Un plan social est imposé à l’Institut national de la consommation (INC) et à son magazine « 60 Millions de consommateurs », au risque de remettre en cause ses missions de service public. La direction invoque la diminution des subventions publiques et la crise de la presse.
Dans un entretien, le président de la Commission des comptes de campagne admet que, pour éviter de nouveaux scandales, il « faudrait que nous renforcions nos attributions ».
Nicolas Sarkozy, dont la stratégie consiste à n’avoir assisté jusqu’ici à aucune des audiences du procès de sa campagne présidentielle de 2012, doit être interrogé, mardi 15 juin, par le tribunal correctionnel de Paris. Il risque un an de prison.
Le parquet a effectué lundi une double perquisition à l’Institut hospitalo-universitaire de Didier Raoult et à l’Institut de recherche pour le développement. Elle fait suite à un signalement de l’Agence française anticorruption, effectué en 2019, sur une possible prise illégale d’intérêts voire des détournements de fonds publics.
Fin juin, la papeterie de Chapelle-Darblay risque d’être démantelée pour cause de délocalisation. Une coalition d’organisations syndicales et écologistes s’est formée pour soutenir ses 230 salariés. Mais à l’heure des élections, ce front social n’a pas suffi à inspirer sa réplique au niveau politique.
La Cour des comptes a contrôlé en 2019 la Commission nationale des comptes de campagne, qui est passée à côté du scandale Bygmalion, faute de pouvoirs d’enquête. Le rapport est si sévère qu’il a été tenu secret jusque-là.
Alors que le port du voile lors des matchs officiels est autorisé par les instances mondiales du football, il reste prohibé en France. Des joueuses musulmanes luttent contre cette discrimination et appellent la fédération française à changer son règlement.
Le sociologue, auteur de Racisme, antisémitisme, antiracisme, est l’invité d’« À l’air libre ». Également au sommaire : un reportage à la manifestation contre l’extrême droite à Paris et une analyse de la chute de Benjamin Netanyahou en Israël.
Les plateaux réactionnaires ont minimisé l’importance à accorder aux idées politiques du « gifleur » de Tain-l’Hermitage. Ce qui est plus étonnant, c’est que le « giflé » a opté pour la même stratégie, préférant évoquer la bêtise du jeune homme que ses accointances « patriotes ».
Le parquet de Paris a annoncé lundi 14 juin le classement sans suite de l’enquête préliminaire ouverte pour viols sur mineurs au seul motif de la prescription. Le politologue a reconnu les faits devant les enquêteurs.
De 2017 à 2020, la collectivité a versé 500 000 euros par an pour l’organisation du grand prix du Castellet, événement qui se déroule dans le Var. Une note interne avait alerté la présidente du département, Martine Vassal, sur le « risque juridique » entourant cette participation.
Réunis le 4 juin pour une veillée funéraire, plusieurs habitants de ce quartier de Saint-Denis, dont des enfants, ont été la cible de tirs de grenades lacrymogènes et de LBD par des policiers. Une femme enceinte a dû être hospitalisée. La préfecture de police de Paris refuse de répondre sur ces violences.
Si les violences sexuelles touchent tous les milieux et tous les partis, la parole semble plus difficile à faire émerger, ou à être entendue, à droite et à l’extrême droite. Ce verrou tend pourtant à sauter. Mediapart donne la parole à des femmes de droite sur le sujet.
En Auvergne-Rhône-Alpes, écologistes, socialistes et communistes n’ont pas de mots assez durs contre le président de région. Pour autant, ils ne sont pas parvenus à s’unir dès le premier tour. Faisant campagne sur leurs thèmes de prédilection respectifs, ils tentent de mobiliser des électeurs très éloignés du scrutin.
En octobre 2017, la loi « Silt » avait transposé, à titre « expérimental », les principales mesures de l’état d’urgence terroriste dans le droit commun. Depuis, des centaines de personnes ont été assignées à résidence ou perquisitionnées sur la base de « notes blanches ». Le projet de loi relatif au terrorisme prévoit de pérenniser et de renforcer ce dispositif.
Treize personnes, sur les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, sont candidates aux élections régionales. Pour la plupart néophytes en politique, elles se présentent sur des listes écologistes, La France insoumise, ou encore La République en marche. Avec la volonté de ne pas se contenter de la décevante loi « climat ».