Douchapt, en Dordogne. Un village de 300 habitants en plein Périgord blanc. Frédérique Gouillaud, 36 ans, a créé sa ferme où elle élève brebis et volailles. Les fins de mois n'ont jamais été faciles. Elle ne gagne que 500 euros par mois. Retrouvez nos étapes de la "Route de la crise" ainsi que vos témoignages.
Pour l'opinion publique, c'est une victoire politique de Nicolas Sarkozy: les banquiers, secourus par le gouvernement, ont accepté de renoncer à la part variable de leurs rémunérations pour 2008. Derrière l'annonce, de nombreuses zones d'ombre demeurent sur les réelles contreparties demandées par l'Etat en échange de l'apport de fonds publics. Ainsi, toute latitude demeure sur la distribution de stock-options, le versement de dividendes et la rémunération des traders...
Dans les Côtes-d'Armor, un lotissement de maisons construites par leurs habitants est en train de voir le jour: par mesure d'économie, mais surtout pour court-circuiter les circuits traditionnels de l'immobilier et défendre l'habitat écologique. Reportage en diaporama. Et retrouvez nos étapes de la "Route de la crise" ainsi que vos témoignages envoyés par mail à l'adresse crisesociale@mediapart.fr ou déposés sur notre répondeur au 09 51 33 46 90.
Il n'y a pas eu de "découplage": la crise financière aussi frappe les pays émergents, et dans l'Union européenne, ceux de l'Europe émergente, les nouveaux Etats membres bénéficiaires du dernier élargissement. La Hongrie a dû faire appel au Fonds monétaire international, les institutions européennes jouant un rôle supplétif. Et la Lettonie emprunte le même chemin. Pour les institutions européennes, y compris la BCE, c'est un rappel à l'ordre: les mécanismes de prévention n'ont pas fonctionné et ceux de correction n'existent pas. Chantier urgent.
Dix ans après la création de la monnaie unique, il n'existe toujours pas de marché européen de la dette publique. Chaque pays de la zone euro reste responsable de ses émissions obligataires. La crise financière a mis en évidence les inconvénients de ce chacun pour soi: décrochage des pays moins "vertueux", voie ouverte aux arbitrages spéculatifs. En outre, ce marché européen fragmenté ne peut pas se poser en rival du marché des bons du Trésor américain. Ebauche de solution avec l'économiste Jacques Delpla.
L'intervention massive des Etats pour renflouer les systèmes bancaires et relancer une machine économique menacée de paralysie durable se traduit par une envolée des déficits budgétaires et un gonflement de la dette publique. Mais tous les pays ne sont pas égaux face au choc de la crise financière mondiale. Pour les plus vulnérables d'entre eux, y compris au sein de la zone euro, on ne peut écarter un scénario catastrophe. Or, l'Union européenne n'est pas équipée pour faire face au défaut de paiement ou à la défaillance sur sa dette d'un pays membre, même participant à la monnaie unique. Dossier.
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