Caisses de solidarité pour les plus démunis, mobilisation de femmes de ménage, espaces de « santé communautaire » mêlant habitants et médecins… Mediapart s’est rendu dans des quartiers de Madrid où s’inventent des mouvements d’auto-organisation, pour pallier l’absence des pouvoirs publics face au Covid.
L’accusation a soutenu qu’un accusé souffrant du Covid, Ali Polat, pouvait se voir imposer l’ordonnance du garde des Sceaux lui permettant de suivre à distance son procès d’assises. Sous la pression des avocats, la cour ne l’a pas suivi et a suspendu l’audience une semaine supplémentaire.
Après les révélations de Mediapart sur Avenir Lycéen, ce syndicat pro-Blanquer, le ministre de l’éducation nationale nie les faits. Les syndicats et organisations demandent au ministère de s’expliquer. Des députés insoumis et communistes réclament, de leur côté, une commission d’enquête parlementaire.
Dans « À l’air libre » lundi, retour sur la manifestation contre la loi Sécurité globale samedi à Paris avec Mathieu Magnaudeix, et un entretien avec la députée ex-LREM Émilie Cariou.
À peine ouvert, le procès de l’affaire « Bismuth » est suspendu jusqu’à jeudi. Le temps de procéder à une expertise médicale du magistrat en retraite Gilbert Azibert, coprévenu de Nicolas Sarkozy avec l’avocat Thierry Herzog.
Alors qu’un animateur d’une école maternelle parisienne a été suspendu après des accusations de violences sexuelles sur des enfants, des parents estiment avoir eu « zéro écoute » des institutions (justice, école, mairie).
Treize enfants d’une école maternelle parisienne ont été auditionnés dans une enquête pour « agression sexuelle et viol sur mineurs » visant un animateur. Classé sans suite après seulement trois mois d’investigation, ce dossier a été rouvert et confié à une juge d’instruction. Notre enquête révèle des dysfonctionnements majeurs et des refus d’enregistrement de plaintes.
Depuis nos premières révélations sur Avenir Lycéen, le ministère de l’éducation assure ne jamais avoir entretenu de relation « politique » avec ce syndicat pro-gouvernement. Une réunion et des échanges impliquant directement le ministre prouvent le contraire.
Pour comprendre comment l’enfant chéri de la bourgeoisie libérale et progressiste a fini par imiter les logiques sécuritaires, autoritaires et identitaires des leaders qu’il critiquait jadis, une chronologie s’impose.
Deux producteurs français, et deux collaborateurs, ont été mis en examen pour « viols », « proxénétisme aggravé » et « traite d’êtres humains aggravée ». Dans leur ombre, les leaders du secteur : Dorcel et Jacquie & Michel. Mediapart révèle le contenu des réquisitions du parquet.
Archivée dans le dossier d’instruction sous l’intitulé « COMMUNICATION 47 », il s’agit de l’écoute qui, de sources judiciaires, « tient » le dossier « Bismuth » et a permis de consolider les charges justifiant le premier procès de Nicolas Sarkozy et ses deux coprévenus. Voici pourquoi.
Pour la première fois dans l’histoire judiciaire française, un ancien président de la République sera jugé, à partir de lundi, pour des faits de « corruption ». Il sera sur le banc des prévenus avec son ami et avocat personnel, Me Thierry Herzog, et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.
Dans un livre intitulé Change ton monde, Cédric Herrou, symbole de l’aide aux migrants dans la vallée de la Roya à la frontière franco-italienne, revient sur quatre années de lutte contre le délit de solidarité.
Dans un courrier envoyé à la présidente de la Cnil que Mediapart s’est procuré, le ministre de la santé souscrit « pleinement » à sa demande visant à confier l’hébergement de l’ensemble des données de santé des Français à une société soumise au droit européen, en raison de risques de transferts de celles-ci vers les États-Unis.
Dans les stations qui surplombent Annecy, les professionnels demeurent dans le flou quant à l’éventuelle réouverture des pistes pour cet hiver. Beaucoup de contrats de saisonniers sont en suspens.
La mobilisation toulousaine autour du secteur de la santé, samedi, a donné à voir un cortège massif, pluriel. Les manifestant·e·s entendaient répondre aux offensives en cours sur les services publics, inquiets du « climat réactionnaire » qui s’installe dans le pays.