Marche sans revendication offensive, controverse stérile sur un hypothétique référendum, discussion au Sénat d’une loi vide de sens : on n’a jamais autant parlé de climat pour en dire si peu. Face au travail de sape institutionnel, le mouvement climat apparaît en panne de stratégie.
Pour avoir dénoncé les dérives de l’industrie agroalimentaire en Bretagne, cette animatrice de Radio Kreiz Breizh a été la cible d’insultes, de menaces et a vu dernièrement sa voiture sabotée. « À l’air libre » l’a rencontrée.
Dans « À l’air libre » lundi, retour sur les réactions en France et en Europe depuis l’annonce du président américain Joe Biden sur les vaccins contre le Covid. Également au sommaire : Sophie Bouillon, pour son livre Manuwa Sreet, et Morgan Large, une journaliste bretonne visée par des agriculteurs.
Lancé il y a trois ans, l’Issep, qui se voulait le « Sciences-Po » de la droite de la droite, vivote. Loin de la communication à outrance, l’école recrute surtout parmi le microcosme des proches de l’ancienne députée frontiste.
La troisième vague de Covid a passé son pic. Mais par sa longueur, elle a contraint à des déprogrammations en nombre pour les autres malades. Les listes d’attente s’allongent pour de nombreux patients, jugés non prioritaires.
Emmanuel Macron voulait une commémoration mesurée, beaucoup ont trouvé son hommage à l’Empereur particulièrement appuyé. À l’heure où d’autres militaires s’emploient à peser sur la politique de ce pays, il serait temps de s’interroger sur le sens d’un tel éloge.
L’Assemblée examine ce lundi le projet de loi qui mettra fin à l’état d'urgence sanitaire à partir du 1er juin, mais pour lui substituer dès le lendemain un régime transitoire conférant au premier ministre des pouvoirs comparables. Le texte prévoit aussi la mise en place du « passe sanitaire ».
Bernard Tapie est jugé en appel à partir de lundi, avec cinq autres prévenus, dont Stéphane Richard, PDG d’Orange, pour « escroquerie » et « détournement de fonds publics » dans l’affaire de l’arbitrage frauduleux. Dans le volet civil et le volet pénal, la justice n’a pas démêlé une affaire qui a commencé voici… 27 ans !
Après le vote de la loi « climat » à l’Assemblée nationale, et avant son passage au Sénat, les manifestants étaient légèrement plus nombreux ce dimanche 9 mai que lors de la précédente mobilisation. À Paris, ils étaient 56 000 à défiler, selon le décompte des organisateurs.
Alors qu’Anne-Marie Garat publie un livre furieux sur le refus de Bordeaux de penser son passé négrier, Mediapart s’est rendu sur place pour prendre le pouls des débats mémoriels. Le nouveau maire écologiste Pierre Hurmic promet la création d’un mémorial public.
Le 10 mai 2001, la loi Taubira reconnaissait la traite et l’esclavage comme crimes contre l’humanité. Mediapart revient sur l’organisation du dernier « zoo humain » français, près de Nantes. Un épisode entouré de silences.
En moins de deux ans, les priorités économiques du PS au pouvoir se sont renversées. La perspective d’une troisième voie entre capitalisme et collectivisme, déjà floue, s’évapore définitivement. Un choix qui s’explique moins par la réalité économique objective, que par des motifs politiques.
En 1969, la gauche est divisée et éliminée dès le premier tour de la présidentielle. Douze ans plus tard, elle parvient au pouvoir pour la première fois depuis les débuts de la Ve République. François Mitterrand restera comme l’habile architecte de la stratégie ayant mené à cette issue, s'appuyant sur un PS défendant une troisième voie doctrinale entre collectivisme et capitalisme.
Certains n’étaient même pas nés, d’autres seulement des enfants. Que leur reste-t-il de la première alternance de la Ve République ? Adrien Quatennens, Fatima Ouassak, Claire Lejeune ou encore François Boulo racontent comment ils composent avec l’esprit du 10 mai 1981, pour s’en défaire ou le dépasser.
Alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la loi « Sécurité globale », Mediapart révèle que le ministre de l’intérieur a tenté, fin 2020, d’échapper à une sanction de la Cnil qui enquêtait sur cette surveillance illégale. Il a surtout réclamé que cette sanction, une fois prononcée, soit dissimulée aux citoyens et aux parlementaires.
Plus de trois ans après l’émergence du mouvement #MeToo, le milieu de l’édition semble encore hermétique à la prise de conscience collective qui s’est ensuivie. Entre-soi, précarité, pouvoir masculin… Des autrices et des éditrices analysent les ressorts d’une mécanique vieille comme la littérature.