L’hôpital public a organisé une manifestation historique : 18 000 personnes à Paris, 220 cortèges dans toute la France. Elle a drainé bien au-delà de l’hôpital, des artistes aux politiques et aux gilets jaunes. Les simples usagers étaient aussi nombreux. Reportages à Brest et à Paris, qui a connu des violences.
Le tribunal a écarté les soupçons de surfacturation des kits de campagne, mais condamne l’équipe du microparti de Marine Le Pen, et son prestataire Frédéric Chatillon pour « escroquerie ». Il condamne aussi le RN pour « recel d’abus de biens sociaux ». Le parquet fait appel de ce jugement.
La présidente du RN a multiplié les contre-feux médiatiques pour faire passer à l’arrière-plan la condamnation de son parti pour « abus de biens sociaux ». En lançant l’offensive sur l’héritage du général de Gaulle, elle espère occuper quelques jours le Landerneau médiatique.
Au programme de notre émission en accès libre : un reportage dans la manifestation parisienne pour l’hôpital public ; le jugement historique dans l’affaire Karachi ; un témoignage de la réalisatrice Gabrielle Deydier sur la grossophobie.
Créée il y a plus d’un an, l’association RAARE a mis en maraîchage des terrains récupérés dans les alentours d’Angers. Autour de ces cultures, tout un réseau d’entraide s’est développé ; ses activités se sont décuplées depuis le confinement.
Au-delà de la mairie, Jean-Luc Moudenc et Antoine Maurice s’affrontent aussi pour la présidence de Toulouse-Métropole. En cas de victoire d’Archipel Citoyen, d’autres candidatures émergeront au sein de la liste d’union de la gauche ou parmi les élus des communes environnantes.
Le RN a été condamné mardi 16 juin pour « recel d’abus de biens sociaux » dans l’affaire du financement de ses campagnes législatives de 2012. Il est cependant relaxé de la principale accusation, la surfacturation des kits de campagne de ses candidats, remboursés par l’État.
Son parti vient d’être condamné mais ce n’est pas tout : Marine Le Pen est mise en examen pour « détournement de fonds publics » dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs du RN, alors qu’elle ne cesse de dénoncer la corruption du « système ».
C’est la première fois qu’un tribunal correctionnel établit, en France, le financement d’une campagne présidentielle par l’argent sale des ventes d’armes de l’État. Une leçon de choses sur les faiblesses d’une démocratie face à la corruption.
Chaque année, les professionnels de la montagne se retrouvent dans la cité des ducs de Savoie pour le salon Grand Ski. Un rendez-vous obtenu par le patron de l’agglomération Xavier Dullin, aussi conseiller régional de la majorité Wauquiez, alors même que cet élu dirige la société prestataire de l’événement, filiale de l’Institut Mérieux.
Mediapart s’est procuré plusieurs procès-verbaux qui révèlent que des policiers emploient le terme raciste « négroïde ». Condamnée en 2012 par le ministère de l’intérieur, cette expression est pourtant encore employée par des services d’enquêtes de police à Marseille, sans la moindre réaction de leur hiérarchie.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné plusieurs proches de l’ancien premier ministre, également intimes de Nicolas Sarkozy, à de lourdes peines de prison ferme dans cette tentaculaire affaire de malversations sur les ventes d’armes de l’État français. À propos de Nicolas Bazire, ex-directeur de cabinet d’Édouard Balladur, les juges évoquent « une atteinte d’une gravité exceptionnelle […] à la confiance dans le fonctionnement de la vie publique ».
Faut-il annuler les notes inférieures à 10 infligées aux étudiants durant le confinement ? Saisie, la justice a tranché des mois de polémiques internes à l'université Paris I. Derrière cette bataille juridique, un débat quasi philosophique sur la valeur du diplôme.
Les personnels des Ehpad, bien qu'à la marge du « Ségur » sur la santé, seront au cœur des mobilisations pour les soignants mardi. Comme l'hôpital public, ils veulent bénéficier d’une amélioration de leurs conditions de travail.
Loin de se limiter au recensement des contacts « à moins d’un mètre pendant au moins quinze minutes », l’application mise en place par le gouvernement collecte, et transfère le cas échéant au serveur central, les identifiants de toutes les personnes qui se sont « croisées » via l’appli. De près ou de loin.
Testés positifs, des travailleurs venus d’Espagne, souvent originaires d’Amérique latine, sont confinés au milieu des champs, dans les Bouches-du-Rhône. Ils patientent sans salaire ni indemnité, pour l’instant. Notre partenaire Marsactu a visité l’un de leurs hébergements.