Libéral affiché au cœur de l'État français, Jacques Rueff était tout sauf un économiste en chambre. Lecture d'une biographie longtemps attendue, à travers le prisme d'une actualité économique et monétaire dont les dérives redonnent crédit à son œuvre théorique et pratique.
En ces temps de crise, il est précieux de déconstruire les hypocrisies sémantiques. Faut-il qualifier la CFDT de « réformiste » ? Et, du gouvernement, faut-il dire qu'il conduit une politique « sociale-libérale » ? Redonner aux mots leur sens, un impératif pour une confrontation honnête.
Le gouvernement reporte une nouvelle fois la présentation d’un document clef pour la mise en œuvre de la loi de transition énergétique. Et jette le doute sur la faisabilité de la mise en œuvre de sa propre loi.
Le directeur financier d'EDF, Thomas Piquemal, a démissionné pour marquer son opposition au projet de construction de deux EPR sur un site britannique, qu'il juge trop risqué industriellement et financièrement.
Semaine à haut risque pour Matignon, qui reçoit les syndicats ce lundi jusqu'à mercredi autour de la loi sur le travail. Ces derniers avancent dispersés. Les contestataires tenteront de transformer mercredi sur le terrain, aux côtés des organisations de jeunesse, la formidable mobilisation citoyenne partie du Web, les réformistes se rassembleront pour faire de la pédagogie samedi.
Un million et cent mille signatures ce dimanche matin, mais le débat agite toujours les réseaux sociaux et certains médias : les chiffres ne seraient-ils pas bidons ? Un mois plus tôt pourtant, les puristes des comptes étaient moins regardants.
En une semaine, le hashtag #OnVautMieuxQueÇa est devenu le recueil de toute une jeunesse. Même en 140 caractères, leurs récits témoignent d’un monde du travail en miettes, d’une jungle sans loi, où règne une violence inouïe.
Il y a sept ans, deux hommes mouraient à la suite d’une explosion sur le site Total-Carling, en Moselle. Six autres étaient blessés. À l’issue du procès, le procureur du tribunal correctionnel de Sarreguemines a requis deux ans de prison avec sursis contre l’ancien directeur du site et 200 000 euros d’amende contre Total Petrochemicals France.
Mediapart a donné carte blanche, pour un événement exceptionnel de deux heures, au collectif « Loi travail : non merci ! » à l'origine de la pétition numérique qui a franchi le million de signataires ce vendredi soir 4 mars. Deux heures d'explications et d'appels à la mobilisation. Récit et vidéo intégrale.
Mediapart a donné carte blanche au collectif « Loi travail : non merci ! » à l'origine de la pétition numérique qui a franchi le million de signataires vendredi 4 mars. Première partie en replay.
Pétrie de bonnes intentions, la proposition de loi de Patrick Bloche (PS) pour « la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias » ne prévoit toutefois que d'infimes avancées, trop timides pour contrarier la mainmise de quelques milliardaires sur tous les grands médias. Seul progrès notable : le secret des sources des journalistes serait mieux protégé.
Droit au temps libre et prévisible, 35 heures renforcées, partage du temps de travail… Des universitaires planchent sur un autre code du travail vraiment protecteur des salariés. Mediapart publie le premier chapitre, consacré au temps de travail.
Tout ne s’est peut-être pas passé comme l’affirme la Société générale, lorsqu'il s'est agi de « déboucler » les 50 milliards d'euros d'engagements pris par Jérôme Kerviel. Deux grands banquiers ont raconté à une journaliste financière qu’ils avaient été prévenus à l'avance par Daniel Bouton de l'opération. Ce qui change beaucoup de choses.
À défaut d’avancées avec les États-Unis, la commission de Bruxelles a réussi un joli coup lundi 29 février, en débloquant l’accord avec le Canada qui semblait enlisé. Le parlement européen se prononcera sur le texte d’ici la fin de l’année. Reste à savoir si les parlements nationaux, eux, auront aussi leur mot à dire.