Un millier de personnes ont défilé samedi, à l’appel du collectif « Vérité pour Adama », afin de rendre hommage au jeune homme tué en 2016 à la suite de son interpellation par des gendarmes. Et pour dénoncer, derrière Assa Traoré, « un déni de justice ».
Sous l’effet du variant Delta, la quatrième vague se forme déjà, plus puissante. Pour empêcher des hospitalisations nombreuses, il y a urgence à vacciner plus largement. Mais depuis les annonces du chef de l'Etat lundi, les restrictions de libertés mutent à leur tour. Comment la France en vient-elle à envisager des mesures de police aussi lourdes ?
Le Bal des migrants prévu à Paris mardi 13 juillet à l’initiative de l'association Baam a été interdit par la préfecture de Paris à la suite d’une « fake news ». Pour protester, une marche était organisée vendredi de l’Assemblée nationale à l’hôtel de ville, avec près de 300 personnes.
Le 27 janvier, des professeurs de médecine belges avaient conclu que les pratiques d’interpellation des gendarmes avaient contribué au décès d’Adama Traoré le 19 juillet 2016. Pour autant, les juges d'instruction les sollicitent pour une nouvelle expertise.
C’est une première. Le ministre de la justice a été mis en examen par la Cour de justice de la République. Il lui est reproché d’avoir utilisé les attributions disciplinaires de son ministère pour régler des comptes avec des magistrats anticorruption avec lesquels il a été en conflit ouvert quand il était avocat.
La mise en examen du garde des sceaux, dont les rapports avec la magistrature sont déjà au plus bas, risque d’obérer les grands chantiers auxquels il doit s’atteler dès la rentrée. Il est censé porter une loi sur... « la confiance » dans la justice. Sa situation peut devenir intenable.
Le président de la République veut maintenir Éric Dupond-Moretti au gouvernement malgré sa mise en examen. Ce faisant, il s’assoit sur ses promesses passées et sombre dans l’ère du sans conséquence. Une volte-face qui en dit long sur l’affaissement du pouvoir à l’épreuve du réel.
Trois gendarmes ont été décorés pour avoir participé à l’interpellation d’Adama Traoré, au cours de laquelle il est décédé le 16 juillet 2016. « Cette décoration déshonore toute l’institution de la gendarmerie nationale », dénonce l’avocat de la famille, Me Yassine Bouzrou.
Pendant plus de deux ans, la Fédération française de tir a soutenu la construction d’un stade olympique dans le Val-d’Oise. Mais le projet n’était qu’une chimère, qui a profité à un cabinet d’architecture, dirigé par un homme au lourd passif, marié à une cadre de la fédération.
Démarrée à l’intérieur d’une base de la DGSE, l’enquête sur une tentative d’assassinat conduit les policiers dans une loge maçonnique. Où l’expression « éliminer la concurrence » doit s’entendre au pied de la lettre. Quatrième épisode de notre série d’été.
Emmanuel Macron a appelé lundi à « investir dans la petite enfance », mais de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’usage de l’argent public dans ce secteur. Sa libéralisation fait prospérer des acteurs privés qui développent des places d’accueil autant que leurs affaires.
Face à l’hypothèse d’une fuite de laboratoire, le manque de curiosité de Paris se fait de plus en plus criant. « Nous n’avons rien à gagner à chercher l’affrontement avec Xi Jinping », confie un participant aux conseils de défense.
Le parquet de Créteil vient d’ouvrir une information judiciaire visant les policiers chargés de l’enquête de l’attaque de Viry-Châtillon en 2016. Cette information fait suite aux plaintes de cinq avocats qui ont dénoncé les faux procès-verbaux ayant conduit des innocents en prison, comme l’avait révélé Mediapart.
Des hommes violents envers leur femme et leurs enfants le sont aussi envers les animaux du foyer. Ce lien, méconnu en France, apparaît régulièrement dans les affaires traitées par la justice. Il pourrait servir au dépistage des violences domestiques et à la mise à l’abri des victimes.
À l’insu de la DGSE, un militaire du service recrutait ses frères d’armes en vue de réaliser, moyennant finances, des homicides. On découvre alors que certains militaires envisagent le meurtre comme un ascenseur social. Troisième épisode de notre série d’été.
En Guadeloupe, 80 % du dispositif d’épuration ne fonctionne pas. Une catastrophe sanitaire et environnementale, qui risque de mettre en péril toutes les eaux de baignade sur cet archipel français, d’ici dix ans.