Cinq avocats ont porté plainte contre les policiers chargés de l’enquête sur l’attaque de Viry-Chatillon d’octobre 2016, ayant abouti à l’incarcération d’innocents. Ils dénoncent des « faux en écriture publique », des « violences volontaires », mais aussi, pour l’un d’entre eux, une « escroquerie au jugement ».
Mediapart révèle que des policiers chargés de l’enquête sur l’agression de leurs collègues ont déformé, en rédigeant leurs procès-verbaux, les propos de leur témoin principal, jusqu’à lui faire dire l’opposé de ce qu’il avait déclaré.
Au cours de leur vie, les femmes lesbiennes et bisexuelles sont beaucoup plus exposées aux violences sexuelles que les hétérosexuelles. Elles subissent à la fois le sexisme et la lesbophobie de leurs agresseurs.
Une impressionnante mobilisation policière a empêché, samedi 15 mai, toute véritable manifestation parisienne en soutien aux Palestiniens, à la suite de l'interdiction des rassemblements à la demande du ministre de l'intérieur Gérald Darmanin. À Marseille, l'ambiance était calme.
Contraints de travailler bien au-delà des limites légales à cause de la pandémie de Covid, régulièrement soumis à des humiliations, voire du harcèlement, des internes en milieu hospitalier témoignent. Depuis le début de l’année, cinq suicides sont à déplorer.
Au nom de l’incitation à « l’effort » et à la « bonne conduite » des détenus, le projet de loi Dupond-Moretti bouleverse les règles en place depuis 2004. Les professionnels craignent un accroissement de la surpopulation carcérale et des « sorties sèches », sans accompagnement.
A la suite de la publication de l'article « Restos clandestins: les astuces des palaces parisiens », Mediapart a reçu de Romain Yzerman, président de l'hôtel Brach, un droit de réponse.
Des chambres reconverties en salles à manger, des séminaires transformés en barbecue et des salariés qui souffrent en silence. Tel est le quotidien de plusieurs hôtels de luxe parisiens ces dernières semaines.
La panthéonisation de l’avocate et militante féministe Gisèle Halimi, engagée aux côtés du FLN pendant la guerre d’Algérie, nécessite encore une « réflexion », selon l’Élysée. « Il faut écouter les uns et les autres », dont les collectifs de « femmes d’harkis » qui s’y opposent.
Alors que les gauches se divisent, des citoyens jouent les passeurs entre EELV et LFI pour faire liste commune. En face, un président socialiste sortant, une droite désunie, une extrême droite puissante et le risque de l’abstention.
Frédéric Bort, l’ancien directeur de cabinet de Georges Frêche, a annoncé son ralliement au Rassemblement national mercredi 12 mai. Une semaine plus tôt, il était en garde à vue dans une affaire d’abus de bien social présumé, selon des informations de Mediapart.
Dénoncé par l’armée, un officier historien est visé depuis la fin 2019 par une enquête judiciaire pour violation du secret-défense, au sujet d’un simple document d’archive de la guerre d’Algérie. Une procédure engagée juste avant que le gouvernement ne verrouille subitement les archives, déclenchant une fronde des historiens.
L’idée avancée depuis quelques années par des acteurs du monde agricole entend que chacun puisse se nourrir sainement, de façon autonome. Mais cette réflexion, critique des mécanismes de l’aide alimentaire, peine à toucher les cercles politiques.
Label Gamelle, Scop d’insertion créée il y a cinq mois à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, livre cinq cents repas par jour à des centres d’hébergement d’urgence. Car « c’est pas parce qu’on est pauvre qu’on doit mal manger. »
Face aux rassemblements de soutien aux Palestiniens qui s’organisent en France, l’exécutif emploie la méthode forte. Le ministre de l’Intérieur interdit des manifestations prévues samedi. Mercredi, le président de l’Association France Palestine Solidarité, Bertrand Heilbronn, a été interpellé à la sortie d’un rendez-vous au ministère des affaires étrangères, pour organisation d’un rassemblement «interdit». Il revient pour Mediapart sur sa garde à vue.