Le président de l’université Panthéon-Assas a été saisi d’une demande « exceptionnelle » : ouvrir un poste sur mesure pour accueillir l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, défait aux législatives.
Salariés au Smic, issus des classes populaires ou moyennes, de nouveaux députés entendent insuffler quelque diversité au Palais-Bourbon et porter les combats des plus fragiles. Rachel Keke, femme de chambre, Mathilde Hignet, ouvrière agricole, ou Andy Kerbrat, tous élus avec la Nupes, livrent leurs premières impressions.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Les avocates Gisèle Stuyck et Margaux Durand-Poincloux ont plaidé lundi l’absence de « complicité » d’Osama Krayem dans les attaques terroristes de Paris. La réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 30 ans a été requise contre lui.
Le collectif « Nous toutes » et de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique appellent à la démission des deux ministres, réélus dimanche au second tour des élections législatives, en dépit des accusations de violences sexuelles dont ils font l’objet.
Pour le spécialiste du droit constitutionnel Bastien François, Emmanuel Macron, qui a échoué à obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, devra se livrer à une débauche d’énergie jamais vue s’il veut gouverner le pays.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
En mai 2020, un gardien de la paix stagiaire avait été écarté de la police nationale pour des propos tenus à l’école de police. Vendredi, le tribunal administratif a annulé son exclusion, qu’il juge infondée, et ordonné au ministère de l’intérieur de « reconstituer sa carrière ».
Pas de majorité absolue pour Emmanuel Macron, 89 députés du Rassemblement national à l’Assemblée, la percée de la Nupes… On revient sur les résultats des élections législatives avec William Martinet et Aurélie Trouvé qui font leur entrée à la chambre dans le groupe Nupes.
Pour apparaître clairement comme le premier groupe d’opposition, Jean-Luc Mélenchon propose que la Nupes se constitue « comme un seul groupe au Parlement ». Mais la peur de l’effacement des identités politiques de gauche semble prendre le dessus.
Les inquiétudes se multiplient quant au positionnement de la Dilcrah, censée combattre les haines anti-LGBT, sur les droits des mineur·es trans. Une membre du conseil scientifique a démissionné ; d’autres réclament une clarification. Le sujet sera au menu de la Marche des fiertés d’Île-de-France, samedi.
L’inflation est la première préoccupation des Français. Mais aux législatives, le déni du gouvernement et son attitude face à la gauche sur ce dossier ont conduit l’électorat à se réfugier dans l’abstention ou le vote RN. D’où la nécessité de retrouver un débat économique réel.
Élection massive de députés soutenus par La France insoumise, défaite des candidats se réclamant de la majorité présidentielle : un nouveau discours autonomiste triomphe dans les outre-mer, conséquence notamment de la gestion de la crise sanitaire par le pouvoir exécutif.
Désavoué par les urnes, le chef de l’État se retrouve confronté à une crise politique et institutionnelle inédite. Le second quinquennat de ce président sans majorité s’annonce insoluble, à moins d’une recomposition encore difficile à imaginer.
En jouant les apprentis sorciers de la triangulation, le président de la République a permis au RN d’entrer en force à l’Assemblée nationale. Plutôt que de lutter contre les idées racistes et xénophobes du parti de Marine Le Pen, il leur a fait la courte échelle par pur cynisme politique.