Cinq personnes issues de familles passées par le camp harki de Rivesaltes ont déposé plainte après le déplacement des dépouilles de leurs proches enterrés sur place à l’époque – qu’elles ne pourront probablement jamais récupérer, ni même identifier. Une première plainte avait été déposée en février.
Parti en septembre 2022, Didier Raoult a laissé derrière lui un institut très affaibli. C’est ce que pointe un nouveau rapport du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche. Malgré quelques améliorations, les inspecteurs déplorent que les auteurs de fraudes scientifiques soient encore en poste.
Devant la commission parlementaire consacrée aux violences à l’école, quatre membres de l’inspection générale ont reconnu que Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire, était bien intervenue pour réécrire la lettre concluant le rapport sur le prestigieux établissement catholique.
Un rapport, très attendu, sur l’entrisme des Frères musulmans en France a été présenté mercredi en conseil de défense. Depuis des semaines, l’attention politique et médiatique se focalise sur le sujet, sous l’impulsion zélée du ministre de l’intérieur, conscient de l’avantage politique qu’il peut en tirer.
Auditionné pour le rapport présenté mercredi en conseil de défense, le chercheur Franck Frégosi s’alarme d’un climat de soupçon généralisé qui pèse aujourd’hui sur les musulmans pratiquants.
Sara Piazza est psychologue en soins palliatifs et coautrice d’un livre qui prend à partie la gauche, dont elle se réclame. À ses yeux, en soutenant l’aide à mourir, la gauche renonce à agir sur les inégalités des conditions de vie et d’accès aux soins qui créent du « mal mourir ».
Trois longues journées de débats ont été nécessaires aux députés pour déterminer les principaux critères d’accès à l’aide à mourir. Au cœur des échanges, la question de l’âge, la nécessité d’un pronostic vital engagé, le degré de souffrance ou encore l’expression d’une volonté libre et éclairée.
Yves Nicolin veut faire payer à une militante trois collages, réalisés dans sa commune, dénonçant les féminicides. Après avoir échoué à la poursuivre au pénal, il vient d’être débouté par le juge administratif dans une décision ambiguë, qui ne reconnaît pas la liberté d’expression. L’édile va faire appel.
Dans son rapport 2024, qui porte un regard sévère sur la ligne répressive du gouvernement, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté insiste sur la nécessité d’incarcérer moins et mieux, et cela de façon urgente, au risque de courir à la catastrophe.
Loïc M. avait poussé et fait tomber un observateur de la Ligue des droits de l’Homme qui filmait la manifestation du 1er mai 2021. Un autre procès, cette fois pour des violences commises lors de la mobilisation contre la réforme des retraites, l’attend en 2026.
Pour son dernier interrogatoire, mardi 20 mai, Joël Le Scouarnec et son défenseur ont offert à la cour un condensé de ces trois mois de procès : un repentir toujours aussi peu convaincant.
Pour la Cour des comptes, l’école primaire, mal financée et mal organisée, contribue à l’aggravation des inégalités sociales et à la baisse du niveau. Les magistrats plaident aussi pour une révision du rythme scolaire, en écho à la consultation sur les « temps de l’enfant » voulue par Emmanuel Macron.
Des arbitres agressés, sur les terrains, en ligne ou quand ils rentrent chez eux : la violence dans le football n’en finit pas de poser problème et pousse la Fédération française de football à réagir. Mais l’exemple ne vient pas toujours d’en haut.
Annoncé par Gérald Darmanin, un CRA de 140 places doit voir le jour fin 2027 à Nantes. Une perspective indigne des droits humains pour plusieurs groupes militants et le collectif inter-organisations local, qui contestent le projet. Cette ouverture risque de peser lors du prochain scrutin municipal.
L’ex-directeur de l’établissement parisien Saint-Jean-de-Passy, Daniel Chapellier, accusé d’avoir agressé sexuellement un élève de 14 ans en 2021, est jugé mercredi 21 mai à Nanterre. Des éléments de l’enquête interrogent aussi sur son poste précédent, lorsqu’il dirigeait le lycée Stanislas.
Entre langage technocratique et faux-fuyants, les responsables des autorités de santé ont été incapables de présenter leurs excuses aux victimes de Joël Le Scouarnec, qui se sont pour certaines organisées en collectif.