Etrange audience ce mardi au tribunal correctionnel de Paris. Un chômeur comparaissait pour «outrage à Pôle emploi». Une première. Le procureur n'a pas masqué son embarras et l'audience a viré au procès de... Pôle emploi !
Alain Minc va percevoir la somme de 14,4 millions d'euros, pour moitié en œuvres d'art pour moitié en biens professionnels. De son côté, le PDG de Danone, Franck Riboud, pourrait réaliser une plus-value de 3,3 millions d'euros sur ses stock-options. Révélées par Wansquare, ces deux informations confirment que la crise est «grotesquement psychologique» (dixit Minc). En tout cas pour certains.
L'agence de notation a renouvelé les mises en garde sur la notation de la France. Les menaces qui pèsent sur le triple A français rendent caduques toutes les mesures de sauvetage et accentuent la crise de la zone euro. L'Allemagne, qui a dicté ses choix, se voit pressée de changer de politique.
En 2002, Ziad Takieddine invite celui qui allait devenir directeur du budget, Pierre-Mathieu Duhamel, sur son yacht La Diva, immatriculé au Luxembourg. Cette découverte relance les interrogations sur l'absence d'investigations fiscales sur la situation du marchand d'armes.
Auditionnés mardi par la commission d'enquête parlementaire sur les produits financiers à risque, ils plaident l'irresponsabilité et rejettent la faute sur la crise.
De BNP Paribas à la Société générale en passant par PSA Peugeot-Citroën, les groupes que l'Etat a le plus aidés multiplient les plans sociaux. Non seulement Nicolas Sarkozy laisse faire mais il pratique une détestable politique, celle du déni.
Les stress tests révèlent la vulnérabilité des centrales nucléaires françaises, selon les experts de l'IRSN. Aucun danger imminent, mais en cas d'inondation, de séisme ou d'accidents industriel improbables, elles se révèlent défaillantes.
Propulsés à la faveur de la crise, Lucas Papademos, Mario Draghi et Mario Monti sont tous liés à la banque d'affaires Goldman Sachs. Et ils ont tous trempé, aussi, dans le maquillage des comptes et la gestion des dettes européennes. Comment peuvent-ils être aujourd'hui les sauveurs de la zone euro?
Selon le bilan de santé de la zone euro établi par le Moniteur Euro Plus du Lisbon Council, l'économie française est rejetée dans le camp des canards boiteux, tout près des «PIIGS». Et le triple A ne tient qu'à un fil.
L'Insee publie ce mercredi son traditionnel « Portrait social » de la France. Il met en évidence les inégalités qui minent le pays. Hausse de l'intérim, augmentation du niveau de vie pour les plus riches, effets injustes des réformes fiscales récentes : c'est un constat alarmant que dresse l'institut.
Avec son discours de Bordeaux, mardi 15 novembre, Nicolas Sarkozy a lancé l'offensive électorale contre la «fraude sociale»: «Voler la sécurité sociale, c'est trahir la confiance de tous les Français et c'est porter un coup terrible à la belle idée, nécessaire, de solidarité nationale», a-t-il lancé.
Mardi soir, socialistes et écologistes ont dévoilé leur accord pour 2012. Il promet quelques avancées écologiques, dont le développement des énergies renouvelables, la limitation à 50% de la part du nucléaire en 2025 et une contribution climat énergie. Derrière ce texte, se cachent des controverses toujours vives sur le nucléaire et le modèle énergétique français. Explication des points les plus sensibles.
Nicolas Sarkozy va fêter, jeudi matin, le troisième anniversaire du Fonds stratégique d'investissement, censé protéger les PME françaises les plus prometteuses des fonds spéculatifs. Mais la vérité, c'est que le FSI a copié les mœurs anglo-saxonnes. Comme en atteste l'histoire de Novasep.
La manière dont «les marchés» ont décidé, ces derniers jours, de la composition des gouvernements, en Grèce et en Italie, est à la fois un déni de démocratie et une absurdité philosophique, quand on se souvient que ces marchés sont largement automatisés. Entretien avec Patrick Viveret, philosophe et ancien conseiller à la Cour des comptes.
Vous n'avez jamais entendu parler du «compte de substitution» du FMI? Normal, il n'existe pas. Hélas, parce que ce mécanisme imaginé il y a 40 ans est l'outil qui permettrait à la zone euro de surmonter la crise en cours. Analyse.