Le rapport sur l’influence des Frères musulmans en France, dont la version définitive vient d’être publiée, est loin d’être aussi alarmiste que ce qu’a tenté de faire croire Bruno Retailleau. Les chiffres, mis en perspective, montrent en réalité un repli de leur influence.
Hommes mis en cause pour violences sexuelles écartés, femmes réalisatrices mises à l’honneur et histoires d’amour lesbiennes à foison : un vent nouveau a soufflé sur la Croisette cette année. Un virage salvateur mais aussi opportuniste, de la part d’un délégué général, Thierry Frémaux, détracteur notoire du mouvement #MeToo.
Une information judiciaire a été ouverte à la suite d’un signalement de la commission des comptes de campagne. Cette dernière suspecte le parti d’avoir contourné les règles de financement politique en 2023 et 2024. Auprès de Mediapart, Jordan Bardella conteste toute irrégularité.
Le président LR du département de l’Isère a fait rejeter une subvention de 4 000 euros au festival Bien l’bourgeon, toujours accordée les années précédentes. En cause : la présence du rappeur Médine. La décision a reçu le soutien de l’opposition de gauche, hormis quatre élus écologistes.
Tandis que s’achève le procès Le Scouarnec avec ses 300 victimes, la plupart mineures, apparaît au grand jour l’étendue des violences dans l’enseignement privé catholique. Les violences sexuelles sur les enfants sont partout. Pourquoi refuser de les voir ?
L’exilé mauritanien, qui travaille dans trois fermes de la Creuse, a obtenu un document provisoire mardi 20 mai, en attendant que son titre de séjour soit prêt. Le jeune homme se dit soulagé et heureux d’avoir remporté cette bataille administrative.
Le spectacle « Murmures de la cité », qui se jouera à Moulins en juillet, a obtenu le soutien financier du milliardaire ultraconservateur, mais aussi de plusieurs collectivités locales. Son programme et les liens de ses organisateurs avec des structures de l’extrême droite catholique traditionaliste font polémique.
C’est l’une des revendications des collectifs nés de l’affaire Bétharram : abolir la prescription, qui fait violence aux victimes. Nombre de professionnels du droit jugent pourtant ce principe indispensable. Le ministre de la justice a lâché mardi qu’il ne considère pas la prescription « comme un dogme ».
Cinq personnes issues de familles passées par le camp harki de Rivesaltes ont déposé plainte après le déplacement des dépouilles de leurs proches enterrés sur place à l’époque – qu’elles ne pourront probablement jamais récupérer, ni même identifier. Une première plainte avait été déposée en février.
Parti en septembre 2022, Didier Raoult a laissé derrière lui un institut très affaibli. C’est ce que pointe un nouveau rapport du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche. Malgré quelques améliorations, les inspecteurs déplorent que les auteurs de fraudes scientifiques soient encore en poste.
Devant la commission parlementaire consacrée aux violences à l’école, quatre membres de l’inspection générale ont reconnu que Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire, était bien intervenue pour réécrire la lettre concluant le rapport sur le prestigieux établissement catholique.
Un rapport, très attendu, sur l’entrisme des Frères musulmans en France a été présenté mercredi en conseil de défense. Depuis des semaines, l’attention politique et médiatique se focalise sur le sujet, sous l’impulsion zélée du ministre de l’intérieur, conscient de l’avantage politique qu’il peut en tirer.
Auditionné pour le rapport présenté mercredi en conseil de défense, le chercheur Franck Frégosi s’alarme d’un climat de soupçon généralisé qui pèse aujourd’hui sur les musulmans pratiquants.
Sara Piazza est psychologue en soins palliatifs et coautrice d’un livre qui prend à partie la gauche, dont elle se réclame. À ses yeux, en soutenant l’aide à mourir, la gauche renonce à agir sur les inégalités des conditions de vie et d’accès aux soins qui créent du « mal mourir ».
Trois longues journées de débats ont été nécessaires aux députés pour déterminer les principaux critères d’accès à l’aide à mourir. Au cœur des échanges, la question de l’âge, la nécessité d’un pronostic vital engagé, le degré de souffrance ou encore l’expression d’une volonté libre et éclairée.
Yves Nicolin veut faire payer à une militante trois collages, réalisés dans sa commune, dénonçant les féminicides. Après avoir échoué à la poursuivre au pénal, il vient d’être débouté par le juge administratif dans une décision ambiguë, qui ne reconnaît pas la liberté d’expression. L’édile va faire appel.