devise vedette de 2017. Mais derrière ce sulfureux emblème des monnaies complémentaires se cache une myriade d’autres initiatives locales. Plongée dans l’univers précaire et mystérieux des “MLC” françaises. Une enquête de nos partenaires Mediacités.
La promesse de campagne d’Emmanuel Macron est tenue : le 1er janvier, le Régime social des indépendants est supprimé. Le système chargé de récolter les cotisations et d’assurer les prestations sociales et la retraite de 6,5 millions de Français est avalé par le régime général. Une réforme menée au pas de charge.
Selon Le Canard enchaîné, un document de travail du gouvernement préconise de durcir les sanctions à l'égard des chômeurs qui ne chercheraient pas de travail assez activement. De quoi enflammer le débat sur la réforme à venir de l’assurance-chômage.
Le bitcoin a vu son cours plonger de 30 % vendredi, avant de se reprendre. Promesse d’avenir pour les uns, bulle pour d’autres : cette cryptomonnaie, l’une des vedettes financières de 2017, reste mal connue.
Les salariés de la restauration ferroviaire pourraient être les victimes collatérales de la réduction massive du nombre de branches professionnelles. Employés par un prestataire, ils craignent d’être assimilés aux salariés de la restauration rapide.
Le gouvernement a très vivement réagi aux doutes de l’Insee quant à l’effet des mesures fiscales sur le pouvoir d’achat des ménages. Il se défend en publiant un simulateur qui ne traduit qu’une partie de la réalité.
En apparence, tout sépare le président américain et le président français. Pourtant, comme l’a relevé l’économiste Thomas Piketty, il y a plus une différence de degré que de nature dans leur politique fiscale. Ils mènent la même stratégie du choc.
Les prix de l’immobilier ont bondi de 232 % en Suède depuis vingt ans. La bulle, alimentée par les « réformes », est cependant sur le point de se dégonfler. Avec la possibilité d’un scénario particulièrement inquiétant dans un pays pourtant considéré comme un modèle.
L’économiste togolais a été brutalement congédié par l’Organisation internationale de la francophonie en raison de ses prises de position critiques envers le franc CFA, « inappropriées » selon les propres termes de l’administrateur de l’OIF.
Les valeurs de compétition et de performance propres à l'esprit « start-up nation », que Macron essaye d'inculquer à ce pays, sont-elles compatibles avec le fameux esprit de Noël ? Un épisode d'Ouvrez les guillemets spécial fêtes de fin d'année, librement inspiré de Charles Dickens, en toute laïcité républicaine bien entendu.
L’insuffisance de la destruction créatrice, manifestée par la prolifération d’entreprises zombies, est-elle une des causes de la baisse généralisée des progrès de productivité ? Réponse affirmative dans un travail récent de l’OCDE qui éclaire la (mauvaise) gestion de la crise financière globale.
Sous la pression des affaires de corruption, le conseil d’administration du groupe aéronautique a engagé un grand renouvellement de l’équipe dirigeante. Cet arbitrage, pris sous l’œil vigilant de Paris et Berlin, est censé mettre un terme à la guerre des chefs. Il risque au contraire d’aggraver les incertitudes au moment où Airbus est plus déstabilisé que jamais.
Alors que le gouvernement a lancé une mission sur la santé au travail, une note de Bercy laisse craindre une nouvelle réduction des moyens pour la branche accidents du travail et maladies professionnelles de la Sécurité sociale, qui aide chaque année les quelque 800 000 salariés victimes.
Réalisé par une centaine d’économistes, le Rapport sur les inégalités mondiales 2018 pointe la révolution capitaliste de ces quarante dernières années, qui a conduit à une concentration inégalée de richesse. L’abandon des politiques publiques de redistribution, la remise en cause de l’État sont au centre de ce creusement des inégalités.
Le bitcoin a vu son cours multiplié par vingt au fil de l’année 2017. Promesse d’avenir pour les uns, bulle pour d’autres : cette cryptomonnaie reste mal connue. Qu’y a-t-il derrière la « folie bitcoin » ?
Ouverture du régime à certains salariés démissionnaires et, de manière limitée, aux indépendants, contrôle plus fort des demandeurs d’emploi, mais aussi changement de la philosophie même du régime : le chantier lancé ce mercredi par le gouvernement est immense. Et inquiète tour à tour syndicats et patronat.