Les ordonnances de Macron sont-elles comparables aux réformes Schröder? L’esprit général s’inspire du modèle allemand : décentralisation partielle de la négociation collective et flexibilisation du code du travail, le tout pour favoriser l’embauche. Mais le « conseil d'entreprise » version outre-Rhin n'a pas entravé le pouvoir des syndicats.
La première mobilisation sous la présidence Macron contre les ordonnances réformant le code du travail a rassemblé entre 223 000 et 400 000 personnes en France. Une réussite qui n'est que le début d'une série de manifestations.
Débat en vidéo avec Mycle Schneider, coordinateur du World nuclear industry status report, et Juan C. Rodriguez, analyste financier, sur les bouleversements économiques et financiers à l’origine du déclin du nucléaire.
Face à la débâcle économique du nucléaire, l’eurodéputée verte allemande Rebecca Harms appelle à réduire plus fortement la demande d’énergie en Europe.
Le nucléaire produit toujours 10,5 % de l’électricité dans le monde, mais ses capacités de production sont plus faibles qu’il y a dix ans, explique la nouvelle édition du World nuclear industry status report. Les acteurs historiques de l’atome connaissent de graves difficultés.
Plus de la moitié des organisations composant Force ouvrière appellent à manifester ou soutiennent les mobilisations lancées ce mardi par la CGT, Solidaires et la FSU. En interne, la position très conciliante du secrétaire général Jean-Claude Mailly envers les ordonnances et Emmanuel Macron passe de plus en plus mal.
L’appel à la grève et à la manifestation lancé par la CGT et ses alliés (Sud-Solidaires, FSU, Unef…) contre les ordonnances réformant le code du travail va prendre corps dans la rue le mardi 12 septembre. La France insoumise, de son côté, s’affirme comme une force d’opposition capable de mobiliser également.
Si le projet de loi de finances pour 2018 sera présenté fin septembre, les grands arbitrages sont connus. Derrière quelques ministères préservés, la contribution des transferts sociaux à la baisse des déficits sera majeure.
Dans le lot des privatisations préparées par le gouvernement, celle de la Française des jeux est la plus symptomatique. Risques de blanchiment, d’addiction ou de fraudes… l’abandon de cette entreprise publique à des clans affairistes est hautement dangereux. Même Sarkozy y avait renoncé.
L’accord de libre-échange avec le Canada peut-il encore dérailler ? Alors qu’un panel d’experts français juge que le CETA « manque d’ambition » sur l’environnement et s’inquiète de ses silences sur le climat, les ratifications ont déjà commencé dans les capitales des 28. Plus que sur la France, les adversaires du traité misent sur la Belgique, l’Autriche et les Pays-Bas pour enrayer le processus.
La tendance du Medef et du gouvernement à ne faire de la nouvelle loi travail qu’une simple « première étape » relève d’un discours classique sur les réformes. Un discours qui tente de contourner les limites de ces mesures, d’éliminer tout bilan lucide par une logique du « toujours plus » s’autojustifiant.
Mario Draghi devrait annoncer à la fin du mois prochain – « quand nous serons prêts, si nous sommes prêts » – sa décision sur l’avenir du programme de rachat d’actifs. Le temps d’estimer les conséquences réelles du renchérissement de l’euro.
Emmanuel Macron annonce une réforme explosive de la SNCF et du statut des cheminots. Alors que les ordonnances viennent à peine d'être dévoilées, ainsi qu'une pluie d'autres mesures controversées, le chef de l’État, comme enfermé dans une bulle, avance à marche forcée sans se soucier de ce que le pays souhaite ou peut accepter.
Après neuf mois d’incertitude, le tribunal de commerce a donné son feu vert pour la reprise de l’emblématique sous-traitant automobile de La Souterraine. L’usine est sauvée, mais plus de la moitié des emplois seront supprimés.
« Je condamne toute forme de boycott », a fermement répété Bruno Le Maire, en visite à Tel-Aviv. Sans évoquer le conflit israélo-palestinien, la colonisation ou les négociations en panne, le ministre de l’économie a encouragé les entreprises françaises à investir davantage.
Alors que le président français se rend ces jeudi et vendredi en Grèce, rencontre avec Yorgos Katrougalos, secrétaire d’État aux affaires européennes du gouvernement Tsipras et ancien ministre du travail. Où l’on retrouve toute l’ambiguïté dans laquelle se trouve aujourd’hui l’exécutif Syriza.